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Essais / Réflexions / Ecrits sur l'art
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Histoire de l'art de E.H. Gombrich est l'un des ouvrages sur l'art les plus célèbres et les plus populaires jamais publiés. Depuis quarante-cinq ans, il demeure une introduction inégalée à l'ensemble du sujet, des premières peintures rupestres à l'art d'aujourd'hui. Dans le monde entier, les lecteurs de tous âges et de tous milieux ont trouvé en Gombrich un véritable maître, qui allie la connaissance et la sagesse à un don unique pour communiquer directement sa profonde affection pour les oeuvres qu'il décrit. Cette Histoire de l'art doit sa popularité durable au style simple et direct de l'auteur. Son but, écrit-il, est "d'apporter un certain ordre, une certaine clarté dans l'abondance de noms propres, de dates, de styles qui compliquent quelque peu les ouvrages plus spécialisés". Grâce à son intelligence de la psychologie des arts visuels, il nous fait percevoir l'histoire de l'art comme "un enchaînement ininterrompu de traditions encore Vibrantes" qui "relie l'art de notre temps à celui de l'âge des pyramides". Le succès toujours grandissant de ce classique va se confirmer auprès des générations futures, avec cette seizième édition, révisée et présentée dans un nouveau format.
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Entretiens avec Jean Collet, Jérôme Prieur et José Maria Berzosa
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Les fleurs par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Amélie Balcou
- Éditions Hazan
- 2 Mai 2019
- 9782754110907
Ce coffret met à l'honneur le thème des fleurs, et plus généralement de la nature, si importants dans l'art japonais, à travers une sélection des plus célèbres estampes du genre ancestral du kachô-ga, ces « images de fleurs et d'animaux », de l'époque d'Hokusai au début du xxe siècle.
Dès le début du xixe siècle, face à la politique d'isolationnisme du pays, les Japonais aspirent à plus de liberté, et trouvent dans la nature une échappatoire à la claustration ambiante et à l'asphyxie qui les menace à terme.
Renouer avec la nature, écouter le rythme des saisons, admirer les fleurs de pruniers ou de cerisiers, goûter la fraîcheur du soir, contempler les premières neiges, ou surprendre l'envol des grues ou des oies sauvages sont autant d'occasions de longs voyages ou de simples promenades.
Hokusai et Hiroshige saisissent cette évolution de la société japonaise, qu'ils transcendent dans leurs magnifiques estampes de fleurs.
Conjuguant réalisme et spiritualité, observation directe et interprétation tout empreinte de shintoïsme et de bouddhisme, Hokusai (1760-1849), et Hiroshige (1797-1858) portent à sa perfection la représentation d'une nature magnifiée. Partant tous deux de l'observation de la faune et de la flore, ils en expriment, par des styles différents, la permanence et l'état d'éternel recommencement, en même temps que le caractère fragile et éphémère.
Aucun grand maître de l'estampe n'a capturé aussi bien l'âme de la nature japonaise qu'Hokusai. Pour Edmond de Goncourt, c'est « le peintre universel qui, avec le dessin le plus vivant, a reproduit l'homme, la femme, l'oiseau, le poisson, l'arbre, la fleur, le brin d'herbe [...] qui a fait entrer, en son oeuvre, l'humanité entière de son pays ».
Ces deux grands noms de l'estampe vont inspirer nombre d'artistes, ceux notamment du mouvement shin-hanga (« nouvelles gravures »), tels Imao Keinen (1845-1924) ou Ohara Koson (1877-1945), qui vont à leur tour célébrer les fleurs et la nature, et se passionner pour leurs plus infimes variations, puisant dans leurs formes et leurs textures une formidable source d'inspiration graphique Cette sélection des plus belles estampes dédiées aux fleurs ne se veut pas simplement descriptive mais elle révèle comment les artistes les rêvent, les fantasment et leur donnent une force symbolique propre. Les fleurs deviennent ainsi l'expression des émotions, mais aussi celle d'un rapport profond avec la nature, plus que jamais au coeur des questionnements actuels. -
Les saisons par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Amélie Balcou
- Éditions Hazan
- 7 Novembre 2018
- 9782754114905
Grands voyageurs et passionnés de nature, Hokusai (1760-1849) et Hiroshige (1797-1858) ont révolutionné l'art de l'estampe japonaise dès la fin du xviiie siècle, en portant à son apogée le genre du paysage. Peuplant leurs vues de scènes de la vie quotidienne, ils se sont largement appropriés le thème des saisons, au coeur de la pensée japonaise depuis la fin de la période Yamato (250-710). Dès le vie siècle, les poètes s'emparent du sujet en lui associant une iconographie propre : la floraison des cerisiers devient le grand symbole du printemps et le soleil celui de l'été. L'automne appelle à la contemplation des feuilles d'érables et de la lune. L'hiver vient avec les premières neiges... Les artistes, largement influencés par le modèle chinois, s'approprieront ensuite cette vision simplifiée du cycle de la nature. Dès l'époque de Heian (794-1185) émergent de nouveaux genres liés au cycle de la nature, comme les peintures des quatre saisons, des douze mois de l'année et des lieux célèbres. Toutefois, c'est à l'époque d'Edo (1600-1868) que le thème de la nature connaît son plus grand succès avec l'estampe, et plus particulièrement avec le paysage, propice à la représentation des saisons. Avec les illustres Hokusai et Hiroshige en chefs de file, les artistes du paysage capturent toutes les variations de la nature, s'attachent aux scènes enneigées comme aux jardins de cerisiers ensoleillés, aux promeneurs luttant contre la pluie ou admirant les feuilles d'érables rougeoyantes. Ce genre leur survivra, au Japon mais également en Occident où il aura une influence considérable sur l'oeuvre des impressionnistes. Il renaîtra au début du xxe siècle, avec les derniers grands maîtres japonais du paysage et de l'estampe, et Hasui (1883-1957) qui s'attacha autant qu'Hokusai et Hiroshige à la représentation des saisons. Désormais, l'immuable cycle de la nature se fond dans un paysage moderne, bouleversé par les grands changements de la seconde moitié du xxe siècle. Hasui réactualise ce thème intemporel, encore aujourd'hui au coeur des préoccupations du Japon d'aujourd'hui.
Ce petit coffret met à l'honneur ce sujet si cher aux Japonais en proposant une sélection des plus célèbres estampes, issues de l'oeuvre des plus grands artistes du paysage, de l'époque d'Hokusai à celle d'Hasui, et en les accompagnant d'un livret explicatif. -
Hokusaï ; le fou de dessin (nouvelle édition 2014)
Henri-Alexis Baatsch
- Éditions Hazan
- 8 Octobre 2014
- 9782754107839
Hokusaï : La vague bleue couronnée d'écume qui s'élève monstrueuse au large du mont Fuji, le célèbre volcan magnifié et réinventé par l'artiste dans toutes les nuances des points de vue, des saisons et de la peinture, les ponts bizarres, les cascades du Japon, les contorsions, les costumes, les gestes, les respirations des hommes, des femmes, des paysans, des citadins, des guerriers des artisans, les chevaux qui s'élancent, les oiseaux, les insectes, les poissons presque vivants sur le tissu où ils sont peints, les innombrables dessins d'imagination ou les croquis saisis sur le vif de la Manga, ce recueil de faits et de formes vus ou improvisés au fil des jours...
Avec cette oeuvre de plus de 30 000 dessins et peintures, Hokusaï (1760 - 1849) a été l'artiste le plus prolifique, le plus varié et sans conteste le plus créateur de l'ancien Japon. Génie universel pour tout ce qui était dessin et peinture en son temps, il a pratiqué tous les genres de l'ukiyo-e, les « images du monde flottant » comme se plaisaient à dire ses contemporains pour parler de leurs plaisirs et de leur quotidien.
L'ouvrage retrace la carrière de cet enfant d'un district populaire de l'ancien Tokyo qui s'appelait alors Edo, et l'atmosphère si particulière de cette grande ville et de la vie japonaise quand le Japon, fermé aux étrangers, développait en vase clos une culture puissamment originale. Devenu l'un des grands maîtres de l'estampe, le « fou de dessin » comme il s'appelait lui-même, a été redécouvert par les Impressionnistes et par les esthètes de la fin du XIXe siècle. Il est resté depuis l'une des plus grandes et, par sa personnalité, l'une des plus attachantes figures de l'art universel. -
Hokusai ; les trente-six vues du mont Fuji
Amélie Balcou
- Éditions Hazan
- 7 Novembre 2018
- 9782754110518
L'intégrale des 36 vues du Mont Fuji, comprenant les dix estampes supplémentaires commandées par l'éditeur d'Hokusai suite au succès de cette série.
« Si seulement les cieux pouvaient m'accorder encore dix ans... Si seulement les cieux pouvaient m'accorder encore cinq ans, je deviendrais un grand artiste. » En formulant ainsi ces voeux à la fin de sa vie, Hokusai (1760-1849), aujourd'hui considéré comme le plus célèbre artiste de son époque, exprime son éternel quête de la perfection.
Au début des années 1830, il entreprend sa suite colorée des Trente-six vues du mont Fuji, et parvient ainsi à l'apogée de sa carrière. Consacrée tout entière au paysage, la série présente le mont Fuji selon une multitude de points de vue et de cadrages. Voyageur infatigable, Hokusai, passionné de nature, explore toutes les facettes du volcan. Parfois solitaire et majestueuse, ou esquissée dans un horizon lointain, en grande spectatrice du monde des hommes, la montagne sacrée est inébranlable malgré les saisons et le temps. Mais elle n'est pas le seul élément d'observation : le peuple, dans toute sa diversité, s'affaire, occupé à toute sorte d'activités quotidiennes, parfois en symbiose avec son environnement, paisible et bienfaisant, ou au contraire, en prise avec une nature souveraine, magnifique et impitoyable, comme pour La Grande Vague de Kanagawa. Il capture dès lors l'instantané, l'éphémère, mais également l'éternel. La nature, quant à elle, demeure et se renouvelle sans cesse sous l'égide de son grand souverain, l'immuable mont Fuji à la cime enneigée. Créatif, Hokusai joue avec la couleur, et notamment avec le bleu de Prusse, pigment artificiel importé de Hollande depuis peu, plus intense et profond que les bleus naturels traditionnellement utilisés. Le maître s'amuse des effets d'atmosphère, de l'anecdotique, et allie la tradition picturale japonaise, largement influencée par le modèle chinois, à la perspective occidentale. Le succès de ces estampes est considérable et popularise le genre du paysage. Dès lors, l'éditeur d'Hokusai lui commande dix nouvelles planches, Le Fuji vu de l'autre côté. C'est donc une intégrale de quarante-six estampes au total qui est reproduite dans ce coffret, accompagné d'un livret explicatif décrivant chacune des estampes de la suite la plus célèbre du grand maître japonais. -
Le paradigme de l'art contemporain : structures d'une révolution artistique
Nathalie Heinich
- Gallimard
- Bibliotheque Des Sciences Humaines
- 20 Février 2014
- 9782070139231
Dans un article paru en 1999 dans Le Débat, Nathalie Heinich proposait de considérer lart contemporain comme un genre de lart, différent de lart moderne comme de lart classique. Il sagissait den bien marquer la spécificité un jeu sur les frontières ontologiques de lart tout en accueillant la pluralité des définitions de lart susceptibles de coexister. Quinze ans après, la "querelle de lart contemporain" nest pas éteinte, stimulée par lexplosion des prix, la spectacularisation des propositions et le soutien dinstitutions renommées, comme lillustrent les "installations" controversées à Versailles.
Dans ce nouveau livre, l'auteur pousse le raisonnement à son terme : plus quun "genre" artistique, lart contemporain fonctionne comme un nouveau paradigme, autrement dit "une structuration générale des conceptions admises à un moment du temps", un modèle inconscient qui formate le sens de la normalité.
Nathalie Heinich peut dès lors scruter en sociologue les modalités de cette révolution artistique dans le fonctionnement interne du monde de lart : critères dacceptabilité, fabrication et circulation des uvres, statut des artistes, rôle des intermédiaires et des institutions... Une installation, une performance, une vidéo sont étrangères aux paradigmes classique comme moderne, faisant de lart contemporain un objet de choix pour une investigation sociologique raisonnée, à distance aussi bien des discours de ses partisans que de ceux de ses détracteurs.
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Pour une esthétique de l'émancipation : produire les lignées d'un art queer
Isabelle Alfonsi
- B42
- 20 Septembre 2019
- 9782490077137
Dans Pour une esthétique de l'émancipation, Isabelle Alfonsi emprunte à la philosophe Geneviève Fraisse le concept de « lignée » et exhume des pratiques artistiques du passé, afin de faire émerger une lecture féministe et queer de l'art contemporain. Ce texte cherche à montrer comment l'écriture de l'Histoire de l'art avec un grand H a minoré l'importance des engagements affectifs des artistes, rendant ainsi inopérante la portée politique de leurs oeuvres. Les pratiques de Claude Cahun ou Michel Journiac sont ainsi replacées dans le contexte du militantisme de défense des droits des homosexuel-le-s de leurs époques respectives. L'histoire du minimalisme états-unien est revisitée à travers ses figures les plus périphériques afin de lire Lynda Benglis et ses productions des années 1970 comme les premières représentations d'un féminisme pro-sexe, comprendre Lucy Lippard à travers le prisme de la formation d'une critique sociale radicale et féministe ou encore de voir l'expression de subjectivités féminines dans les recherches filmiques d'Yvonne Rainer. Isabelle Alfonsi entend ainsi participer à l'écriture d'histoires de l'art plurielles, incarnées et affectives, et met l'accent sur l'importance du contexte social, politique et personnel dans l'interprétation des oeuvres.
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" le moderne dédaigne d'imaginer " disait mallarmé.
Poètes, peintres, dramaturges ou ingénieurs voulaient alors mettre l'union de la forme et de l'acte à la place de la vieille dualité de la réalité et de l'image. la vie en eût été révolutionnée. nos contemporains ne croient plus en la révolution et chantent à nouveau, fût-ce au passé, le culte de l'image : éclair sublime sur la toile, punctum de la photographie ou plan-icône. l'image devient la présence sensible de l'autre : verbe devenu chair ou marque du dieu irreprésentable.
A l'une et l'autre vision jacques rancière oppose la nature composée, hétérogène, de ce que nous appelons des images. celles-ci ne sont ni des copies ni des présences brutes, mais des opérations singulières, redistribuant les rapports du visible, du dicible et du pensable. a l'exemple de la phrase-image de godard, étudiée ici, qui superpose un plan de film noir, une image de l'extermination des juifs et un discours de philosophe, ce livre analyse les liens méconnus qui unissent symbolisme poétique et design industriel, fictions du xixe siècle et témoignages sur les camps ou installations de l'art contemporain.
Un même projet anime ces parcours croisés : libérer les images des ombres théologiques pour les rendre à l'invention poétique et à ses enjeux politiques.
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De 1960 aux années 1990, Fellini a noté ses rêves et a dessiné ce qu'il avait : scènes érotiques, de la vie quotidienne, relatives au cinéma, etc. Reproduction en fac-similé du manuscrit original.
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Les femmes célébrées par les grands maîtres de l'estampe
Amélie Balcou
- Éditions Hazan
- 6 Novembre 2019
- 9782754111096
Ce coffret met à l'honneur le thème des femmes et de leur beauté, si important dans l'art japonais, à travers une sélection des plus célèbres estampes du genre ancestral des bijin-ga (« images de belles femmes »).
Après un siècle de guerres civiles, l'époque d'Edo (1600-1868) s'ouvre sur une période de relative paix et de stabilité sociale et voit l'apparition d'une nouvelle bourgeoisie urbaine et marchande : les chônin. Ces derniers s'enflamment pour les portraits de belles femmes et les héros de la littérature et du kabuki.
La femme séduit alors les artistes qui répondent à cet engouement et se lancent avec ferveur dans l'art des bijin-ga, la représentant dans toutes ses incarnations (courtisane, jeune fille, mère de famille, poétesse célèbre...) et selon une multitude d'attitudes : se coiffant, se prélassant dans son intérieur, s'adonnant à l'art floral, jouant aux cartes ou encore observant la floraison des cerisiers (hanami)...
Véritable célébration de la femme, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon près d'une centaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise : de Utamaro, Eisui et Eishi à Hokusai, sans oublier Eizan, Kunisada et Yoshitoshi, ces estampes subliment les visages, les gestes et la beauté féminine. Coloris délicats ou motifs exubérants des kimonos, délicatesse des coiffures et richesse des parures révèlent la virtuosité et le raffinement de ces artistes intemporels.
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Hiroshige, paysages célèbres des soixante provinces du Japon
Anne Sefrioui
- Éditions Hazan
- 6 Novembre 2019
- 9782754111102
Né à Edo, l'ancienne Tokyo, Hiroshige (1798-1858) entre à quatorze ans chez un artiste réputé, Utagawa Toyohiro, qui a joué un rôle déterminant dans le développement de la peinture de paysage au Japon. Brillant disciple, Hiroshige révèle un don pour exprimer la beauté de la nature, et c'est avec la série d'estampes des Cinquante-trois stations sur la route du Tokaïdo qu'il accède brusquement à la notoriété en 1833-1834. Dès lors, il impose, avec son aîné Hokusai (1760-1849), comme l'une des deux grandes figures de l'ukiyo-e, ce mouvement artistique de l'ère d'Edo (1603-1868) qui va s'intéresser aux nouveaux centres d'intérêt d'une bourgeoisie urbaine et marchande en plein essor.
Le premier grand succès de Hiroshige l'incite à multiplier les recueils de sites célèbres, d'autant plus que la demande est grandissante. À partir des années 1830, en effet, la nouvelle bourgeoisie se passionne pour les voyages d'agrément, et les estampes permettent de fixer le souvenir de lieux visités, ou tout simplement de rêver.
Le style de Hiroshige s'impose d'emblée en raison de l'émotion poétique qui se dégage de ses oeuvres, de ses savants dégradés de couleurs, et de la présence dans ses gravures du peuple japonais. Dans la seconde partie de sa carrière, Hiroshige innove de façon magistrale en abandonnant le format horizontal au profit du vertical, un choix qui lui permet des cadrages surprenants et avec des points de vue plongeants d'une grande audace. Les Paysages célèbres des soixante provinces du Japon, publiés entre 1853 et 1856, à la fin de la vie de l'artiste, en offrent des exemples magnifiques. L'eau, omniprésente dans cette série, s'impose par ses bleus aux mille nuances, justifiant une fois de plus le surnom du maître, « Hiroshige le bleu ». -
L'Art contemporain en France
Catherine Millet
- Flammarion
- Beaux Livres Flammarion
- 12 Octobre 2005
- 9782080114723
Etudie l'histoire des mouvements artistiques apparus en France depuis 1965 et analyse leurs caractéristiques.
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Les demoiselles de Vienne
Pierre La Police, Julien Carreyn
- Cornélius
- Raoul
- 21 Novembre 2008
- 9782915492569
Du chapeau de Gutenberg au gâteau de foie, sans oublier les attelets au marasquin, Les Demoiselles de Vienne offre au lecteur une farandole de recettes savoureuses. Usant des techniques les plus sophistiquées du dessin et de la photographie, Pierre La Police et Julien Carreyn nous mettent l'eau à la bouche autant qu'ils nous régalent les yeux.
Dans un pays où mâcher, ingurgiter et digérer la chair d'animaux morts constitue le summum de l'art de vivre, ce livre de cuisine avant-gardiste rappelle à point nommé que l'homme est avant tout boyaux et machine à merde, et la création artistique une forme exaltée du transit intestinal. Placé sous le double patronage de Mathiot (Ginette) et Picasso (Pablo), cet album vient tout naturellement prendre sa place dans le grand mouvement de l'art contemporain, entre le pâté et le fromage.
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Les mondes de l'art (édition 2010)
Howard saul Becker
- Flammarion
- Champs Arts
- 18 Septembre 2010
- 9782081245648
Howard S. Becker analyse la production de toute oeuvre d'art comme une action collective. L'artiste est au centre d'une chaîne de coopération liant tous ceux qui, à des titres divers, concourent à l'existence de l'oeuvre. Il se réfère à des créateurs du passé ou de son temps ; il mobilise des fabricants de matériels, des collaborateurs, des intermédiaires diffusant l'oeuvre, des critiques, des théoriciens, des fonctionnaires pour soutenir ou censurer l'activité créatrice, des publics. Tous agissent sur la base de conventions communes qui s'incarnent dans des savoirs, des techniques, des habitudes de travail et des catégories de perception. L'oeuvre apparaît ainsi dans le mouvement de sa genèse matérielle et cognitive : elle est empreinte des multiples décisions et interprétations qui font du «monde de l'art» tout entier son «auteur».
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Le jeu des fleurs ; hanafuda
Véronique Brindeau, Frédéric Clément
- Picquier
- 17 Octobre 2008
- 9782809700596
Il existe au japon un jeu de cartes, au xvie siècle, appelé hanafuda.
Un jeu dans lequel il n'y a ni roi ni reine, mais des iris, des cerisiers et des saules, et aussi des poèmes et des légendes, qui ne sont pas écrits mais que les motifs de fleurs d'arbres, associés à la pleine lune ou à un cerf, font aussitôt surgir à la mémoire de tous les japonais. c'est une véritable mémoire collective des saisons et de la poésie la plus ancienne qui se transmet ainsi, comme un herbier merveilleux révélant tout un réseau de paysages familiers et de référence littéraires.
Un jeu très populaire, auquel on joue en famille, particulièrement au nouvel an, si unanimement apprécié des japonais qu'une petite société se constitua tout exprès pour le développer. cela se passait en 1889, et ce fut le premier jeu de la maison nintendo.
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Construire un Matrimoine de la BD : Créations, mobilisations et transmissions des femmes dans le neuvième art, en Europe et en Amérique
Marys Renné Hertiman, Camille de Singly
- Les presses du réel
- 29 Mai 2024
- 9782378964672
eut-on encore raconter l'histoire de la bande dessinée sans parler des femmes qui y ont contribué ? Pourtant, jusqu'à tout récemment encore, les « Maîtres du neuvième art » étaient des hommes, occultant ainsi l'apport des créatrices.
L'ambition de cet ouvrage est de restituer aux créatrices de BD la place qui leur revient, et de repenser l'histoire du neuvième art en s'attachant à des trajectoires, des sujets et des oeuvres silenciés. S'appuyant sur les recherches menées par le groupe de travail « Les Bréchoises » en 2020-2022, le livre offre de multiples ressources permettant de dégager les contours d'un matrimoine de la BD en Europe et dans les Amériques, depuis le XIXe siècle jusqu'à la période contemporaine. Consacré à l'évolution esthétique, discursive, politique et genrée, il met ainsi en lumière le travail des coloristes, dessinatrices, éditrices et scénaristes ayant contribué à ce médium. Leur présence dans le champ professionnel de la BD en France, en Espagne, au Canada, aux États-Unis, en Allemagne, en Argentine, au Mexique, au Brésil et en Belgique constitue un héritage vaste et complexe dont les composantes, contrairement aux idées reçues, se comptent par centaines. Dès lors, l'ouvrage invite à relire l'histoire de cette forme d'expression dans une approche inclusive et transversale qui traverse les siècles et les espaces. -
Sailor, la colère de l'agneau" est une création originale de Raphael Federici, un artiste franco-camerounais né en 1986 à Aix-en-Provence. Anciennement connu sous le pseudonyme de Paris Sketch Culture (PSC), il est aujourd'hui une figure marquante de la scène artistique contemporaine. Son oeuvre est le reflet de l'esprit libre et sans limites de la génération Y, mêlant l'art urbain à des messages profonds et universels. Raphael a établi sa base en Provence, une région riche en art et en histoire, mais son influence et son travail s'étendent bien au-delà, à l'échelle mondiale. Il est constamment à la recherche de nouveaux espaces pour exprimer son art et partager ses histoires. Son talent artistique se manifeste à travers un dialogue avec ses contemporains, cherchant à être la voix de sa génération à travers le langage universel de l'art urbain. Il combine des techniques traditionnelles avec des éléments plus modernes et underground, créant ainsi une fusion qui parle à la fois de tradition et de modernité. epuis 2012, Raphael se consacre à la peinture et parcourt le monde, s'inspirant de chaque nouvelle aventure. Son style, qu'il nomme néo-pop-expressionnisme, flirte avec l'afro-futurisme et explore de nouvelles frontières d'identité et d'existence. Son travail est un mélange de classique et de contemporain, d'héritage et d'identité fluide, faisant de lui un pilier de l'expression artistique moderne. Le personnage de Sailor est au coeur de son oeuvre. Peint de manière quasi obsessionnelle depuis 2013, Sailor est devenu indissociable de l'artiste. Ce marin solitaire symbolise la résistance contre une société dystopique qu'il ne reconnaît plus. Pour Raphael, Sailor est un alter-égo qui parle ouvertement là où lui-même serait plus réservé. Les faiblesses de l'artiste deviennent les forces de Sailor, et vice versa. Sailor représente l'archétype du citoyen qui s'insurge contre une société qui a perdu ses valeurs fondamentales. Le récit se déroule dans un monde tombé sous une dictature sanitaire mondiale. Sailor, le protagoniste, est un marin en quête de liberté et d'authenticité, naviguant à la recherche de lieux préservés où il peut s'évader et se perdre dans la poésie et l'imagination. Son périple est incertain, mais il est déterminé à trouver son chemin loin de "Babylone", le coeur de l'humanité 2.0. Raphael Federici offre ainsi une oeuvre qui est à la fois une exploration artistique et une réflexion sur notre société, invitant à repenser les frontières entre les genres et les médiums artistiques. **Sailor, la colère de l'agneau** n'est pas une simple bande dessinée, mais un véritable roman illustré où l'art et la narration se rencontrent de manière inédite. Raphael, avec son style unique, nous plonge dans une aventure où le texte et l'illustration se relaient pour donner vie à une histoire captivante. Dans ce récit, nous suivons Sailor, un personnage complexe et tourmenté, en quête de rédemption et de justice. Son voyage est parsemé d'épreuves et de rencontres marquantes qui le poussent à affronter ses propres démons. Le style graphique évolue au fil des pages, immergeant le lecteur dans l'univers artistique riche et varié de Raphael. Plongez dans cette oeuvre où chaque page est une découverte, chaque illustration une émotion, et chaque mot une invitation à explorer les profondeurs de l'âme humaine.
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Ces photographies d'identité judiciaire, prises au cours des arrestations, constituent une galerie de portraits de voyous et montrent leurs tatouages, slogans, souvenirs, pensées et dessins qui témoignent de leur vie marginale, entre détention et exclusion sociale. L'ouvrage raconte l'histoire de cette pratique et décrypte les marques de reconnaissance des motifs.
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« Ce livre d'images est un hommage à mon père. Pour le composer, il m'a fallu accepter qu'il ne soit pas l'idole que sa mort avait créée. Tout est contradictoire dans la quête que j'ai entreprise. Je cherche mon père et c'est moi que je trouve. »
Tomi Ungerer
Tomi le caustique, Tomi le fantasque, exilé d'Alsace mais toujours en train d'y revenir, Tomi le pudique, se fait ici grave et tendre pour se souvenir de son père très tôt disparu et lui faire l'hommage d'un livre. De père en fils, magnifiquement illustré par les oeuvres de Théo Ungerer, horloger de la cathédrale de Strasbourg et artiste aux multiples talents, est un album de famille qui se feuillette comme un magnifique livre d'art, comme un voyage en images dans la douce Alsace, comme le délicat ouvrage que forme la mémoire d'un enfant en quête de son père.
Ce rendez-vous entre Tomi-le-fils et Théo-le-père, en renvoyant aux racines mystérieuses de la création artistique, apporte un éclairage sensible et puissant sur l'art de Tomi Ungerer. Un art dont quelques-unes des plus lumineuses facettes sont déployées vers le paradis perdu de l'enfance.
Paru en 2002, ce livre que Tomi Ungerer (1931-2019) a consacré à son père Théo (1894-1935) a été rapidement épuisé. Il faisait partie des trésors enfouis des éditions La Nuée Bleue. Alors que le grand artiste international a entretemps rejoint son père, voici ce livre à nouveau disponible, enrichi d'une postface de Thérèse Willer, conceptrice et conservatrice en chef honoraire du Musée Tomi Ungerer - Centre international de l'illustration à Strasbourg, et l'une des plus proche et meilleure connaisseuse de l'oeuvre de Tomi Ungerer. -
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Nos photos ont été sélectionnées avec le plus grand soin.
Elles sont garanties sans retouche et sans recadrage. Les légendes n'ont pas été modifiées. Pour assurer une plus grande lisibilité, l'ensemble est agrandi à 140 %
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- Une des plus belles célébrations de la femme par Utamaro. L'exemplaire conservé par le musée du Cinquantenaire, à Bruxelles, a été considéré par les spécialistes japonais comme le plus beaux qui soit conservé. De même que les autres planches de la même collection gravée d'après Utamaro qui sont présentées ici accompagnées de leur commentaire.
L'ouvrage est cousu sous reliure asiatique, avec emboîtage, comprenant 12 planches et un livret relié à la japonaise Maître de l'ukiyo-e, Utamaro (1753-1806) a été l'artiste japonais le plus célèbre pour sa célébration de la femme sous tous ses aspects et toutes ses fonctions : mère, épouse, employée de salon de thé et courtisane. Les modèles de beautés de l'époque d'Edo les plus vantés étaient souvent élues parmi les courtisanes et les femmes des maisons de thé. Utamaro a su comme personne détailler les atours et les gestes intimes du monde féminin : femmes à la toilette, en déshabillé, en train de papoter ou de rêver. Parmi les suites consacrées par l'artiste au sexe féminin, nulle n'approche par la finesse du trait et la richesse des couleurs celle des douze heures des maisons vertes (ou maisons closes). L'exemplaire conservé par le musée du Cinquantenaire, à Bruxelles, a été considéré par les spécialistes japonais comme le plus beaux qui soit conservé. De même que les autres planches de la même collection gravée d'après Utamaro qui sont présentées ici accompagnées de leur commentaire. -
Encore un singulier événement à L'Association, qui publie en hors-collection le livre des images que Kiki et Loulou Picasso, les deux figures de proue du groupe Bazooka, ont recommencé à faire ensemble en 2008. Non seulement ils n'avaient pas dessiné ensemble depuis près de trente ans, mais c'est aussi pour eux les retrouvailles avec le papier et les techniques manuelles, après des années de travaux à la tablette graphique. Renouant avec la démarche et l'esthétique de Bazooka, Kiki et Loulou Picasso ont décidé de donner suite à leur série d'images intitulée Les Animaux malades parue dans l'hebdomadaire BD des Editions du Square en 1978. Une quarantaine de nouveaux diptyques agrémentés de textes et slogans composeront ce livre, qui comportera en annexe l'intégralité de Les Animaux malades. Le livre accompagnera une exposition montée par Arts Factory en juin 2009. Et pour parfaire l'événement, la maquette du livre sera créée par Etienne Robial, comme à la grande époque du Bazooka 30 x 40 de Futuropolis (le seul, le vrai).