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Que s'est-il passé ? Pourquoi avons-nous immolé aussi vite nos libertés, au nom de la lutte contre le virus ? Nous avons renoncé à nous déplacer, à manifester, à nous exprimer, à nous cultiver, à travailler même. Nous avons placé la santé au-dessus de tout, et percevons aujourd'hui le prix à payer. Nous avons sacrifié à la vie biologique toutes les autres vies - économique, sociale, culturelle, sportive, amicale... - et découvrons désormais l'étendue des dégâts. Abandonnés à la « servitude volontaire », nous avons accepté les oukases du gouvernement, des médecins, de l'administration. Nous avons respecté les couvre-feux et rempli nos attestations. Nous avons surtout cédé à la peur, celle de la mort et celle du gendarme. Nous avons oublié que vivre, c'est prendre des risques.
En notre obéissance au nouvel ordre sanitaire, dans un choix collectif, nous avons préféré la sécurité des vieux à l'avenir des jeunes. Humanisme ou aveuglement, cet arbitrage aux apparences altruistes dissimule la dictature d'une génération dorée, celle des « baby-boomers ». L'épidémie cache aussi une guerre des générations.
Face à toutes ces petites tyrannies, nous ne nous sommes pas révoltés, nous n'avons presque pas résisté, nous avons à peine râlé. Le moment est donc venu de réfléchir.
Christophe Barbier est journaliste politique. Ancien élève de l'École normale supérieure, il est nommé rédacteur en chef du service politique de L'Express, en 1996, puis directeur de la rédaction en 2006. Aujourd'hui éditorialiste politique pour BFMTV et Actu J, Christophe Barbier est par ailleurs comédien et critique dramatique. -
XXI (Vingt-et-un) : l'information grand format. 198 pages de reportages. 100% de création, 0% de publicité.
Combler un manque.
L'écume de l'actualité au jour le jour est disponible partout, gratuitement à tout moment et sous toutes les formes. Mais la curiosité des lecteurs, leur besoin de compréhension n'est pas satisfait. Le mensuel américain Atlantic Monthly a étudié en décembre dernier les fonctions « articles les plus envoyés », disponibles sur les sites des grands quotidiens. Résultat : « Les lecteurs plébiscitent les articles qui offrent une plus value, quelque chose qui n'est pas disponible ailleurs. Ils apprécient une enquête en profondeur, un récit prenant, un point de vue décalé qui, même dans la blogosphère (voire particulièrement dans la blogosphère), ne se trouve qu'au compte-goutte. Ce sont des articles bien écrits, sur des histoires fortes, personnelles, lues nulle part et qui surprennent les lecteurs ».XXI répond à cette aspiration.
Parier sur le grand format.
Les anglo-saxons appellent le « narrative writing », ce journalisme de récit, qui prend le temps d'aller voir et qui emporte le lecteur dans la lecture. En 1979, le jeune Bill Bufford a repris une antique revue universitaire anglaise, Granta, qui tirait à 1.800 ex. Il sentait que les lignes du monde étaient en train de bouger. Il a envoyé des journalistes et des écrivains dans les usines ou les banlieues de Margaret Thatcher, en Chine, au Venezuela ou en Roumanie. Les ventes se sont envolées. Et de ce creuset sont sortis Salman Rushdie, Hanif Kureishi et tant d'autres.
Après le 11 septembre 2001, le mensuel Vanity fair, a opéré une révolution similaire : il compte désormais plus de correspondants de guerre que de chroniqueurs de mode. Les exemples étrangers de « narrative writing » sont nombreux, depuis The New Yorker jusqu'aux quotidiens espagnols El Pais et El Mundo.
Rassembler les genres.
XXI rassemble des auteurs qui veulent se confronter au réel, quel que soit leur mode d'expression. Le talent n'a pas de passeport. Les lignes de frontière ont explosé entre le roman, la bande dessinée, le polar, la photographie, le documentaire et le journalisme.
Persépolis est une BD autobiographique, devenue un film d'animation qui a permis à des millions de gens de comprendre la révolution iranienne. Michaël Moore a obtenu la Palme d'or à Cannes pour son documentaire sur Georges W. Bush. La trilogie policière Millénium dont le succès submerge l'Europe raconte l'aventure d'un mensuel indépendant en Suède qui lutte contre la délinquance financière et de l'extrême droite.
De grands dessinateurs de BD comme Jean-Philippe Stassen, Jacques Ferrandez, Joe Sacco sont de l'aventure de XXI, tout comme des romanciers à l'image d'Emmanuel Carrère, d'anciens journalistes devenus écrivains comme Sorj Chalandon, Denis Robert ou Jean Rolin, des freelances comme Judith Perrignon, Armelle Vincent ou Maria Malagardis des signatures de quotidiens comme Jean-Pierre Perrin, Laure Mandeville, Philippe Lançon ou Colette Braeckman, des photo reporters comme Carl de Keyzer de Magnum.
Le seul impératif est d'aller sur place, prendre le temps, rendre compte, en captivant le lecteur.
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Hergé aimait l'art du XXe siècle.
Fin connaisseur, il appréciait l'art abstrait mais également l'art africain. Sa collection témoigne de son goût pour l'abstraction géométrique et lyrique, mais aussi pour le pop art et des artistes tels que Poliakoff et Fontana. Les photos d'André Soupart, pour la plupart totalement inédites, permettent de découvrir cette collection. Au cours d'un tête-à-tête sympathique, Hergé présente , " ses " oeuvres avec passion mais également avec humour, n'hésitant pas à prendre la pose et à se prêter à la mise en scène.
Ces images exceptionnelles sont commentées par Pierre Sterckx, l'ami et le conseiller artistique d'Hergé. Son texte mêle souvenirs vécus, anecdotes révélatrices de l'homme Hergé et réflexions sur l'art.
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Combler un manque.
L'écume de l'actualité au jour le jour est disponible partout, gratuitement à tout moment et sous toutes les formes. Mais la curiosité des lecteurs, leur besoin de compréhension n'est pas satisfait. Le mensuel américain Atlantic Monthly a étudié en décembre dernier les fonctions « articles les plus envoyés », disponibles sur les sites des grands quotidiens. Résultat : « Les lecteurs plébiscitent les articles qui offrent une plus value, quelque chose qui n'est pas disponible ailleurs. Ils apprécient une enquête en profondeur, un récit prenant, un point de vue décalé qui, même dans la blogosphère (voire particulièrement dans la blogosphère), ne se trouve qu'au compte-goutte. Ce sont des articles bien écrits, sur des histoires fortes, personnelles, lues nulle part et qui surprennent les lecteurs ».XXI répond à cette aspiration.
Parier sur le grand format.
Les anglo-saxons appellent le « narrative writing », ce journalisme de récit, qui prend le temps d'aller voir et qui emporte le lecteur dans la lecture. En 1979, le jeune Bill Bufford a repris une antique revue universitaire anglaise, Granta, qui tirait à 1.800 ex. Il sentait que les lignes du monde étaient en train de bouger. Il a envoyé des journalistes et des écrivains dans les usines ou les banlieues de Margaret Thatcher, en Chine, au Venezuela ou en Roumanie. Les ventes se sont envolées. Et de ce creuset sont sortis Salman Rushdie, Hanif Kureishi et tant d'autres.
Après le 11 septembre 2001, le mensuel Vanity fair, a opéré une révolution similaire : il compte désormais plus de correspondants de guerre que de chroniqueurs de mode. Les exemples étrangers de « narrative writing » sont nombreux, depuis The New Yorker jusqu'aux quotidiens espagnols El Pais et El Mundo.
Rassembler les genres.
XXI rassemble des auteurs qui veulent se confronter au réel, quel que soit leur mode d'expression. Le talent n'a pas de passeport. Les lignes de frontière ont explosé entre le roman, la bande dessinée, le polar, la photographie, le documentaire et le journalisme.
Persépolis est une BD autobiographique, devenue un film d'animation qui a permis à des millions de gens de comprendre la révolution iranienne. Michaël Moore a obtenu la Palme d'or à Cannes pour son documentaire sur Georges W. Bush. La trilogie policière Millénium dont le succès submerge l'Europe raconte l'aventure d'un mensuel indépendant en Suède qui lutte contre la délinquance financière et de l'extrême droite.
De grands dessinateurs de BD comme Jean-Philippe Stassen, Jacques Ferrandez, Joe Sacco sont de l'aventure de XXI, tout comme des romanciers à l'image d'Emmanuel Carrère, d'anciens journalistes devenus écrivains comme Sorj Chalandon, Denis Robert ou Jean Rolin, des freelances comme Judith Perrignon, Armelle Vincent ou Maria Malagardis des signatures de quotidiens comme Jean-Pierre Perrin, Laure Mandeville, Philippe Lançon ou Colette Braeckman, des photo reporters comme Carl de Keyzer de Magnum.
Le seul impératif est d'aller sur place, prendre le temps, rendre compte, en captivant le lecteur.
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Sommaire :
Bienvenue chez Muguabe Philippe de Dieuleveult : Les crocodiles du Zaïre Les bottes blanches de Lucilia Aux sources du "polar nordique" Maladies à vendre Le diamant aux trousses Les enfants du Mahatma
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Comme l'année dernière avec Les maisons de l'Islam, XXI livre dans un hors-série annuel.
12 récits, un portfolio et une bande dessinée qui racontent ces hommes et ces femmes qui vivent ailleurs que là où ils sont nés.
Le dossier sera consacré aux déracinés, un prêtre africain en Normandie, une jeune femme née au Cap-Vert, mule en France, et une société de domiciliation parisienne pour jeunes entrepreneurs africains.
La BD sera signée Hyppolyte et racontera le plus grand centre touristique d'Afrique de l'ouest, près de Dakar.
De l'Afghanistan à la Chine, en passant par les États-Unis et le Sénégal, XXI part à la rencontre de ces destins uniques.
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Tout le monde en parle, mais qui connaît vraiment le pangolin? Qualifié par Desproges d'«artichaut à pattes», cet adorable petit animal a beaucoup à nous apprendre, et on verra dans ce livre:
- qu'il ne faut pas se fier aux apparences (le pangolin est plus proche du chat que du lézard), - que la solitude a ses vertus (surtout en cas d'épidémie), - comment garder son calme quand le ciel vous tombe sur la tête (et qu'on vous accuse d'avoir causé une pandémie), - et que la différence est une richesse dont il faut prendre soin.Mignon et gentiment sarcastique, un adorable petit livre. -
Une plongée en France avec Emmanuel Carrère qui part raconter Calais, ville où se croise le monde entier : les hommes d'affaire dans le train pour la City, les touristes en partance, les containers et le commerce maritime, les migrants syriens, afghans, érythréens, soudanais.
Et les habitants de Calais qui voient cela au quotidien, et qui sont un peu perdus. Qui ne le serait pas ?
Une enquête sur ces discrets missionnaires de Centrafrique, qui tiennent le pays à bras le corps.
Un récit graphique de Gani Jakupi, Miami sur Cuba .
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Quand Reiser est mort en 1983 (vingt ans en 2003), Hara-Kiri titra : Reiser va mieux, il est allé au cimetière à pied. Reiser n'est jamais arrivé au cimetière, il vit encore : l'humour et le sexe des années 2000 doivent presque tout à ses dessins incontournables. Son Gros Dégueulasse au slip douteux est un mythe contemporain. Ses Copines aux seins rebelles sont toujours aussi affranchies et sexy. Son bestiaire, du rat à l'éléphant, préfiguration du zoo humain, est tordant.
Reiser, d'un trait jaillissant, survolté, inventa le dessin de moeurs. Il jonglait avec les idées et les fantasmes les plus fous. Mais que connaît-on de sa vie, foudroyée par le cancer à 42 ans ? Sait-on qu'il est né (en 1941) d'une mère femme de ménage et d'un père inconnu qu'il soupçonna être un soldat allemand ? Sait-on qu'il pointa comme grouillot aux vins Nicolas avant de vivre la folle aventure d'Hara-Kiri, le journal bête et méchant du Professeur Choron et de Cavanna ? Sait-on que cet anarchiste se passionnait pour les nouvelles énergies et l'architecture ? Et se souvient-on que Reiser, qui passe pour le voyeur le plus drôle des années 1970, fut en amour le charme incarné, l'ami des femmes, mieux, un féministe avant l'heure ?
Jean-Marc Parisis nous entraîne dans le fracas d'une vie en éclats, éclairée par de multiples témoignages et documents. La France de De Gaulle, de Pompidou, de Giscard, défile. La France des Trente Glorieuses, de Mai 68 et de la censure, dont Reiser, ce Céline de la BD, tira le portrait en rigolant. Au fil d'une biographie nerveuse et superbement écrite, on retrouve Coluche, Wolinski, Cabu, le chaudron sensuel de Charlie-Hebdo, une génération libertaire et blagueuse. Reiser a dessiné et colonisé notre imaginaire. Il est éternel. -
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Le jeu de la guerre - releve des positions successives de toutes les forces au cours d'une partie
Becker-Ho/Debord
- GALLIMARD
- 28 Avril 2006
- 9782070776511
En 1965, Guy Debord dépose le brevet d'un Jeu de la Guerre (dit encore Kriegspiel) qu'il avait imaginé dix ans plus tôt. En janvier 1977, il s'associe à Gérard Lebovici pour fonder, à parts égales, une société dont l'objet est la production, la publication et l'exploitation de jeux. Sous la dénomination «Les Jeux stratégiques et historiques», la société publie simultanément en français et en anglais une Règle du «Jeu de la Guerre», et fait réaliser par un artisant quatre (ou cinq) exemplaires du jeu, dont la table (45,5 cm x 36,5 cm) et les pièces ciselées sont en cuivre argenté. C'est en 1987, après la disparition de Gérard Lebovici, que paraîtra, aux Éditions qui portaient son nom, Le Jeu de la Guerre, présenté sous la forme d'un «relevé des positions successives de toutes les forces au cours d'une partie». Un modèle rudimentaire du jeu avait été diffusé dans le même temps. En 1991, par décision de Guy Debord, Le Jeu de la Guerre est mis au pilon avec l'ensemble de ses autres livres publiés. Nous le faisons reparaître dans une nouvelle édition revue, corrigée et augmentée de documents retrouvés, susceptibles d'éclairer le lecteur sur le fondement et la nature spécifique de ce jeu tel que l'a conçu et réalisé son inventeur Guy Debord.
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LE DOSSIER. IDÉES propose son dossier « dessiner tue » sur le dessin de presse toujours menacé, 5 ans après l'attentat de Charlie Hebdo, mais aussi le phénomène des BD intelligentes qui font réfléchir. En avant-première de la biographie de sa femme (Plon, en janvier) portraits et dessins inédits de Tignous, mais aussi la relève : Aurel, Soulcié et Wozniak. Rencontres avec Piotr qui va sortir une BD féroce en janvier 2020 sur Edwy Plenel (planches en exclusivité), Séra le Tardi du Cambodge, Tiphaine Rivière qui réalise une série sur la connerie, et bien d'autres.
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Qui a présenté Babe Ruth à Albert Einstein et pour quelle raison ? Qui était au courant du pacte liant Lee Harvey Oswald et James Earl Ray, de la romance entre Lady Di, du sort de Marilyn Monroe ? Nul autre que Max Vail (né Maxim Valesky à Saint Pétersbourg en 1900, mort à Manhattan en 1999).
Cet intermédiaire de génie évolua dans tous les domaines, aussi bien l'univers de la politique que celui du spectacle, des arts, du sport, du crime ou de la science. J'ai été le témoin du monde, disait-il dans sa grande simplicité. Et pourtant l'homme qui connaissait tous les gens - gardant leurs secrets, remplissant les contrats et n'oubliant jamais l'endroit où les corps étaient enterrés - n'était pratiquement connu de personne.
A travers son journal secret, auquel quatre-vingt-six collages par ordinateur restituent une vie extraordinaire, c'est toute l'histoire secrète du 20e siècle qui nous est offerte. Il vient confirmer des événements longtemps restés à l'état de rumeurs et en révéler d'autres, plus récents et d'autant plus frappants.
Ce sont quelque deux cents personnalités que l'on retrouve au fil de ces pages et leur saga - comique, tragique, ignominieuse, épique ou bizarre - brosse un tableau étrange et fascinant des désirs occultes et des obsessions de notre époque. Une contribution unique au deuxième millénaire.