Dans ses dernières années, le grand écrivain américain James Baldwin a commencé la rédaction d'un livre sur l'Amérique à partir des portraits de ses trois amis assassinés, figures de la lutte pour les droits civiques : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King Jr. Partant de ce livre inachevé, Raoul Peck a reconstitué la pensée de Baldwin en s'aidant des notes prises par l'écrivain, ses discours et ses lettres. Il en a fait un documentaire - salué dans le monde entier, sélectionné aux Oscars et remportant le César 2018 - aujourd'hui devenu un livre, formidable introduction à l'oeuvre de James Baldwin. Un voyage kaléidoscopique qui révèle sa vision tragique, profonde et pleine d'humanité de l'histoire des Noirs aux États-Unis et de l'aveuglement de l'Occident.
Attention, chef-d'oeuvre !
La Croix (au sujet du film documentaire I Am Not Your Negro) Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Furlan
Cette histoire des Etats-Unis présente le point de vue de ceux dont les manuels d'histoire parlent habituellement peu. L'auteur confronte avec minutie la version officielle et héroïque (de Christophe Colomb à George Walker Bush) aux témoignages des acteurs les plus modestes. Les Indiens, les esclaves en fuite, les soldats déserteurs, les jeunes ouvrières du textile, les syndicalistes, les GI du Vietnam, les activistes des années 1980-1990, tous, jusqu'aux victimes contemporaines de la politique intérieure et étrangère américaine, viennent ainsi battre en brèche la conception unanimiste de l'histoire officielle.
Vous vous intéressez à la langue japonaise, donc vous êtes forcément tombés sur des expressions comme « Shuwa-Shuwa », « Hoka-Hoka », « Pika-Pika ». Ce sont les onomatopées japonaises. Elles sont utilisées partout : mangas, films d'animation, conversations.
Il y en a plus dans la langue japonaise que dans toute autre. Plus de 4000 !
Nous sommes une famille franco-japonaise, les M&M&m&m, et l'apprentissage du japonais de nos enfants Maïté et Maceo (et de leur papa) passait par ces onomatopées qui nous ont charmés.
Shuwa-Shuwa est un projet familial en collaboration avec 100 artistes venant de 35 pays. Chacun d'entre eux a réalisé une illustration originale de Maïté & Maceo, qui deviennent les petits héros récurrents du livre et expliquent 100 de ces onomatopées japonaises, si chouettes et poétiques !
Cinquante ans après la pseudo-indépendance accordée au Cameroun le 1er janvier 1960, et après quatre ans d'enquête, le récit d'une guerre cachée que la France y a menée, de 1955 à 1971. Coloniale, puis néocoloniale, cette guerre a fait des dizaines de milliers de victimes, peut-être bien davantage.
Dans les années 1950 et 1960, les dirigeants français ont mené au Cameroun une guerre secrète. Pour garder la mainmise sur ce pays clé de son empire, la France a inventé une politique africaine néocoloniale. Alors qu'elle écrasait dans le sang le mouvement nationaliste porté par l'Union des populations du Cameroun (UPC), elle octroya au pays une « indépendance » de façade et plaça à sa tête une dictature « amie ».
S'appuyant sur d'innombrables témoignages et sur des milliers d'archives, les auteurs détaillent les étapes de cette guerre méconnue. Ils racontent comment furent assassinés, un à un, les leaders de l'UPC : Ruben Um Nyobè en 1958, Félix Moumié en 1960 et Ernest Ouandié en 1971. Ils montrent comment l'administration et l'armée françaises, avec leurs relais locaux, ont conduit une effroyable répression : bombardements des populations, escadrons de la mort, lavage de cerveau, torture généralisée, etc. Et ils expliquent finalement pourquoi cette guerre, qui a fait des dizaines de milliers de morts, a transformé le Cameroun en laboratoire de la « Françafrique », ce pacte néocolonial grâce auquel les élites françaises et africaines s'accaparent les richesses du continent et privent les peuples de leurs droits.
Qui est Marthe Hoffnung alias Fräulein Ulrich - cette femme de l'ombre, au service des Résistants français et luttant contre les forces nazies ? Marthe, la blonde, qui maîtrise l'allemand comme personne d'autre, est une espionne juive qui a infiltré les lignes ennemies. Elle parvient à saboter les opérations allemandes de l'intérieur et brave ainsi tous les dangers de la guerre - le froid, la faim, les guets-apens - et de l'espionnage - les manipulations, les dénonciations, les machinations, l'attente de l'action, l'angoisse du danger qui rôde - jusqu'à transmettre aux forces alliées les renseignements décisifs qui permettront de détruire l'ennemi. Rédigés à la manière d'un récit épique, ces mémoires témoignent du destin singulier d'une femme hors du commun qui mena une lutte acharnée contre le mal.
Si tous les États américains sont frappés par la Grande Dépression (1930-1940), certaines régions souffrent plus que les autres. Les mines de charbon des Appalaches, dans le Kentucky, ferment les unes après les autres, laissant sur le carreau des familles entières. Privées de ressources, certaines se lancent dans le trafic d'héroïne, plus lucratif que les longues journées passées au fond des galeries. Souvent illettrés, les habitants des montagnes isolés survivent dans de petites masures, dans des conditions proches de celles des premiers pionniers américains. Leur mentalité violente est caractérisée par une farouche indépendance et un individualisme sauvage. Kathryn, la bibliothécaire à cheval qui parcourt plus de 300 km par semaine en montagne pour tenter de maintenir un lien social avec ces familles, dans la cadre du New Deal lancé par Roosevelt, n'est pas la bienvenue dans la cabane des Trivette. Les trois frères qui vivent chez leur mère terrorisent la vallée, entre deux séjours au pénitencier. La frêle book lady devra faire preuve d'intrépidité et d'un courage sans faille pour sauver sa vie. Maîtrisant à la perfection les codes du western, combat entre le bien et le mal, entre culture et sauvagerie, entre courage et lâcheté, entre intelligence et bêtise, Séverine Gauthier et Benoît Blary mettent en scène un monde totalement inconnu au travers d'une figure féminine puissante et originale.
Pourquoi les lutteurs de sumo ont-ils un chignon ? Comment noue-t-on le obi, la longue ceinture qui ferme le kimono ? Quelle saison le bambou évoque-t-il ? D'où viennent les idéogrammes ? Quels sont les plats populaires japonais ? Qui sont les geishas ? Que symbolise la fleur de cerisier ? Ce ravissant petit album raconte les coutumes, les superstitions ou encore les grandes cérémonies du pays du Soleil-Levant.
Le lundi 8 décembre 1947, le film "Le Corbeau" réalisé par Henri-Georges Clouzot en 1943, est projeté pour la première fois,a l'Eden, cinéma/théâtre de Tulle. imaginé par Louis Chavance, le scénario s'inspire de l'affaire de lettres anonymes qui se déroula dans le chef-lieu de la Corrèze de 1917 à 1922. Le redoutable anonymographe signait ses écrits malfaisants : L'oeil de Tigre. Qui se dissimulait sous ce pseudonyme ? Quel était son mobile ? Comment parvint-on à le démasquer ? Enrichie de documents d'époque, cette bande dessinée respecte la réalité de l'enquête et fait revivre les protagonistes de cette ténébreuse histoire qui traumatisa une ville et passionna l'opinion.
« Comment a-t-on pu atteindre un tel niveau de déliquescence, cinquante ans après, du "soleil" de 68 au crépuscule du PS ? » se demande Benjamin Stora. De cette question est né ce livre, écrit en témoin et historien. Stora appartient en effet à ce courant de l'après-68 qui, après s'être engagé dans l'extrême gauche trotskiste, est entré au Parti socialiste.
Il revient sur cette histoire à travers la sienne : l'engagement révolutionnaire vécu comme une libération en arrivant d'Algérie, puis l'entrée au PS, en 1986, avec l'illusion d'y poursuivre les mêmes batailles politiques. Un drame familial l'éloignera finalement du militantisme. Benjamin Stora porte un regard lucide sur ce qu'il n'a pas toujours vu en temps et en heure : les erreurs ou les dérives de certains. Cet examen de parcours est ponctué de rencontres, avec Jospin, Cambadélis ou Mélenchon.
Au-delà des souvenirs et des anecdotes surprenantes, ce livre offre une analyse éclairante sur la façon dont le Parti socialiste a d'abord « absorbé » les aspirations de 68 à changer la vie, avant de les étouffer. Pour finir lui-même à bout de souffle.
Jazz est journaliste pour les pages culture d'un hebdo.Son chef de service, Aaron, a une fâcheuse tendance à lui refiler les sujets dont personne ne veut. Mais qu'à cela ne tienne, Jazz ne manque pas d'audace et d'humour.
Elle arrive toujours à relever le défi pour écrire ses papiers.
Des incontournables Victoires de la musique, au train du cholestérol de Brive La Gaillarde, Jazz va de rencontres en surprises, côtoyant tour à tour Francis Ford Coppola, Benjamin Biolay, Amélie Nothomb et bien d'autres stars.
Les relations entre France et Amérique à l'ère des révolutions relèvent bien souvent d'une suite de lieux communs autour de l'aide française aux Etats-Unis naissants ou de la perte sanglante de Saint-Domingue. L'historiographie a fort heureusement fait de belles avancées en la matière et ce volume voudrait à la fois en témoigner et aller plus loin encore en suivant trois grandes directions. D'abord en insistant sur le travail des sources, en montrant que les historiens ont encore du pain sur la planche, des gisements connus à explorer à nouveaux frais et d'autres plus inattendus à explorer, en ouvrant les horizons et variant les méthodes.
Ensuite parce ce le projet collectif dont est ici cet ouvrage veut voir large dans l'epace et dans le temps : il ne s'agit ni de se limiter à une première courte séquence révolutionnaire ni à l'Atlantique Nord, mais bien de couvrir un siècle de tensions créatrices autour des concepts de révolution et de nation, deux moteurs de l'évolution des sociétés de ces temps-là, tout en construisant la réflexion à l'échelle du continent américain dans son entier.
Le lecteur arpentera donc un vaste monde, de la France au Pérou et à New York. Enfin, les auteurs réunis ici ne se contentent pas de réécrire une histoire diplomatique, même rénovée, mais pratiquent une histoire relationnelle complexe, abordant les circulations atlantiques sous de multiples angles et au travers de multiples groupes sociaux : exilés, migrants, combattants, intellectuels, etc...
Archipel tard venu dans l'histoire, exigu, morcelé, sujet aux cataclysmes, dont la population a quadruplé depuis le XIXe siècle pour atteindre 1600 habitants par km2 habitable, terrassé en 1945, le Japon a su jouer de ces contraintes pour devenir un « modèle ». Le cycle qui commence à Hiroshima le 6 août 1945 a fait d'un pays rural, introverti et « féodal », l'une des références économiques et culturelles qui donnent aujourd'hui le ton à la globalisation, et de Tôkyô la mégapole postmoderne par excellence.
Ruiné en 1945, le Japon est devenu un géant industriel et commercial, et la première puissance financière du globe, avant que le « miracle » soit mis à mal par la longue crise des années 1990. Mis un temps au ban d'une Asie qu'il avait cru dominer, tenu en tutelle par le vainqueur américain, l'archipel a su finalement recouvrer une formidable puissance diplomatique et militaire.
Vingt-quatre spécialistes décryptent ici cette mutation, en passant au crible la vie politique, économique, sociale, religieuse et culturelle, les relations du Japon avec le monde, le rôle du crime organisé et de la police, la place de la classe ouvrière et celle du monde rural, le rôle de l'administration, la vie des communautés locales, la littérature, le cinéma, la culture populaire - télévision, chanson, loisirs, sport et manga -, l'éducation, les forces armées. Ils dressent un panorama captivant et donnent les clefs nécessaires à la compréhension des défis qui attendent le cool Japan du début du XXIe siècle - à l'heure où la mondialisation et la montée en puissance chinoise inaugurent un nouveau cycle de son histoire.
Ont collaboré à cet ouvrage : Natacha Aveline, Anne Bayard-Sakai, Patrick Beillevaire, Nicolas Bergeret, Jean-Pierre Berthon, Jean-Marie Bouissou, Sylvie Chevallier, Christine Condominas, Philippe Dallais, Evelyne Dourille-Feer, Jean-Charles Esmein, Guy Faure, Anne Garrigue-Testard, Jérôme Hallier, Paul Jobin, Kaneko Masaru, Claude Leblanc, David-Antoine Malinas, Claude Meyer, Arnaud Nanta, Philippe Pelletier, Eric Seizelet, Régine Serra, Alexandre Sheldon-Duplaix.
L'image d'un pays, ce " système d'idées plus ou moins fermé " où les stéréotypes jouent leur rôle, est influencée par les mécanismes de transmission de l'information, que ce soit par le biais de l'école ou de la presse.
Cette image résulte aussi d'un véritable travail de réception et de construction. S'interroger sur ces mécanismes est donc essentiel à leur interprétation. C'est bien dans ce contexte que se situe l'étude du Professeur Kim Yong-ja, et pour une période cruciale : l'entre-deux-guerres. Ces deux décennies d'incertitudes et de troubles préludent à une réorganisation des équilibres mondiaux. L'Europe cède peu à peu la place à l'Amérique du Nord comme puissance dominante.
L'Extrême-Orient, singulièrement la Chine, retrouve des dynamiques régionales qui marginalisent les influences européennes. Loin des images fascinantes du 18e siècle ou des représentations inquiétantes postérieures à 1949, la perception des années '20 et '30 du 20e siècle semble brouillée. Lorsqu'elle confirme que les journaux francophones européens ne se préoccupent que rarement de la Chine en tant que telle, mais bien plus souvent des répercussions des soubresauts chinois sur les intérêts extrême-orientaux de l'Europe, cette étude identifie de manière fine l'européo-centrisme, voire l'ethno-centrisme, dont seuls quelques rares créateurs ou observateurs réussiront à s'affranchir.
Parallèlement aux affirmations de l'orientaliste Edward Saïd, elle met en évidence les mécanismes de construction d'un " Autre " qui justifie la domination occidentale et contribue à son maintien. Cette analyse particulièrement approfondie constitue donc une remarquable mise en perspective des relations Orient-Occident durant une période cruciale de réajustement.
Une histoire de France où gueulards et révoltés font avancer la société.
De Vercingétorix à Charlie, portrait d'une France rebelle.
- 60 événements.
- 60 dates.
- 60 illustrateurs.
A l'aube du XXIe siècle, le Japon connaît de profondes mutations : son avenir nous intrigue, son passé nous interroge.
Depuis 1994, un colloque bisannuel, pluridisciplinaire, organisé par la Société française des études japonaises, qui réunit en France l'ensemble des spécialistes du Japon, permet d'établir un état des lieux de la recherche. Les actes en sont publiés sous le titre de Japon pluriel 1, 2, 3. Ce volume, qui y fait suite, réunit les contributions présentées lors du quatrième colloque des études japonaises, organisé à Paris, en décembre 2000, dans des domaines aussi divers que la linguistique et l'économie, les arts, la littérature, l'histoire, la société, la pensée.
Avec une même exigence, les vingt-six chercheurs révèlent des facettes inconnues ou peu explorées de l'objet d'étude que représente le Japon, approfondissent certaines questions considérées comme marginales et par là même démontrent leur importance, actualisent les faits du passé en renouvelant leur analyse. C'est ainsi que le recueil se clôt sur deux études de spécialistes renommés, Koyasu Nobukuni et James McMullen, qui montrent tous deux l'actualité de la réflexion linguistique et littéraire chez Motoori Norinaga, le grand penseur du XVIIIe siècle japonais.
Quatre Heures à Chatila, texte politique, littéraire, en gestation du Captif amoureux, est un écrit inclassable, un reportage terrifiant et distancié relatant les massacres du camp de Chatila au Liban, illustration d'une des plus grandes injustices du monde moderne.
La présente édition, en français et en arabe, est suivie d'un entretien réalisé en 1991 avec Leila Shahid, qui témoigne avec clarté de ces événements tragiques de 1982, du combat toujours vivace des Palestiniens, femmes et hommes, celui de Jean Genet et de son retour à l'écriture, à la vie.
François Cavanna s'empare de l'histoire de France et entreprend de raconter les premiers temps de la France à sa façon, truculente et goguenarde, insolite et insolente, tout en restant scrupuleusement fi dèle à la vérité historique : Vercingétorix et les hordes gauloises narguant César, ces rois moins fainéants qu'on le croit, sainte Geneviève boutant Attila hors de Paris, le retors Dagobert et l'ambitieux Charlemagne, Godefroy de Bouillon entraînant les croisades, le bon Saint Louis qui n'était ni bon ni saint...
« Il est des personnages dont l'action vaut d'être regardée avec des yeux neufs, en oubliant les poncifs commodes et les images d'Epinal où la tradition les a enfermés. Par exemple Aliénor d'Aquitaine, nature de feu mais prodigieuse tête politique... Blanche de Castille, ambition dévorante et poigne de fer... Tant d'autres ! »
Dans la classe de papa, il y avait quelques chahuteurs qui prenaient parfois d'énormes risques.
Quand la maîtresse avait le dos tourné, ils faisaient les intéressants auprès des filles, en mimant Goldorak ou en dansant du disco, pour le plus grand plaisir des autres élèves...
La patrouille du Caporal Samba (tirailleur sénégalais) va livrer son premier combat aérien piloté par le jeune et intrépide Lieutenant Georges-Marie Guynemer (1894-1917), héros légendaire de l'aviation française durant la première guerre mondiale. Une bande dessinée (noir et blanc) qui s'ajoute aux précédentes du même auteur : Tirailleur sénégalais à Lyon et Le naufrage de l'Africa.
Il y a 50 ans, la France s'enflammait. Il y a 50 ans, le Quartier latin à Paris se couvrait de barricades, et des ouvriers bloquaient les usines. Le pays entier s'immobilisait alors que la société changeait profondément. Mai 68 est un moment clé, fort, fondateur de notre histoire politique, culturelle et sociale. A tel point qu'il est devenu une référence souvent convoquée dans les discours et les débats d'aujourd'hui.
Rien, après ce printemps-là, ne fut plus jamais comme avant. Remarquablement illustré, ce livre dévoile aussi un autre visage de Mai 68 : il réinscrit ces événements dans un paysage plus vaste, dans la capitale certes, mais aussi en province, en Europe et dans le monde entier. S'est-on autant soulevé à Grenoble, à Nantes qu'à Paris ? Comment Mai a-t-il été vécu et ressenti par les paysans, les femmes, les immigrés, les artistes ou les intellectuels ? Comment cette révolution a-t-elle été perçue chez nos voisins allemands ou britanniques ? Et quelles étaient les aspirations réelles de ces millions de Français qui voulaient en finir avec une société considérée comme autoritaire ? De l'université de Nanterre aux bancs de la Sorbonne, de Paris à Toulouse, des premières grèves ouvrières aux accords de Grenelle, de Daniel Cohn-Bendit à Georges Séguy, redécouvrez la diversité et la richesse incroyable des rêves qui, pendant quelques semaines, et les années qui suivirent, animèrent et enchantèrent la France.
Revivez l'histoire de ce printemps fabuleux au cours duquel le mot liberté reprit tout son sens.