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Erès
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3-6-9-12+ : Apprivoiser les écrans et grandir
Serge Tisseron
- Erès
- 1001 Et +
- 12 Octobre 2017
- 9782749256351
Les règles d'usage des écrans ne peuvent pas être les mêmes à chaque âge. La règle « 3-6-9-12 » - « Pas de télévision avant 3 ans, pas de console de jeux personnelle avant 6 ans, pas d'Internet avant 9 ans et Internet accompagné jusqu'à l'entrée en collège, vers 11-12 ans » - constitue une feuille de route pour un usage raisonné des écrans, de la naissance à la majorité, et au-delà.
Cette nouvelle édition se présente enrichie de trois façons par rapport à la précédente, même si le message principal reste évidemment le même : l'apprentissage du bon usage des écrans commence dès la naissance, et il se fait en famille.
1. De nombreux exemples nouveaux.
2. La référence à des travaux parus depuis 2013 renforce l'idée que les troubles liés à la surconsommation d'écrans sont corrélés au temps passé devant un écran avant l'âge de trois ans.
Du coup, l'accent de la prévention est déplacé. La responsabilisation se porte encore plus sur les parents qui doivent comprendre l'importance de tenir l'enfant de moins de trois ans à l'abri des écrans.
3. L'énoncé d'un mode d'emploi pour aider les parents à tenir leurs décisions concernant les limitations du temps d'écran face à leurs enfants. Les enfants ont beaucoup plus de plasticité psychique et comportementale que tous ne le croient : profiter des changements, comme la rentrée scolaire, pour modifier les habitudes...
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Dans une bande-dessinée en noir et blanc, véritable livre d'artiste, l'auteur donne à voir Lacan au travail de l'interprétation d'un texte mythique, Le Banquet de Platon.
Peintre, dessinateur et plasticien, Patrick Chambon s'invite au célèbre séminaire de Jacques Lacan sur le transfert (1960-1961), et rend compte, à sa manière, de l'interprétation du Banquet de Platon à laquelle se livre le psychanalyste, et notamment de son élaboration sur l'AMOUR.
Dans ce livre d'artiste, il se met en scène feuilles et crayons à la main dans un amphithéâtre imaginaire où se côtoient philosophes grecs du temps de Socrate et auteurs d'hier et d'aujourd'hui, convoqués au gré de ses associations d'idées, comme dans une cure analytique.
Au centre de toute l'attention, Lacan incarne et déploie l'interprétation d'un sujet, Socrate et d'un espace, celui de l'amour.
Au dessus de l'épaule de l'auteur, le lecteur assiste à la construction d'une pensée qui se représente, se dessine, se montre et se forme dans les détours du discours du maître. Sur les doubles pages, circulent dans l'amphithéâtre les lignes en boucles, noeuds, tores, bandes de Moebius, lassos, qui viennent prendre les paroles de Lacan et les réactions du public...
En associant le lecteur à cette dynamique, par des clins d'oeil et des apartés explicatifs, Patrick Chambon propose une entrée personnelle dans la théorie lacanienne et une mise en perspective originale du texte de Platon.
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La naissance au risque de la mort ; d'hier à aujourd'hui
Marie-france Morel, Collectif
- Erès
- 1001 Bb
- 25 Février 2021
- 9782749268897
Une confrontation entre les recherches historiques concernant la mort des mères et des nouveau-nés autrefois et les témoignages d'aujourd'hui sur la manière dont ces morts spécifiques sont vécues et accompagnées. Qu'est ce qui a changé ?
Depuis le XVIIIe siècle, les soignants ont engagé un long combat pour faire baisser la mortalité des mères et des nouveau-nés. Même si aujourd'hui, dans nos maternités occidentales, le risque mortel pour la mère est presque écarté, la peur de la mort reste encore présente dans l'esprit des protagonistes de la naissance. Depuis les années 1950, c'est cette peur qui a légitimé bien des avancées de la médicalisation hospitalière de la naissance, censée désormais éviter tout risque fatal. Les analyses et les témoignages de soignants, de psychologues, de sociologues et de parents nous rappellent ici combien ont été importantes les mutations récentes : dans les maternités, jusque dans les années 1990, la possibilité de la mort maternelle, néonatale ou périnatale a longtemps été occultée, entraînant chez les soignants, quand elle survenait, une apparente indifférence qui a longtemps prévalu. La mort des mères étant devenue rare, c'est surtout la mort des foetus et des nouveau-nés qui a longtemps posé problème. Depuis quelques années, les conduites d'évitement ont cessé, peu à peu remplacées par des paroles, des gestes de bienveillance qui ont permis une prise en charge par les personnels hospitaliers. Plus récemment, des associations de parents endeuillés, appuyées sur les réseaux sociaux, ont constitué un recours original de plus en visible, en encourageant le partage de récits de vie numériques.
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Spirale n.72 : douceurs et aléas de l'oralité du bébé
Spirale
- Erès
- Spirale
- 26 Février 2015
- 9782749242088
Voir le sommaire L'oralité est fondatrice de notre humanité. Dès l'état d'embryon et jusqu'à son dernier souffle, tout ce que fait, vit, pense un être humain met en ouvre cette fonction complexe, archaïque. L'extension de son domaine est infinie : une source inépuisable de contes et légendes, de métaphores et de récits ; de théories aussi, de recherches et de pratiques, depuis que la psychanalyse l'a élevée au statut de première forme de sexualité. À l'aube de la vie, chez le bébé, elle dit bien plus que l'instinct nutritionnel de conservation, elle conduit au modèle de l'étayage, convoque séduction et interactions, plaisir et explorations, mémoire et sensorialités, ouvre à la parole et à l'intersubjectivité. Elle est au centre du développement affectif et relationnel de l'enfant et, très tôt, atteste de ses liens avec son environnement et de son statut de sujet. Cette oralité, parfois tellement inquiétante dans sa possible liberté et ses excès, d'aucuns n'essaieront-ils pas de la mettre sous le chapeau des normes ou du contrôle parental ? Ainsi, le bébé, laissé libre de se réguler nutritionnellement, le ferait-il ou avons-nous besoin de le limiter, de le guider, de l'éduquer ? Se sèvrera-t-il tout seul, comme une étape développementale ou faudra-t-il le sevrer ? Téter après 1 an ou 2 ans, est-ce un excès, une sorte de boulimie de la dyade mère-bébé, une fusion monstrueuse ou juste la nature de la vie ?
Et les traumatismes dans la sphère de cette oralité - lesquels ? - laisseront-ils des traces plus tard ? Pourra-t-on les effacer ? Les transformer ? Vivre avec ?
Spirale vous propose ici non pas des réponses mais juste quelques entrées. à manger avec les yeux.
4/2014 Mise en vente le 26 février 2015.
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Les mangas pour jeunes fille ;. fantasmes, ambiguïtés et sexualités à l'adolescence
Joëlle Roseman
- Erès
- La Vie Devant Eux
- 24 Février 2011
- 9782749213583
Les contenus des mangas pour jeunes filles donnent à voir des représentations contemporaines du sexuel. Les fantasmes qui s'y déploient sont infantiles, imprégnés de prégénitalité, auréolés d'illusions narcissiques. Ils révèlent également des désirs passifs et actifs, et sont liés aux souhaits incestueux, homosexuels et hétérosexuels. Ils nous renseignent sur la manière dont les adolescents se construisent progressivement, en explorant ce qu'il en est du masculin et du féminin, dans leurs multiples facettes et en créant des passerelles entre les deux. Dans une approche anthropologique et psychanalytique de la modernité, cet ouvrage rend compte du succès actuel des mangas chez les jeunes filles et interroge la complexité du sexuel à l'adolescence. Joëlle Nouhet-Roseman, psychologue psychanalyste, docteur en psychopathologie et en psychanalyse, chargée de cours à l'université Paris 7 Denis-Diderot.
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Accueillir le nouveau-né, d'hier à aujourd'hui
Morel Marie-France (
- Erès
- 1001 Bb
- 10 Octobre 2013
- 9782749239118
Depuis la naissance à Rome dans l'Antiquité, où le nouveau-né posé sur le sol devait être relevé par la sage-femme pour être présenté à son père et admis dans la famille, jusqu'à la naissance surmédicalisée dans nos maternités occidentales, les conditions d'accueil du nouveau-né ont radicalement changé dans le temps et dans l'espace. L'ouvrage s'efforce d'en montrer les grandes évolutions. À l'heure où les spécialistes s'interrogent de plus en plus sur les modalités et les troubles de l'attachement précoce et sur l'entrée dans la parentalité, cette démarche décentrée peut aider à mieux agir sur le présent.
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Partons d'une question d'enfant : pourquoi y a-t-il des papas et des mamans ? Poursuivons l'interrogation : comment y a-t-il un papa et une maman dans la vie d'un enfant qui naît ? Quel est-il, ce papa ? Qui est-il dans les configurations familiales et conjugales actuelles ? Où donc trouver un papa ? En quel espace ? Doit-il être incarné en une seule et unique personne, un homme en chair et en os, connu, désigné ? Comment penser et vivre des modes renouvelés d'être et de devenir père et papa ?
Nous ouvrons ici un débat : celui de la réalisation d'un père et celui de la réalité d'un papa, pour un bébé qui vient au monde dans la nomination, la génération et la filiation. Quelles sont les questions d'un enfant grandissant au sujet de qui est son père, qui est dit être son papa, voire ses papas ? Vit-il au quotidien avec lui, loin de lui ?
Cet intitulé Les bébés et leurs papas est au pluriel afin d'explorer la diversité des situations vécues, pour signifier que certains enfants ont plusieurs papas selon le dire de leurs parents. Le papa unique et le père monolithique ont fait long feu. Il y va de la référence parentale, maternelle et paternelle, distribuée comment et par qui.
Pour ce faire, nous sollicitons l'apport de professionnels et de chercheurs, les témoignages de vie de papas et de mamans, la réflexion suscitée par l'anthropologie et les dispositions du cadre légal en vigueur.