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Le Seuil
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Une autre fin du monde est possible ; vivre l'effondrement (et pas seulement y survivre)
Gauthier Chapelle, Pablo Servigne, Raphaël Stevens
- Le Seuil
- Anthropocène
- 18 Octobre 2018
- 9782021332582
La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d'autres s'amorcent, faisant grandir la possibilité d'un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons.
Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu'il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.
L'horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d'incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ?
Est-il possible de se remettre d'un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ?
Dans ce deuxième opus, après Comment tout peut s'effondrer, les auteurs montrent qu'un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l'on pourrait appeler la collapsosophie...
Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle ont une (dé)formation scientifique et sont devenus chercheurs in-Terre-dépendants.
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La décolonisation du tableau ; art et politique au xix siècle : delacroix, gauguin, monet
Vauday Patrick
- Le Seuil
- 7 Septembre 2006
- 9782020896177
Au moment où la France s'interroge sur l'utilisation qu'elle doit faire de sa mémoire coloniale, voici un livre qui viendra nourrir le débat à travers la question des rapports entre l'art et la politique. Dans la lignée des perspectives ouvertes par L'Orientalisme d'Edward Said, Patrick Vauday s'interroge sur la manière dont la peinture du XIXe siècle s'est appropriée d'autres espaces culturels quand elle ne les a pas véritablement reconstruits. Quelle utilisation la peinture a-t-elle faite des motifs empruntés au Moyen-Orient ou au Maghreb ? Faut-il y voir un simple renouvellement des sujets ou au contraire le symptôme d'une véritable mutation esthétique ? Un asservissement au politique ou à l'inverse une résistance critique qui ouvre sur de nouveaux espaces sensibles ? Des oeuvres de Delacroix, Monet, Gauguin forment le support de cette analyse subtile.