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Romans & Nouvelles
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Salina, les trois exils
Laurent Gaudé, Guillaume Gallienne
- Actes Sud
- Domaine Francais
- 3 Octobre 2018
- 9782330109646
Triptyque qui retrace le destin tragique d'une tribu autour de la vie douloureuse d'une femme, Salina de 15 à 50 ans. La jeune fille, mariée contre sa volonté à Saro, a été chassée pour avoir achevé sur le champ de bataille ce mari dont elle ne voulait pas. Elle a mis au monde un second fils, sans père et né de sa colère, Kwane N'Krumba, qui part la venger.
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Donald a pris la place de Thurman. Juliette, quant à elle, est maire du silo 18, et compte en découdre avec les dirigeants du silo 1. Le compte à rebours commence. Donald parviendra-t-il à déjouer la logique macabre du silo 1 ? Juliette réussira-t-elle à s'échapper du silo 18 ? La vie sur Terre pourra-t-elle reprendre, ou s'agit-il d'un ultime leurre ? Avec Silo Générations, Hugh Howey apporte la touche finale à un cycle déjà culte.
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Retraçant le parcours d'une fée gymnaste, qui, dans la Roumanie des années 1980 et sous les yeux émerveillés de la planète entière, vint, en son temps, mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records, ce roman est le portrait d'une enfant, puis d'une femme, évadée de la pesanteur, sacralisée par la pureté de ses gestes et une existence intégralement dévolue à la recherche de la perfection. En mettant en exergue les dévoiements du communisme tout autant que la falsification, par les Occidentaux, de ce que fut la vie dans le bloc de l'Est, ce récit, lui-même subtilement acrobate, est aussi une passionnante méditation sur l'invention et l'impitoyable évaluation du corps féminin.
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Les jardins de Torcello
Claudie Gallay
- Actes Sud
- Littérature De Langue Française
- 21 Août 2024
- 9782330194215
Jess semble avoir un destin tout tracé. Sa mère voudrait qu'elle suive ses pas et reprenne l'hôtel familial dans le village qui l'a vue naître. Mais Jess veut emprunter des chemins de traverse, se laisser surprendre.
Ce sera à Venise où, logée dans un appartement prêté, vivotant des visites guidées qu'elle propose en ligne, elle se nourrit de beauté, de découvertes, du simple plaisir d'être là, déchiffrant les secrets de la ville. Mais l'appartement est bientôt mis en vente, il faut déménager, chercher d'autres ressources. C'est alors qu'elle trouve un travail d'appoint auprès de Maxence Darsène. Fameux avocat pénaliste, vivant en couple avec l'exubérant Colin, il occupe une propriété au charme suranné, sur l'île de Torcello, où, entre deux affaires criminelles et aidé par un gardien au passé ténébreux, il poursuit un projet magnifique : redessiner, reconstituer, sauver les jardins qui bordent sa maison, depuis toujours livrés aux ravages de la montée des eaux...
Baigné de lumière et de sentiments effleurés, d'espoirs indicibles, de révoltes minuscules et d'émerveillements soudains, le roman de Claudie Gallay nous tient captifs des miroitements de la lagune, et de cette première Venise où la mémoire, la mélancolie et la ténacité insulaires se déploient, pour une jeune femme pleine d'attentes, telle une vie à s'inventer sous un vaste ciel de liberté. -
Alors que leur petite soeur est morte, trois enfants sont enfermés par leur mère inquiète jusqu'à la névrose. Ce roman est une ode à la poésie de l'enfance, à la beauté de ses imaginaires habités par la présence des animaux, celle des objets et des sons, ici celle des pierres pour contrebalancer peut-être la dureté des adultes, et l'expérience toujours trop précoce de la perte, de l'absence et du chagrin. Un très grand roman d'Ogawa, peut-être le plus fort. Un livre sur la maltraitance mais aussi et surtout sur la capacité des enfants à faire abstraction du mal, à persister dans l'amour filial, à survivre en tenant la peur à distance.
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La vie de ma mère !
Magyd Cherfi
- Actes Sud
- Littérature De Langue Française
- 3 Janvier 2024
- 9782330186487
Après avoir enchanté les lecteurs en réglant leur compte à ses souvenirs et à ses illusions perdues, l'ex-parolier de Zebda s'attaque au "vrai" roman pour raconter une émancipation tardive : celle d'une femme algérienne sacrifiée à sa mission de mère dans une France presque aussi rassie que raciste. Et comment, pour la rencontrer enfin, son fils - et toute la fratrie - devront apprendre, d'abord, à s'en séparer. Entre tendresse et cruauté, drôle et parfois - par surprise - bouleversant, "La Vie de ma mère ! " est une déclaration d'amour éperdu déguisée en portrait de femme crépitant.
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Des colonies d'invertébrés et d'humains rampent et marchent, inexorablement unis en un seul corps, à travers villes et forêts. Toute vie rencontrée est agglomérée ou détruite. Avant de se donner la mort, un scientifique, spécialisé dans le comportement des espèces animales, a programmé à l'intention de ses proches un message qui pourrait permettre de changer le cours de ces événements terribles qui semblent signer la disparition de toute forme de civilisation. Sauront ils le décrypter ? Terreur, mystère, fantastique : le grand retour de l'auteur de « La Théorie des cordes. »
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Huit touristes japonais ont été pris en otages dans une région montagneuse et désolée. Après l'assaut d'une brigade anti-terroriste, la cabane où ils sont retenus prisonniers est totalement détruite, il n'y a aucun survivant. Seul un enregistrement atteste de leur existence en ces lieux. Des lectures semble-t-il : des textes énoncés à haute voix par chacun d'entre eux pour surmonter la peur et tenter d'échapper à l'ombre béante de la mort.
Un groupe de huit touristes japonais est pris en otage dans une région montagneuse et désolée. Ils ont été enfermés par leurs ravisseurs dans une cabane de chasseur et lors de tractations abondamment commentées par les médias, une ONG parvient à leur faire passer du matériel de survie dans lequel est dissimulé, à l'insu de tous, un magnétophone permettant à la brigade anti-terroriste locale de réaliser des écoutes clandestines en vue d'une intervention.
Malheureusement cette action échoue et provoque la mort de tous les otages. Explosion, incendie, les corps sont retrouvés calcinés, mais sur des petits fragments de bois brûlé demeure la trace de leur vie emportée ; des récits effacés, amputés, des caractères japonais indéchiffrables.
Quelque temps plus tard les enregistrements sont écoutés et révèlent d'étonnants récits qui, semble-t-il, ont été lus, chaque soir, par chacun des otages, à ses malheureux compagnons.
Huit récits, huit histoires dites par ces êtres pris au piège, confrontés à l'ombre béante de la mort, huit lectures enregistrées, volées puis rapportées au monde des vivants.
Publié initialement en quatre livraisons dans la revue Chûo kôron (de septembre 2008 à septembre 2010), cet ouvrage, qui s'adapte à la ligne hautement politique de cette revue, porte l'imaginaire de Yoko Ogawa vers un territoire où sa compassion et la violence de notre époque résonnent comme autant d'échos à la folie de notre monde.
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Dans un pays situé quelque part au nord d'un continent puissant, naît un enfant très sensible, surdoué, inquiet. Quand son père quitte la maison, n'ayant plus en tant que pêcheur le droit d'exercer son métier sur un océan surexploité, le jeune Varian perd pied. Quelque temps plus tard, sans plus aucune nouvelle il part à la recherche de ce père sacrifié, est embauché dans cet autre monde où le sol est sondé, retourné bouleversé, le sable violenté comme les êtres.
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Sur un lit dhôpital, Milo séteint lentement. À son chevet le réalisateur new-yorkais Paul Schwarz rêve dun ultime projet commun : un film quils écriraient ensemble à partir de lincroyable parcours de Milo. En sattachant à ce destin issu dun passé aussi singulier quuniversel, en sarrêtant sur les origines de Milo dans un premier temps effacées puis peu à peu recomposées, ce film serait le reflet éclatant de trois lignes de vie ayant traversé le siècle en incarnant ses décennies de joies et de larmes, despoirs et de résistance, dexode, dexils et de fureur.
Vivre, écrire, créer dans une langue étrangère, porter en soi la polyphonie des mondes d'un bout à l'autre du XXe siècle, ce livre puissant est à lui seul la voix de l'exil, il incarne sa force riche et douloureuse.
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Wahab est en colère. Appelé d'urgence en pleine nuit, il est sur le chemin de l'hôpital où sa mère se meurt. Au court de ce trajet hivernal, en pleine tempête de neige, il est aux prises avec ses pensées et ses souvenirs (le traumatisme d'un attentat sanglant). Sa mère va mourir et Wahab se dit qu'il va peut-être pouvoir enfin grandir et vivre. La relation d'un fils à sa mère, ce sont des douleurs et de l'amour mêlés, et il s'agit de mettre des mots sur tout cela.
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Sur le point d'épouser celui que n'importe quel magazine féminin désignerait comme l'homme idéal, Ani, jeune et jolie journaliste, est tenaillée par le doute. Obsédée par son image, elle peaufine compulsivement les moindres détails de sa vie glamour pour incarner aux yeux de tous l'héroïne infaillible qu'elle rêve de devenir. Celle dont la réussite, incontestable, laissera tout le monde sur le carreau. Derrière ce besoin éperdu d'invulnérabilité, derrière ce désir implacable d'être la New-Yorkaise branchée sous tous rapports, un terrible saccage intime, qu'elle refoule depuis l'adolescence. Et une lutte de tous les instants - contre ses souvenirs, contre le regard des autres, contre d'insoutenables accusations, contre la réputation qui lui colle à la peau depuis que sa vie a basculé dans la terreur. Une terreur entière, souveraine. Plus forte que la honte, que le désir de vengeance, que la souffrance - plus forte que tout.
Au fil d'un trouble va-et-vient entre sa vie dorée d'adulte et l'enfer de ses années lycée, le récit s'obscurcit, impitoyable.
Drôle, vif, haletant, porté par une écriture particulièrement mordante, ce premier roman nous mène là où on ne l'attend pas et dresse le portrait poignant d'une femme en quête de soi.
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"Cette nuit j'ai rêvé que je retournais au Cimetière des Livres Oubliés. J'avais de nouveau dix ans et je me réveillais dans mon ancienne chambre pour sentir que le souvenir du visage de ma mère m'avait abandonné. Et je savais, comme on sait les choses dans les rêves, que c'était ma faute, seulement la mienne, parce que je ne méritais pas de m'en souvenir et je n'avais pas été capable de la venger". Le dernier volume tant attendu de la saga aux 50 millions de lecteurs, commencée avec «L'Ombre du vent». Magistral final du Cimetière des livres oubliés.
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Une jeune femme photographe qui vit à l'instinct, dans l'urgence de ses projets, de ses désirs, retourne dans son Laos natal pour l'enterrement de sa grand-mère. En compagnie de sa mère et de son frère aîné brisé par l'exil, en retrouvant son grand-père, elle réapprend ce qu'elle est, comprend d'où elle vient et les différentes ardeurs qui la travaillent, qui l'animent. Un premier roman audacieux, sensuel et délicat qui révèle le corps comme seul territoire de liberté.
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Victime d'une série de troubles physiques inquiétants, Jean-Yves Cendrey découvre qu'il fait partie des "électro-sensibles"... Ce livre est le récit tétanisant d'une expérience authentique, celle d'une dépossession de soi, d'une mutilation de l'être. Tragique mais loin du récit de circonstance, ce texte d'intervention et de combat mobilise avec éclat sur un problème aux conséquences d'une rare gravité pour le corps collectif maltraité de la communauté humaine.
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Nous sommes en 2025. Le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles, sorte de mystère écologique apparu en 2006, s'est considérablement aggravé, au point que la plupart des pays - et les États-Unis en première ligne - doivent faire face à une grave crise agricole, les abeilles étant un composant essentiel de la chaîne alimentaire. Les ruches d'Orvo, un apiculteur amateur finlandais ébranlé par une tragédie familiale récente, ne sont pas épargnées. Un roman d'anticipation écologique nerveux, engagé et savamment agencé, dans lequel on retrouve le goût de Johanna Sinisalo pour le fantastique poétique qui avait fait le succès de Jamais avant le coucher du soleil.
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Un employé affecté aux «crash-tests» chez un constructeur automobile, une strip-teaseuse se jouant de ses voyeurs mâles, un adolescent qui échappe à la cellule familiale en découvrant l'auto-érotisme dans des BD pour adultes : trois personnages en quête d'un point de rupture, d'une forme d'accident, et qui tous dansent sur le fil du rasoir au centre du sanctuaire que Claro édifie ici à Eros et Thanatos.
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Un couple parti faire de la randonnée dans les régions les plus sauvages de Nouvelle- Zélande est confronté à un environnement de plus en plus hostile. D'étranges événements laissent présager qu'ils ne sont peut-être pas les seuls à faire le voyage. Dans ce roman d'un retour à la nature sauvage dans lequel il n'existe plus aucune trace du monde moderne, Johanna Sinisalo renoue avec le style rythmé et la touche de fantastique qui ont fait le succès de Jamais avant le coucher du soleil.Heidi et Jyrki, les deux narrateurs en alternance de ce roman, se sont rencontrés dans un hôtel en Laponie. Jyrki, nomade dans l'âme, propose à Heidi de partir pour plusieurs mois en Australie et en Nouvelle-Zélande. Réticente au début, elle voit finalement dans ce projet l'occasion de changer de vie, de couper les ponts, de fuir une situation familiale compliquée, un frère étrange et marginal, et son travail de jeune cadre dynamique imposé par son père. Le grand périple des deux randonneurs va les mettre à rude épreuve. La sueur dégouline, le soleil brûle, le paysage devient de plus en plus brutal, la crasse s'imprègne partout, les insectes et les bestioles s'acharnent, l'eau boueuse gargouille dans les chaussures, la nourriture ingurgitée est mesurée en milligrammes et sa valeur n'est autre qu'énergétique. La souffrance physique et morale de chacun est palpable. Leurs voix distinctes se chevauchent, et chacun donne sa version de la même situation. L'un, «randonneur expérimenté», l'autre, une débutante qui «coûte que coûte», est bien décidée à ne pas abandonner. Quand le couple se lance dans une randonnée difficile dans une des régions les plus sauvages de ce pays de l'oiseau kea (animal mythique surnommé «le clown des montagnes»), d'étranges événements se produisent : disparition puis réapparition d'objets. Le lecteur en vient à penser que quelqu'un les suit, d'autant plus que la voix crue et inquiétante d'un troisième narrateur intervient dans le récit. Personnage réel, hallucination ? Après que des pluies torrentielles ont laissé les randonneurs dans une détresse totale, c'est un feu de forêt qui les menace. Avec ce roman, Johanna Sinisalo exprime encore une fois son désir de tourner le dos à la société de consommation, de voir au-delà du factice et de livrer ses personnages à la nature sauvage, cadre dans lequel ils perdent tous leurs repères modernes et renouent avec leurs instincts primitifs : haine, violence, angoisse et croyances archaïques.
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Dans un mystérieux ermitage aux abords de Madrid, une société occulte se réunit une fois l'an pour raconter des contes cruels. Une jeune collégienne en excursion scolaire se voit impliquée de force dans cet édifiant étalage d'histoires hantées par la présence du péché, de la tentation, de la luxure et du mal. Un rite de passage pour anéantir les paradis de l'enfance.
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Tout sera oublié
Mathias Enard, Pierre Marquès
- Actes Sud
- Bandes Dessinées
- 5 Avril 2013
- 9782330018085
«Qu'est-ce qu'un monument ? C'est un bâtiment en soi inutile. Un musée sans musée. Un genre de croix. Une mosquée sans fidèles, une église sans dieu. Un symbole. Une présence de ce qui n'est plus. Un corbeau.» «L'été 1991, les Serbes, les Bosniaques, les Croates commencent à se foutre sur la gueule et vingt ans plus tard on me demande d'imaginer un monument qui ne soit ni serbe ni bosniaque ni croate pour cette guerre oubliée plus que terminée.
- Seul un artiste international comme vous peut dessiner quelque chose d'intéressant, on m'a dit. Quelque chose qui ne soit pas partisan, on m'a dit. Qui prenne en compte les souffrances de tous les camps, on m'a dit. Drôle d'idée qu'un monument à la souffrance, j'ai pensé.» C'est alors que commence pour cet artiste une traversée des ruines de cette guerre balkanique, pour qui «les souvenirs, les traces, les marques sur les façades, sur les visages, le passé devient la seule façon de voir le présent.»
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Élégie est un texte théâtral écrit par l’auteur et mis en scène sous la forme d’une bande dessinée, dans un style graphique volontairement dépouillé, éloigné de tout réalisme. La scène est au bord de la mer. Au cours d’une nuit d’été, une femme qui ne parvient pas à dormir rejoint un homme, son compagnon, assis sur un banc. Il est sur le point de s’éloigner d’elle. Leur conversation porte sur la solitude, l’infidélité, l’incertitude de l’avenir, la peur de la mort. Entre fantasme, projections et réalité, l’histoire d’un couple s’écrit en pointillé. Une oeuvre intelligente et poignante, à la fois moderne et classique. L’inspiration est proche de celle du théâtre scandinave (August Strindberg bien sûr, en particulier pour ses dernières pièces, les plus symboliques, ou plus près de nous Jon Fosse), mais aussi de Samuel Beckett.