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Prix
Histoire
-
Une vie heureuse
Ginette Kolinka, Marion Ruggieri
- Grasset
- Essais Grasset
- 25 Janvier 2023
- 9782246832386
Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu'elle a dix ans.
Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au coeur de Paris, à l'exception de trois ans : de 1942 à 1945.
Cet appartement, c'est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu.
Les disques d'or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone.
Les photos de ses cinq soeurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants.
Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France.
Et même les meubles qu'ont laissés les « collabos ».
Ginette nous fait la visite.
On traverse le temps : l'atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l'ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.
Mais Ginette, c'est la vie ! Le grand présent. « On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j'ai tout pour être heureuse ! » -
Le petit livre des couleurs
Michel Pastoureau, Dominique Simonnet
- Panama
- 6 Octobre 2005
- 9782755700343
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Longtemps, en Occident, le noir a été considéré comme une couleur à part entière, et même comme un pôle fort de tous les systèmes de la couleur. Mais son histoire change au début de l'époque moderne : l'invention de l'imprimerie, la diffusion de l'image gravée et la Réforme protestante lui donnent, comme au blanc, un statut particulier. Quelques décennies plus tard, en découvrant le spectre, Newton met sur le devant de la scène un nouvel ordre des couleurs au sein duquel il n'y a désormais plus de place ni pour le noir, ni pour le blanc : pendant presque trois siècles, ce ne seront plus des couleurs. Toutefois, dans le courant du XXe siècle, l'art d'abord, la société ensuite, la science enfin redonnent progressivement au noir son statut de couleur véritable. C'est à cette longue histoire du noir dans les sociétés européennes qu'est consacré le livre de Michel Pastoureau. L'accent est mis autant sur les pratiques sociales de la couleur (lexiques, teintures, vêtements, emblèmes) que sur ses enjeux proprement artistiques. Une attention particulière est portée à la symbolique ambivalente du noir, tantôt pris en bonne part (fertilité, humilité, dignité, autorité), tantôt en mauvaise (tristesse, deuil, péché, enfer, mort). Et comme il n'est guère possible de parler d'une couleur isolément, cette histoire culturelle du noir est aussi, partiellement, celle du blanc (avec lequel le noir n'a pas toujours fait couple), du gris, du brun, du violet et même du bleu.
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L'infini dans un roseau : l'invention des livres dans l'Antiquité
Irene Vallejo
- Les Belles Lettres
- 10 Septembre 2021
- 9782251452210
« L'amour des livres et de la lecture respire à travers ce chef-d'oeuvre. Je suis absolument certain qu'il sera lu même une fois que ses lecteurs actuels seront passés dans l'au-delà. Mario Vargas Llosa Vallejo a judicieusement décidé de se libérer du style académique pour choisir la voix du conteur. L'histoire n'est pas considérée comme une liste d'ouvrages cités, mais comme une fable. Ainsi, pour n'importe quel lecteur curieux, ce charmant essai est accessible et émouvant dans sa simplicité parce qu'il est un hommage aux livres par une lectrice passionnée. » Quand les livres ont-ils été inventés ? Comment ont-ils traversé les siècles pour se frayer une place dans nos librairies, nos bibliothèques, sur nos étagères ?Irene Vallejo nous convie à un long voyage, des champs de bataille d'Alexandre le Grand à la Villa des Papyrus après l'éruption du Vésuve, des palais de la sulfureuse Cléopâtre au supplice de la philosophe Hypatie, des camps de concentration à la bibliothèque de Sarajevo en pleine guerre des Balkans, mais aussi dans les somptueuses collections de manuscrits enluminés d'Oxford et dans le trésor des mots où les poètes de toutes les nations se trouvent réunis. Grâce à son formidable talent de conteuse, Irene Vallejo nous fait découvrir cette route parsemée d'inventions révolutionnaires et de tragédies dont les livres sont toujours ressortis plus forts et plus pérennes. L'Infini dans un roseau est une ode à cet immense pouvoir des livres et à tous ceux qui, depuis des générations, en sont conscients et permettent la transmission du savoir et des récits. Conteurs, scribes, enlumineurs, traducteurs, vendeurs ambulants, moines, espions, rebelles, aventuriers, lecteurs ! Autant de personnes dont l'histoire a rarement gardé la trace mais qui sont les véritables sauveurs de livres, les vrais héros de cette aventure millénaire.
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L'histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d'un complet renversement : pour les grecs et les romains, cette couleur compte peu et est même désagréable à l'oeil : c'est une couleur barbare.
Or aujourd'hui, partout en europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge).
L'ouvrage de michel pastoureau raconte l'histoire de ce renversement. en mettant l'accent sur les pratiques sociales de la couleur (lexiques, étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique, il montre d'abord le désintérêt pour le bleu dans les sociétés antiques.
Puis il suit la montée et la valorisation progressives des tons bleus tout au long du moyen age et de l'époque moderne. il insiste notamment sur les enjeux esthétiques, moraux et religieux liés à cette couleur, du xiie au xviiie siècle. enfin il met en valeur le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir.
Parler du bleu c'est nécessairement être conduit à parler aussi des autres couleurs.
Celles-ci ne sont donc pas absentes du livre : le vert et le noir, auxquels le bleu fut parfois assimilé ; le blanc et le jaune, auxquels il a fréquemment été associé ou opposé ; et surtout le rouge, son contraire, son complice et son rival depuis le moyen age.
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Egyptologix : Trois mille ans d'histoire en BD
Gabrielle Lavoir, Arnaud Pizzuti
- Dunod
- Dunod Graphic
- 11 Septembre 2024
- 9782100860227
Trois mille ans avant notre ère environ, les peuples du Nil ont fait émerger un État, une administration et un roi, dont le premier d'entre eux est le célèbre roi Scorpion. Près de 350 pharaons et une trentaine de dynasties se sont ensuite succédé jusqu'au tout début de notre ère, avant que la civilisation égyptienne ne finisse par s'éteindre et tomber dans l'oubli.
Deux mille ans plus tard, d'intrépides aventuriers-archéologues sont partis à la recherche des antiques trésors égyptiens, ensevelis sous d'épaisses couches de sable. Le monde entier assiste, ébahi, à la renaissance d'une culture millénaire.
Partez pour un grand voyage dans le temps et l'espace et suivez les aventures passionnantes de Champollion, Maspéro, Mariette ou encore Carter, qui ont consacré leur vie à percer les mystères des pharaons. -
« La rafle du Vel d'Hiv, qui fit près de 13 000 victimes, dont 4 000 enfants, les 16 et 17 juillet 1942, est l'un des épisodes les plus terribles de la collaboration de Vichy avec l'occupant nazi. En 1967, à l'occasion de la sortie du livre de Claude Lévy et Paul Tillard, La Grande Rafle du Vel d'Hiv, Cabu, jeune dessinateur de presse, met tout son talent pour illustrer cette tragédie. Ces dessins restituent de manière poignante cette page sombre de notre histoire. Cabu est mort le 7 janvier 2015 sous les balles de l'islamisme, dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris. Il a dessiné le pire du XXe siècle et a été lui-même la victime du pire du XXIe siècle. Ce destin confère à ses dessins une charge émotionnelle particulière, et pour tout dire vertigineuse. »
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L'Edda ; récits de mythologie nordique
Snorri Sturluson
- Gallimard
- L'Aube Des Peuples
- 21 Février 1991
- 9782070721146
Rédigée au début du XIII? siècle par l'éminent historien islandais Snorri Sturluson, l'Edda constitue le recueil de mythologie nordique le plus complet que nous ait légué le Moyen Âge scandinave. Au cours de récits souvent hauts en couleur, l'auteur retrace tout d'abord la création de l'univers à l'origine des temps, avec notamment l'épisode du démembrement d'Ymir, le géant primitif ; puis il présente les principaux dieux de l'antiquité païenne et raconte leurs exploits, leurs aventures et leurs querelles, tandis qu'à l'arrière-plan se profile de plus en plus nettement le drame du monde, le fameux Crépuscule des dieux, dont la description particulièrement saisissante constitue le point d'orgue de l'ouvrage. Bien qu'il ait été conçu plus de deux siècles après la conversion offcielle de l'Islande au christianisme, ce traité témoigne d'une intime connaissance des poèmes mythologiques composés à l'époque païenne tant en Norvège que dans l'île des sagas. À ce titre, l'Edda offre un intérêt capital pour l'étude de l'ancienne religion scandinave, de même que pour les enquêtes de mythologie comparée indo-européenne. Cette nouvelle traduction repose sur un examen approfondi de la tradition manuscrite de l'oeuvre, en sorte qu'à la différence des traductions précédentes, elle tient largement compte des principales variantes fournies par les manuscrits de l'Edda.
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L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : « fin de l'histoire », « roman » ou « récit » national, « crise », « réforme », « fake news » ou « postvérité », autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.
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« Il y a des romans d'amour qui sont déjà des films d'amour. Mais Truffaut n'est plus là pourles tourner. [...] Alors mieux vaut s'en tenir aux romans, aux rares romans d'aujourd'hui qui parlent vraiment d'amour. L'amour que nous avons vécu, l'amour que nous allons vivre, c'est sûr, l'amour que nous rêvons de vivre. Merci, Foenkinos.»Erik Orsenna, de l'Académie française« Jubilatoire ! David Foenkinos, auteur farfelu et facétieux, ne déroge pas à sa réputation. [...] Pour cette réjouissante épopée, il se plaît dans la comédie sociale et distille ses réjouissantes sentences en dissertant une fois encore sur l'avenir de la vie conjugale.»Nathalie Vallez - Elle
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1968 ; de grands soirs en petits matins
Ludivine Bantigny
- Points
- Points Histoire
- 11 Juin 2020
- 9782757885314
À partir d'un remarquable travail dans les archives de toute la France, pour beaucoup inédites, Ludivine Bantigny restitue l'énergie des luttes, des débats, des émotions et des espoirs portés par les protagonistes de 68 : toutes celles et tous ceux - ouvriers, étudiants, militants mais aussi danseurs, médecins, paysans, artisans, poètes d'un jour, et les femmes à parts égales avec les hommes - qui ont participé au mouvement. Elle s'intéresse aussi à « l'autre côté » : la police, le pouvoir et les oppositions à la contestation.
À travers la diversité des pratiques, les événements sont ici restitués au vif, dans toute leur intensité : il s'agit de revenir précisément aux faits, aux projets, à l'inventivité, à tout ce qui a été imaginé, de grand et de petit, pour réellement « changer la vie ».
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L'objet de l'historiographie est d'explorer les conceptions de l'histoire, les pratiques et les manières de faire des historiens : comment ils interrogent le passé, avec quels outils et pour en comprendre quoi. Dresser aujourd'hui un panorama des recherches en histoire, c'est ainsi montrer comment cette discipline s'est constituée au fil du temps, mais aussi présenter l'histoire telle qu'elle se pratique aujourd'hui, en France et dans le monde. La nouvelle histoire mondiale (global history) ou encore l'histoire du genre (gender) illustrent le renouvellement récent des approches.
En découvrant la fabrique de l'histoire, cet ouvrage questionne la place de l'historien dans nos sociétés si consommatrices d'histoire(s) et de « mémoire ». Une « Histoire de l'histoire » comme discipline en somme, qui éclaire notre rapport parfois douloureux au passé, et bien souvent aussi notre présent.
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Kennedy
Sylvain Runberg, André Kaspi, Damour, Walter
- Glénat
- Ils Ont Fait L'histoire
- 16 Novembre 2016
- 9782344012284
« Le vrai politique, c'est celui qui sait garder son idéal tout en perdant ses illusions. »4 juin 1968, Los Angeles. La primaire du Parti Démocrate vient de s'achever. Alors qu'il attend les résultats du scrutin de Californie, Robert F. Kennedy, sénateur américain, s'entretient avec un journaliste pour parler de la dynastie Kennedy, et plus particulièrement du destin de son frère, le président John Fitzgerald Kennedy, brutalement assassiné en 1963 à Dallas.Par sa jeunesse, son charisme, les moments de l'Histoire qu'il a su incarner et sa fin tragique, JFK fait partie des leaders politiques qui sont entrés dans la légende. Construit en flashes-back successifs, cet album retrace tous les grands épisodes de sa carrière politique, dévoilant la façon dont il a révolutionné l'utilisation de l'image présidentielle (omniprésence dans les médias), mais également son apport à la politique intérieure (lutte contre la ségrégation raciale, la pauvreté...) et extérieure (crises de Cuba, discours de Berlin) de son pays.
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« Cogito ergo sum », « Fluctua nec mergitur », « Tu quoque fili », « Veni, vidi, vici »... Autant d'expressions latines maintes fois lues ou entendues mais dont le sens demeure finalement assez méconnu. Utilisées avec plus ou moins de sérieux, détournées de manière complètement farfelue ou encore répétées à l'envi, ces expressions prennent une dimension des plus humoristiques dès lors qu'elles sortent de la bouche des personnages de la plus célèbre des BD. Pour la première fois, les expressions latines des albums d'Astérix sont rassemblées, expliquées et illustrées, pour que nos irréductbles Gaulois nous prouvent que le latin n'est pas une langue si morte que cela !
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Au début du XXe siècle, des « fous volants » défient la gravité et réalisent ce dont l'humanité à longtemps rêvé : s'élever dans les airs. Dirigeables, planeurs et avions fendent le ciel, au péril de la vie de leurs pilotes. L'un de ces exploits a particulièrement marqué son époque. C'est le premier vol d'un avion motorisé, en 1903, par les frères Wright. S'agissait-il vraiment d'une première ? Un vol n'aurait-il pas pu avoir eu lieu plus tôt, puis avoir été oublié dans les méandres de l'histoire ? Peut-être ! C'est ce que vont découvrir Betty et ses amis, en enquêtant sur un drôle de voisin et le monstre d'acier qu'il dissimule. La BD Le premier vol est accompagnée d'un dossier pédagogique de douze pages sur l'histoire de l'aviation
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Les origines du cacao sont fabuleuses.
Boisson des dieux chez les mayas et les aztèques, le chocolat a tôt fait de conquérir la faveur des hommes. rapporté en europe par les conquistadors et les missionnaires espagnols, il est entouré d'un halo de mystère et ses vertus réelles ou supposées suscitent une longue polémique. le monopole de l'espagne sur le commerce du cacao éveille les convoitises. hollandais, anglais, français, portugais en implantent la culture dans leurs possessions du nouveau monde, tout en favorisant un fructueux trafic clandestin.
Au xviiie siècle, le chocolat n'est encore qu'un produit exotique de luxe. le 'axe siècle en voit la consécration. son usage se répand dans toute la société, tandis que la culture du cacaoyer traverse l'atlantique, gagnant l'afrique, puis l'asie et l' océanie. la généralisation de sa consommation n'a en rien altéré l'énigmatique pouvoir de séduction de cette friandise, essentielle à l'imaginaire gourmand de nos sociétés
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L'ouvrage explore l'imaginaire médiéval au travers de ses deux composantes majeures : les héros, comme Charlemagne, le roi Arthur, Robin des Bois, mais aussi le renard et la licorne ; et, les merveilles, trois édifices ou puissances qui dominent la société, à savoir la cathédrale, le château fort et le cloître.
L'iconographie médiévale ignore les frontières entre le naturel et le surnaturel, l'ici-bas et l'au-delà, et couvre un large espace géographique. Cette histoire de l'imaginaire est aussi une histoire dans la longue durée, présentant ces héros et merveilles tels que le Moyen Âge les a construits, vénérés, puis légués aux siècles futurs.
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14-18 : vivre et mourir dans les tranchées
Rémy Cazals, André Loez
- Tallandier
- Texto
- 11 Octobre 2012
- 9782847349887
Alors que tous les combattants français de 1914-1918 ont disparu, ce livre s'attache à faire revivre et comprendre leur expérience. Rémy Cazals et André Loez s'intéressent aux hommes des tranchées, aux fantassins, ils explorent tous les aspects de leur terrible quotidien.
Une telle plongée dans l'univers du conflit est rendue possible par les nombreux témoignages que ces hommes ont laissés, carnets, souvenirs et lettres, et qui sortent depuis quelques années des tiroirs où ils dormaient. Ce livre veut donner la parole à ces hommes directement : ils ne sont pas vus et racontés ici par leurs chefs, par des observateurs prudemment restés à l'arrière, ou par ceux qui étaient sur le front avec l'intention de produire une oeuvre littéraire. Ces hommes ordinaires disent avec précision, parce qu'ils l'ont vécue, l'horrible réalité de la vie matérielle, dans la boue, sous les obus ou face aux balles des mitrailleuses, leurs réactions à la violence commandée et subie, l'expression de leurs sentiments, de leurs espoirs, de leur désespoir. Ce qu'ils pensent de la guerre et de la paix, de leurs chefs et des gens à l'arrière. Comment ils se comportent vis-à-vis de leurs ennemis. Les valeurs qui apparaissent dans leurs récits sont celles de la vie civile en temps de paix, confrontée aux exigences d'une guerre inhumaine.
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Nous sommes en 2034 : désormais journaliste et réalisatrice retraitée, Marie-Monique Robin rédige ce livre, qui raconte comment les humains ont réussi, vingt ans plus tôt, à éviter l'effondrement de leur civilisation. Cela grâce à un étonnant sursaut collectif survenu après la publication du cinquième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), annonçant les terribles catastrophes provoquées par le réchauffement climatique.
Une uchronie prospective, donc. Mais qui restitue d'abord, de façon remarquablement pédagogique, les enchaînements ayant conduit, au XXe siècle, à ériger en dogme absolu l'idéologie de la croissance économique. Révélant des épisodes méconnus de cette histoire, Marie-Monique Robin montre de quelle manière l'" intoxication de la croissance " a conduit à la situation catastrophique de ce début du XXIe siècle. Surtout, elle raconte comment, dès cette époque, se multipliaient partout les initiatives très concrètes de " lanceurs d'avenir " dessinant la voie vers une société durable et plus équitable.
Un livre optimiste, qui démontre que, contrairement à certains discours ambiants, nous avons en main toutes les clés pour engager l'indispensable transition vers la société de postcroissance. -
Ce livre, encore inédit en France, est devenu un livre incontournable et unique en son genre. Mêlant allègrement histoire, psychanalyse et gender studies, il nous plonge au coeur de l'âme virile et de sa dérive fasciste, avec de nombreuses illustrations (de l'affiche de propagande à la planche de Comics). Un mélange absolument détonant.
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La chute du patriarcat : histoire(s) du sexisme et des femmes qui y ont résisté
Marta Breen, Jenny Jordahl
- Larousse
- 27 Avril 2022
- 9782036024823
Pendant des siècles et encore aujourd'hui dans le monde, les femmes ont été considérées comme inférieures aux hommes par bien des aspects (physique, intellectuel, social, religieux, politique, sanitaire...) et les féministes moquées voire pourchassées. Mais comment ces croyances se sont-elles farouchement enracinées à travers les âges ? Après un premier volet dédié au combat des femmes pour leur liberté et leurs droits, les mêmes autrices racontent, avec humour et émotion, l'histoire du patriarcat et du sexisme, et reviennent sur les grandes figures féminines et masculines qui ont contribué à la façonner ou à la combattre.
Un aperçu du casting :les penseurs de leur temps (Aristote, Pythagore, Rousseau, Darwin, Freud, Descartes, Greta Thunberg...), les figures politiques (Napoléon, Charlotte Corday qui a assassiné le révolutionnaire Marat, Kamala Harris, Hillary Clinton...), les différentes instances religieuses, les artistes et gens de Lettres (Renoir, Baudelaire, Goethe, Virginia Woolf, Germaine de Staël, Emilie Dickinson, George Sand, Rosa Bonheur, Simone de Beauvoir...)
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Elles s'appellent Inessa, Clara, Nadia, Magda... Ils s'appellent Lénine, Mussolini, Staline, Hitler... Ils les violentent et les adulent, mais se tournent invariablement vers elles. Épouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d'être à la fois triomphantes, trompées et sacrifiées. À leurs hommes cruels, violents et tyranniques, elles font croire qu'ils sont beaux, charmeurs, tout-puissants. Car la sexualité est l'un des ressorts du pouvoir absolu.
Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l'intervention de la politique et les destinées des femmes qui ont croisé le chemin et sont passées par le lit des dictateurs.
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Dans cette analyse globale variant les échelles géographiques et les regards, une jeune historienne, Bibia Pavard, revient sur les événements de mai et juin 1968.
S'arrêtant d'abord sur les contextes (locaux, nationaux, internationaux) d'émergence d'une contestation multiforme, elle décrit ensuite comment se sont embrasées les villes, mais également les campagnes. Après le temps suspendu de mi-mai à mi-juin, marqué par les grèves, les occupations, les violences et la créativité, vient le temps de la reprise du travail, des tensions politiques et des élections législatives qui, fin juin, sonnent le retour à l'ordre.
Or, pourquoi, un demi-siècle plus tard, cet événement suscite-t-il encore autant de polémiques ? Quels en sont les enjeux mémoriels ? Si le souvenir de cette période fondatrice, qui a « changé la vie » de toute une génération, perdure sous des formes politiques et culturelles diverses, c'est que Mai 68, plus qu'une date, est aussi et surtout un « esprit ».
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l'industrie culturelle, les musées, les commémorations, les programmes éducatifs contribuent à faire de la mémoire du passé une sorte de religion civile de nos sociétés contemporaines.
cette religion remplit souvent une fonction apologétique: conserver souvenir des totalitarismes pour légitimer l'ordre libéral, occuper les territoires palestiniens pour empêcher un nouvel holocauste, envahir l'irak pour ne pas répéter munich. mais il est d'autres chemins de la mémoire, plus discrets, parfois souterrains, décidément critiques, qui transmettent le fil des expériences de l'égalité, de l'utopie, de la révolte contre la domination.
confrontée à un siècle de feu et de sang, la mémoire revendique ses droits sur le passé. cette émergence de la mémoire a suscité un débat intellectuel, dont enzo traverso reconstitue ici les grandes lignes, de halbwachs à ricoeur, de benjamin à yerushalmi. a l'aide de nombreux exemples tirés de l'histoire du xxe siècle- fascismes, shoah, colonialisme-, ce livre met en lumière les fils qui relient les différents segments de la mémoire collective, l'écriture historienne du passé et les politiques de la mémoire.