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Policier / Thriller
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« Il faut moderniser la nature. La rendre plus cool. Plus lounge. Plus zap. » Alain Boulanger, patron de la grande entreprise semi-publique VIEA, part à l'assaut de la nature.
En route pour la mine d'uranium de Domartin (Dom Tom), un mystérieux accident de voiture vient éparpiller cette grande figure du patronat français sur le bitume d'une départementale traversant la jungle. Un énigmatique petit singe s'empare alors de l'ordinateur (rempli de secrets d'état) de Boulanger, point de départ de ce récit théâtral.
En premier rôle : Marion, jeune journaliste idéaliste coincée dans ses peines de coeur et dépêchée sur les lieux du crime ; en seconds rôles : Vadime Boulanger (neveu du premier), guidé par son zob, Papa Mars, rédacteur en chef maoïste exalté, déterminé à faire la lumière sur VIEA, et, bien entendu, notre affectueux primate doué de parole : Cocojumbo, mammifère mythomane, au centre de notre fablabla (fable + blabla = fablabla)... La collision de ces différentes sensibilités, à rebours de l'intrigue politico-financière, mènera les protagonistes à affirmer leur moi profond (si débile soit-il) dans cette jungle hostile. Comme le dit Cocojumbo : « Yes le style ! ».
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Pas de répit pour Gérard Menvussat ; le célèbre détective a beau venir chercher le repos dans un hôtel de luxe loin de chez lui, les affaires le rattrapent.
Des cris le tirent de son mauvais sommeil ; ciel, un assassinat ! La victime est loin d'être une inconnue : c'est Marie Laverdure, la fille du propriétaire de l'hôtel... Marie Laverdure, artiste dont l'oeuvre pléthorique, protéiforme et discutable, occupe chaque recoin de cet étrange établissement.
Le palace n'accueille que trois clients, voilà une enquête qui devrait être rondement menée ! Et pourtant, comme dans un mauvais roman de Marie Laverdure, rien ne va se passer comme prévu...
Dans son format à l'italienne, J'ai rarement vu ça ! rappelle les grandes heures de la ligne claire : Ted Benoit, Joost Swarte, transparaissent dans ces pages. Mathieu Lefèvre concocte des dialogues et un scénario plein de rebondissements, tandis que Jérémy Piningre n'a pas son pareil pour donner à l'ensemble une atmosphère étrange et chargée de références visuelles.