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Bandes dessinées
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Joe Sacco ne pouvait être indifférent ni aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, ni aux conséquences tout aussi dramatiques sur Gaza. Même s'il n'aime pas dessiner dans l'immédiateté de l'actualité, Joe Sacco sait que sa voix sur la Palestine peut compter. Une voix morale. Il a donc décidé de prendre du temps en plus pour dessiner un pamphlet sur l'horreur de la guerre à Gaza. En une trentaine de pages corrosives, il aborde le thème de la guerre, du traitement politique de celle-ci par les États-Unis et Israël, par les médias. Un pamphlet qui mêle l'universel et l'intime.
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Gianni est scénariste à succès. Sa carrière est à son apogée lorsqu'une interview, en apparence anodine, se transforme en bombe sur les réseaux sociaux. Collègues et amis prennent leurs distances, son public lui tourne le dos. Toute sa vie est remise en question. En inventant l'histoire de Stacy, enlevée, droguée, chargée dans une fourgonnette et emportée dans le sous-sol d'un vieux bâtiment abandonné, Gianni n'avait vraiment pas idée du déluge d'ennuis qui allait lui tomber dessus. Alors, peu à peu, pour y faire face, «l'ancien» Gianni cède la place à un alter-ego maléfique de moins en moins tolérant, deux facettes d'un même homme au bord du précipice. Un livre acerbe, qui ose regarder en face les démons des réseaux sociaux et les ambiguïtés de notre société. Ce roman graphique alterne scènes dramatiques et hilarantes, avec un dessin d'une grande expressivité, au plus près des personnages. En une vingtaine d'années, Gipi s'est imposé comme un artiste de référence, en Italie comme en France. L'auteur de La Terre des fils, multiprimé, ou Notes pour une histoire de guerre continue d'innover à chaque nouveau livre.
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Une histoire d'Espagne vivante et incarnée : en 1934, Tristan Valdivia, journaliste sans journal et amant sans espoir, quitte la capitale pour retourner dans le nord, où l'attend son père, le marquis de Montecorvo. Le pays est plongé dans les soubresauts de la Seconde République et le vieil aristocrate tente de rester à la tête de son fief : la Northwest Mining Company. Une grande fresque en 4 volumes, best-seller en Espagne. Cette série fait revivre la vallée des Asturies alors que s'y affrontent ouvriers et patronat, militants républicains et extrême droite, sans oublier l'amour et la fraternité ! Débutée en 2015, Le Chant des Asturies est unanimement saluée comme l'oeuvre la plus ambitieuse d'Alfonso Zapico et l'incontournable roman graphique de la Guerre d'Espagne. Oviedo, 1934. Une grève générale révolutionnaire éclate dans la nuit du 5 octobre et plonge le pays tout entier dans un profond chaos. Tristan Valdivia, journaliste madrilène, qui était retourné dans la maison de son père, le propriétaire minier, marquis de Montecorvo, pense son amour pour Isolina, une jeune domestique, vain. Et ne sait quel camp choisir. Les insurgés avancent, détruisant tout sur leur passage. La ville reste silencieuse, jusqu'à ce que soudain un bruit se fasse entendre au loin. C'est la dynamite des mineurs... L'affrontement va commencer. Ce deuxième volume du Chant des Asturies confirme que nous sommes face à un roman graphique espagnol incontournable. Avec cette oeuvre ambitieuse, Alfonso Zapico place l'individu au centre du collectif. Il dynamite la médiocrité guerrière, pour ouvrir la voie à la philosophie et à la littérature. Il croit en l'être humain, quel que soit l'uniforme qu'il porte, comme source de vertu et d'espoir. Le reste est conflit, confrontation, abstraction.
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Décédé en février 2017, Jirô Taniguchi, le plus francophile des mangakas japonais, laisse une oeuvre immense. En mai 2013, il avait passé un mois à arpenter le musée du Louvre. Il était retourné au Japon avec l'idée d'un récit tout en délicatesse et en couleur. Pour lui rendre hommage, voici l'édition originale en noir et blanc, telle qu'elle a été publiée initialement au Japon. Les amateurs du maître y découvriront 8 planches inédites.
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Alors que Liam vient de perdre son épouse, ce père de famille va devoir affronter un monde en chute libre secoué par une crise économique, sociale, politique et sanitaire sans précédent.
Comment vivre et même survivre dans un pays au bord de l'effondrement ?
À travers cette série d'anticipation très actuelle, Jared Muralt s'interroge aussi sur les raisons qui ont amenés les hommes à cette apocalypse...
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Étrange destin que celui du premier volume de La Chute. L'ouvrage d'anticipation mettait en scène notre univers paralysé par une étrange pandémie. Il est malheureusement devenu d'actualité en paraissant quelques jours avant que la France ne soit entièrement confinée. Ce tome 2 nous permet de découvrir comment les gens s'organisent dans ce monde où tous les fonctionnements sociaux se délient.
Coincés en quarantaine sans vivres ni chauffage, Liam décide de quitter la ville avec ses deux enfants pour rejoindre ses beaux-parents, malgré l'interdiction des autorités. Au moment de partir, Sophia, intriguée par d'étranges petits cris, retourne dans l'immeuble. Elle en ressort avec un bébé abandonné. La fuite de la ville est mouvementée, entre attaque de chiens errants et couvre-feu militaire. Tombé en panne d'essence, nos personnages devront poursuivre leur route à pieds.
Hors de la ville, la vie s'organise, par village ou par clans. Toute personne venant de l'extérieur est perçue comme dangereuse, potentiellement porteuse du virus tueur. Blessé, Liam, ses enfants et le bébé affamé se réfugient dans un village de vacances malgré l'hostilité des habitants...
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À la suite de la mort de sa femme, Liam décide de fuir Berne en compagnie de ses deux enfants, Max et Sophia. Et un bébé abandonné. Ils espèrent trouver du réconfort à la montagne. Là, de nouveaux dangers les guettent. Différentes fractions se combattent. À la faveur d'une attaque, le père et ses enfants sont séparés. Que devient Liam ? Restée avec un groupe de rebelles, Sophia est mise au courant d'un nouveau péril : des fantômes. Mais qu'en est-il vraiment ? Les enfants parlent même d'un dinosaure. L'isolement tournerait-il à la folie ?Toujours aussi proche de notre actualité, Jared Muralt réussi à utiliser cette fiction pour nous inviter à la réflexion sur de réels problèmes de société, de santé, de politique et d'économie.
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Alors que tout le monde se prépare à fêter Noël, Ebenezer Scrooge refuse les invitations. Pour ce vieux grincheux que tout le monde préfère éviter, Noël se résume à un simple mot : «baliverne !» Mais ce soir-là, les esprits de Noël en décident autrement. Le vieil avare reçoit la visite de trois fantômes, passé, présent et futur, qui lui donnent une leçon de vie. Classique de la littérature paru en 1843, Un chant de Noël est considéré comme l'«oeuvre la plus parfaite» de Dickens : c'est son premier et plus célèbre conte. Adapté au cinéma, à la télévision, en dessin animé, en bande dessinée, il a même inspiré le personnage de l'Oncle Picsou ! Il retrouve dans cette édition une nouvelle jeunesse, par sa nouvelle traduction d'Alain Gnaedig et les illustrations de l'immense Manuele Fior. C'est le troisième classique de la littérature que Manuele Fior illustre chez Futuropolis, après La vie devant soi d'Emile Ajar et L'ami retrouvé de Fred Uhlman.
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The big guy and Rusty the boy robot
Frank Miller, Geof Darrow, Dave Stewart
- Futuropolis
- 21 Juin 2023
- 9782754835732
Dessins de Geof Darrow. Couleurs de Dave Stewart
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Landi est un humoriste, adepte du «stand-up». Sa mère est en train de mourir. Il essaie de concilier ses visites, la journée, à la clinique où est hospitalisée sa mère et ses prestations sur scène le soir. À sa mère mourante il ne sait trop quoi dire, à son public il raconte sa mère en train de mourir... C'est l'histoire d'un fils, habitué à faire rire son public avec ses monologues sarcastiques, qui se retrouve au chevet de sa mère, le coeur sec et ne sachant trop quoi lui dire. C'est l'histoire d'un groupe de cosmonautes, voyageant depuis des millénaires d'une planète à l'autre, qui se sont immanquablement perdus dans une immensité sombre et sans issue. C'est l'histoire d'un homme des cavernes, dont le cri, primal et inconsolable, résonne dans les oreilles et demande à être déchiffré. Les lignes narratives s'entrecroisent et les plans temporels se superposent, dans un crescendo d'émotions de plus en plus prégnantes au fil des pages. Gipi s'abreuve à cette zone obscure où se cachent les images qu'on croyait à jamais perdues, ces fragments de mémoire qu'il inscrit au coeur de son récit. Un compte-rendu en quelque sorte, limpide et captivant, corrosif et comique, d'une honnêteté impitoyable. Moments extraordinaires sous faux applaudissements est sans doute, à ce jour, l'oeuvre de Gipi la plus intense, la plus complexe, et graphiquement la plus bouleversante.
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Rohan Kishibe est un jeune mangaka. Pendant ses vacances, il fait la connaissance d'une jeune femme, Nanasé, qui loue une chambre chez sa grand-mère. Le voyant dessiner, elle lui parle d'un tableau, certainement le tableau le plus étrange au monde : celui de Nizaémon Yamamura, peint avec la couleur la plus noire jamais créée, dont la matière aurait été extraite d'un grand arbre, vieux de plus de 1 000 ans. Un tableau maudit, car le peintre fut condamné à mort par son Seigneur pour avoir abattu cet arbre vénérable. Le tableau échappa de peu à la destruction et fut acheté par un conservateur du Louvre, deux cents ans auparavant. À la fin de l'été, Rohan rentre chez ses parents et oublie cette histoire. Dix ans plus tard, devenu un professionnel reconnu, Rohan entend parler à nouveau de ce fameux tableau noir. Profitant d'un séjour à Paris, il décide alors d'aller le voir au musée du Louvre. Las, le tableau, s'il apparaît bien dans les répertoires du musée, semble avoir disparu...
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L'attente : une famille coréenne brisée par la partition du pays
Keum suk Gendry-kim
- Futuropolis
- Albums
- 5 Mai 2021
- 9782754830492
Soixante-dix ans se sont écoulés depuis le déclenchement de la guerre de Corée. Depuis 1953, la Corée est divisée en deux pays distincts, la Corée du Sud et la République populaire démocratique. Des familles entières ont été séparées. La mère de la narratrice n'a jamais revu son premier mari et son fils. Aujourd'hui encore, des démarches sont entreprises pour retrouver des proches disparus. Saisie par un sentiment d'urgence alors que la génération qui a connu la guerre s'éteint et la nouvelle oublie le passé, Keum Suk Gendry-Kim a interrogé sa mère pour qu'elle lui raconte ces blessures traumatisantes de la guerre et de la séparation. Séoul, de nos jours. Guja a 92 ans. Sa vie de retraitée est bousculée le jour où, parlant avec une amie, elle découvre le programme gouvernemental permettant à des familles coréennes séparées par la guerre en 1950 de se retrouver. Lui revient alors son passé, sa jeunesse, son premier mariage, ses deux premiers enfants. Et surtout, cet exode qui va la séparer de son mari et de son premier fils alors qu'elle reste seule avec son nourrisson. Jamais plus elle ne les reverra. Au crépuscule de sa vie, elle raconte à sa fille Jina, dessinatrice pour la jeunesse, cette vie brisée, ces moments de désespoir, sa vie d'après. Après Les Mauvaises Herbes, Keum Suk Gendry-Kim s'attaque à un autre pan dramatique de l'histoire de la Corée.
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Les cahiers japonais Tome 1 ; un voyage dans l'empire des signes
Igort
- Futuropolis
- 8 Octobre 2015
- 9782754811996
«Le Japon était devenu pour moi l'écrin des désirs et surtout le paradis des dessinateurs. Enivré par les anciennes estampes japonaises, je m'étais avancé dans ce monde de signes, simples en apparence, qui dissimulaient un savoir mystérieux. Je m'étais convaincu et j'avais convaincu mes éditeurs nippons que dans ma vie antérieure j'avais été japonais. Eux, cérémonieux, m'avaient accueilli par une révérence : "Nous, Japonais, sommes heureux de travailler avec vous, qui également, dans une vie précédente, avez été japonais." J'adorais ces gens ironiques et légers, mais dévoués à leur travail avec une rigueur sous les traits d'une douce mélancolie. La beauté antique de telle ou telle maison en bois et en papier de riz que j'apercevais de temps en temps dans mon quartier, m'attristait. Elle évoquait une période révolue.»
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Trois cousins juifs, Andrea, Martino et Cati, sont persécutés par les lois raciales de Mussolini à l'aube de la seconde guerre mondiale. Forcé de quitter Trieste pour New York, Andrea essaiera de retrouver une vie normale, hanté par les fantômes du passé. À travers le destin d'Andrea Goldstein, jeune homme juif, Andrea Serio nous fait percevoir avec douceur et empathie, l'intensité, la violence, la bêtise crasse et innommable de cette sombre époque, comme les prémisses mortifères de ce qu'à nos portes, certains de nos contemporains vivent aujourd'hui. «À dater du jour du 15 octobre 1938, Victor Emmanuel III, par la grâce de Dieu et par la volonté de la nation, roi d'Italie, empereur d'Éthiopie, ayant entendu le Conseil des ministres, décrète que tous les enseignants de race juive seront suspendus de leur service, et ne pourront être inscrits les élèves de race juive. Sont considérées comme de race juive les personnes nées de parents tous deux de race juive, quand bien même elles professeraient une autre religion que la religion juive...» L'immigration et le racisme sont au coeur de ce récit subtil et contemplatif. Rhapsodie en bleu est un authentique choc esthétique. Andrea Serio retrace toutes les nuances des émotions qui nous portent à la lecture du livre par la grâce et la variété de ses couleurs pastel qui rappellent celles de Lorenzo Mattotti. Rhapsodie en bleu est l'adaptation libre du roman de Silvia Cuttin, inédit en France, (Ci sarebbe bastato) qui s'est inspirée de l'histoire douloureuse de sa famille pour écrire ce récit.
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Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais. Le Japon le fascine et, à travers ses livres, il nous fait découvrir les facettes moins connues Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais. Le Japon le fascine et, à travers ses livres, il nous fait découvrir les facettes moins connues du pays du Soleil Levant. Avec ce troisième ouvrage, Igort revient sur des artistes ou mouvements artistiques. Les Moga (Modern girls) Mobo (Modern boys) et les monstres qui peuplent des récits... ou les écrivent.
Ce Japon qui défie les tabous peut être glauque et fascinant, voire excessif. Et si, de prime abord, on en est déconcerté, c'est peut-être parce que ses codes sont conditionnés par des règles bien particulières, qui ne sont valables que sous ces latitudes. Mais si nous voulons interroger la complexité de cet archipel de passions, il faudra se lancer dans un parcours tout sauf conventionnel.
L'une des étapes fondamentales est, après des siècles d'isolement volontaire, l'ouverture du pays au monde occident et de son Modernisme. En vingt-cinq ans (1912-1937), le visage du Japon en fût profondément changé.
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«Pendant des années j'étais retourné au Japon, un lieu qui désormais me semblait être comme un chez moi. Et pourtant cette fois-là fut la première où je m'abandonnai à un voyage sans but. Aucun rendez-vous ni rencontre, je voyageais pour le simple goût de me perdre. Et sans doute, commençai-je à comprendre, que se perdre dans des lieux inconnus permettait de pénétrer dans les pièces secrètes d'un soi plus profond. Je me préparai à accueillir ce que le voyage allait m'apporter, comme Miyamoto Musashi, le plus grand rônin de tous les temps préparait ses duels. Avec la précision qui laisse la porte ouverte au hasard, pour souhaiter la bienvenue à l'inimaginable. Le Livre des cinq anneaux m'accompagnerait.»
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La rencontre de deux géants du comics:Frank Miller (Batman, Sin City, 300...) et Geof Darrow (Shaolin Cowboy, Big Guy...).Une histoire cyberpunk déjantée, publiée il y a 30 ans. Elle a notamment inspiré Matrix:en lisant Hard Boiled, les Wachowski ont choisi Geof Darrow pour créer l'univers visuel de la trilogie. Pour fêter dignement cet anniversaire, Futuropolis propose une édition à la hauteur de ce chef d'oeuvre de la pop culture:grand format, nouvelle mise en couleur et nouvelle traduction!
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Perramus ; la ville et l'oubli
Alberto Breccia, Juan Sasturain
- Futuropolis
- 25 Novembre 2020
- 9782754829502
Il a fallu huit ans à Alberto Breccia et Juan Sasturain pour réaliser Perramus. Dans cette grande fresque de plus de 460 pages, les auteurs ont transposé toute l'histoire (avec un grand H), les symboles et les mythes de l'Amérique Latine : la dictature militaire et ses disparitions (Breccia rend hommage à son scénariste Hector OEsterheld, disparu durant cette période), le tango avec Carlos Gardel, la passion du football, l'influence des Etats-Unis avec Henry Kissinger et Frank Sinatra et, bien sûr, la littérature, avec des versions fantasmées de Jorge Luis Borges et Gabriel Garcia Marquez.
En 1982, la dictature militaire est au pouvoir en Argentine. C'est dans ce contexte particulièrement difficile que Perramus voit le jour. Sur les deux premiers livres sur les quatre qui composent cette oeuvre, le récit prend pour toile de fond cauchemardesque un état totalitaire fantasmagorique. Perramus est un homme qui a laissé mourir ses compagnons de révolte pour fuir et qui, incapable de faire face à cette réalité, s'abandonne à l'oubli.
Devenu l'homme sans mémoire, il va parcourir le monde en quête d'identité et de rédemption avec pour compagnons de fortune Canelones, l'Ennemi et Jorge Luis Borges. Par sa genèse, son contexte politique, le talent de ses créateurs, le style toujours novateur d'Alberto Breccia, Perramus est un roman graphique incontournable.
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À la suite d'À bord de l'Aquarius, Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso se sont rendus en Calabre pour témoigner de l'accueil fait aux migrants en Italie. La Calabre est l'une des régions italiennes les plus touchées par le chômage mais également l'une des plus hospitalières pour les réfugiés.
Les auteurs ont rencontré les humanitaires, les autochtones et les réfugiés. Ils racontent les tragédies liées à ces situations dramatiques, les cauchemars bureaucratiques et les horreurs quotidiennes.
Ils témoignent aussi du succès de certaines politiques privilégiant un accueil digne et une volonté d'intégration de ces migrants. Une situation italienne qui fait écho à celle de la France.
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Lors d'une de ses visites guidées, Cécile aperçoit dans les allées du musée du Louvre un petit chaton blanc qui semble écouter ses commentaires. Quand elle en parle à son collègue, celui-ci ne la croit pas. Monsieur Marcel est gardien de nuit depuis des années. Sa famille travaille au Louvre depuis des générations. Ce soir, il forme Patrick, une jeune recrue. Très vite, il s'éloigne du circuit habituel pour emprunter le chemin des combles. Là haut, Patrick découvre des chats. Marcel vient les nourrir et explique à son jeune collègue que ces chats ont toujours habité au Louvre. Ils étaient là déjà à l'époque où le Louvre n'était qu'un château. Une fois les gardiens partis, les chats se mettent à parler. Il y a Barbe-bleue, Myosotis, Dent-de-scie, et le petit chat blanc, c'est Flocon. On raconte qu'il est spécial, ce serait un "passe-tableau"... mais qu'est-ce qu'un passe-tableau ?
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Yuna est une femme de 45 ans qui n'avait jamais envisagé auparavant d'adopter un chien. Avec son mari, ils finissent par en adopter deux : le premier, Carotte, est un corgi mâle de 2 ans. Le second, Patate, est un chien bâtard d'un an. Ils vivent à la campagne à une heure de Séoul. Là, Ils peuvent croiser tous les jours des chiens abandonnés par des gens de la capitale venus dans la région s'en débarrasser. D'autres chiens sont parfois enfermés dans des cages où ils peuvent à peine se tenir debout, maltraités, et mal nourris par leur maître. Avant de disparaître. Ces chiens-là se font tuer pour leur viande. Car les chiens sont considérés en Corée (comme dans d'autres pays d'Asie) comme un mets bon pour la santé. Une facette peu connue de la Corée : les chiens, point de discorde dans le pays ! Animal élevé pour être mangé ou animal de compagnie, c'est même un enjeu des élections en 2022. Keum Suk Gendry-Kim nous livre un récit sensible, qui expose la violence des humains et nous conte l'histoire de son pays, la société contemporaine, et les gens qui y vivent.
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Avec S, Gipi avait signé, déjà, un très beau récit basé sur le souvenir de son père récemment disparu. Il poursuit cette veine autobiographique avec Ma vie mal dessinée, en creusant plus profondément encore dans la chair et dans l'âme de l'auteur. S'adressant directement à ses lecteurs, Gipi nous fait tout partager : ses peurs, ses maladies, ses souffrances, ses inhibitions, ses descentes aux enfers, mais aussi ses amitiés, ses réflexions, ses bonheurs. Un livre fort, rebelle, fou et gracieux, où l'humour et la dérision ne sont pas en reste. Une écriture magnifique, tant graphique que littéraire, qui font de Ma Vie mal dessinée un livre exceptionnel.
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Si la littérature n¹est pas avare de sagas familiales rurales, ce n¹est guère le cas en bande dessinée.
À travers la vie de braves gens, au fin fond d¹une petite région agricole de l¹Ontario, Jeff Lemire dépeint un tableau universel, celui des histoires de village et des secrets de famille.
Lester Papineau, un garçon d¹une dizaine d¹années, vit chez son oncle, un fermier, depuis la mort de sa maman survenue un an auparavant. Il s¹ennuie ferme, dessine des histoires naïves de super héros, est rêveur et mélancolique. Son seul ami est Jimmy Lebeuf. Ancien hockeyeur de talent, il tient la station-service qui fait aussi office d¹épicerie. Depuis le mauvais coup à la tête qu¹il a pris lors d¹un match, il semble ne plus avoir tous ses esprits ou, du moins est maintenant considéré comme différent. Mais est-ce l¹unique raison pour laquelle oncle Ken préfèrerait que Lester ne le fréquente pas ?
Vince et Lou Lebeuf sont les vedettes de l¹équipe de hockey. Liés comme les doigts d¹une main, tout leur réussit, jusqu¹au jour où le mariage de Lou avec la très jolie Beth Morgan les sépare. Pourquoi la vie de Vince ne devient plus que remords et regrets et solitude. Pourquoi 25 ans sans se voir ? Pourquoi, même quand vieillards, les deux frères habiteront à nouveau ensemble, suite à un dramatique accident de voiture, rien ne pourra les réconcilier ? Et pourquoi, Jimmy, leur petit-fils et petit-neveu ne vient-il que si rarement leur rendre visite ?
Infirmière à domicile, Anne Byrne-Quenneville côtoie les protagonistes des différents récits qui composent ce livre. Elle connaît tous les secrets qui les relient et les éloignent et les font souffrir. Pourtant, à quoi ça sert la famille, sinon à donner de l¹amour.
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De toutes les organisations scouts, les Black Badges sont l'élite ; les meilleurs parmi les meilleurs. Les Black Badges sont une branche très secrète de scouts, chargée de missions secrètes qu'aucun adulte ne pourrait entreprendre. Mais en définitive, les petits gars en vert toujours prêts (selon la légende) savent peu de choses les uns des autres, et encore moins des autres organisations.
Au sein de celles-ci, se cacherait un groupuscule utilisé par le gouvernement pour effectuer des opérations paramilitaires secrètes. En Corée du Nord, comme en Sibérie, qui se méfierait d'une bande d'ados étrangers en short ?
Pourtant, au cours de l'une de ses missions, l'escouade des Black Badge devra choisir entre accomplir leur objectif ou secourir l'un de leurs camarades présumé mort des années auparavant.
Les Black Badge sont une troupe de scouts d'élite. Ils sont chargés de missions que les adultes ne peuvent entreprendre. Une équipe d'espions digne de Mission impossible en culottes courtes. Mais il faut se méfier des apparences, le bien et le mal ne sont pas toujours là où l'on s'y attend...
Après la série à succès GrassKings, Matt Kindt et Tyler Jenkins reviennent avec un roman graphique de 300 pages émouvant, drôle ou... horrible, parfois sur la même page.