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Saviez-vous que Melania Trump est Taureau, le signe le plus résilient de tous ? Et que Boris Johnson est Gémeaux, le moulin à parole du zodiaque ? Et savez-vous quel signe est si captivant et envoûtant que nous ne remarquons même pas qu'il est en train de nous entuber ?
Dans les pages d'Astrologie vous trouverez la réponse à ces questions et vous rencontrerez un tas d'autres gens plus ou moins célèbres dont les actions et le destin sont expliqués à travers le prisme de leur signe zodiacal : le milliardaire Arthur Sackler (à l'origine de la crise des opiacés OxyContion), la pionnière de la psychanalyse Sabina Spielrein, le rappeur Flavor Flav, ou Thomas Thwaites, le designer britannique qui a tout abandonné pour aller vivre comme une chèvre dans les Alpes suisses. Une fois passés en revue les frasques de ce beau monde (et de plein d'autres célébrités ou personnages historiques), vous pourrez vous pencher sur l'épineux problème de la compatibilité amoureuse entre les signes, explorer la mystérieuse sous-catégorie astrologique du « Scorpion de-bas-niveau » ou comprendre enfin les raisons du comportement bizarre de l'idéologue néolibérale Ayn Rand lors de sa rupture avec son amant et fanboy Nathaniel Branden. Pour conclure, cerise sur le gâteau, vous saurez aussi pourquoi les mères (et pas qu'elles !) conseillent de ne pas se mêler d'astrologie.
Toujours drôle et ironique, Liv Strömquist pose une fois de plus son regard perçant sur les tics et les obsessions de notre société à l'ère du capitalisme avancé, n'oubliant jamais de mettre le doigt où ça fait mal. Une lecture qui va ravir les amateurs d'astrologie tout autant que ceux qui l'ont en horreur. -
En 2003, la philosophe Susan Bordo affirmait que nous vivons dans un «empire des images» et, ces dernières années, cette expression est devenue de plus en plus vraie. Un appareil photo ou un iPhone à la main, nous alimentons sans cesse les réseaux sociaux et nous nous noyons dans un flot d'images. Nous communiquons par l'image, nous datons les événements par le biais d'images, nous racontons notre vie et nous connaissons celle des autres par des images et nous avons même des réunions Zoom avec une autre image.
Aujourd'hui, peaufiner la façon dont chacun se présente dans une photo occupe une partie considérable de notre quotidien. La beauté de cette image en est devenue un élément central ; cela est vrai en particulier pour les femmes qui doivent maintenant l'entretenir tout au long de leur vie, bien plus longtemps qu'auparavant.
En affichant toutes les photos publiques d'elle-même chaque femme est devenue, d'une certaine manière, une célébrité et chaque jour nous sommes accablés par des milliards de photographies et de selfies de femmes magnifiques, dont la beauté est à la fois célébrée, idéalisée et appropriée par le capitalisme qui en a fait une marchandise.
Dans les pages de Dans le palais des miroirs, Liv Strömquist analyse l'idéal contemporain de beauté féminine développant sa réflexion en cinq différents volets qui explorent tour à tour ce sujet sous un angle différent. Liv Strömquist y décortique les raisons du succès de l'influenceuse Kylie Jenner, évoque le mythe biblique de Jacob, Rachel et Léa ou les déboires de l'impératrice Sissi, s'attarde sur fameuse dernière séance de photos de Marilyn Monroe ou analyse le personnage de la belle-mère de Blanche-Neige.
Autant de thèmes choisis pour nous parler du désir mimétique qui nous pousse à nous imiter les uns les autres, du lien étroit entre apparence et amour, de la façon de photographier aujourd'hui les femmes, du changement du rapport entre âge et beauté et de comment l'image de soi peut devenir un encombrant fardeau.
Fidèle à son style, toujours tranchante, ironique et drôle, Liv Strömquist appuie ses propos sur les faits et gestes d'une foule de personnages historiques, acteurs et stars de la télé tout autant que sur la pensée de philosophes, historiens et sociologues tels Simone Weil, Zygmunt Baumann, Byung Chul Han, Eva Illouz, René Girard, Susan Sontag ou Richard Seymour. -
Les mythes de Cthulhu
Howard Phillips Lovecraft, Alberto Breccia
- Rackham
- Capitaine Blood
- 9 Mars 2018
- 9782878272208
Au moment de sa première publication, en 1974, l'adaptation des Mythes de Cthulhu de H.P. Lovecraft par Alberto Breccia fit l'effet d'une véritable bombe. Les critiques et la profession saluèrent unanimement le formidable bond en avant accompli par Breccia. Ce qui les étonna et qui étonne encore aujourd'hui, en permettant de classer les Mythes de Cthulhu parmi les grands chefs-d'oeuvre de la bande dessinée, c'est la véritable débauche de solutions graphiques et d'expérimentations mises en oeuvre par le Maître : pinceau sec, collages, utilisation de textures imprimées, tous ces moyens sont employés avec une surprenante liberté créative pour construire des nouveaux types de lumières et de matières. Parallèlement, Breccia développe un style différent pour chaque histoire, en passant avec aisance du réalisme à l'abstrait, pour coller le plus possible à l'atmosphère du récit. Son pari, pousser le lecteur à revivre les oppressantes atmosphères de Lovecraft, est pleinement gagné grâce à l'emploi savant de ces artifices, tant qu'aujourd'hui encore ces images dégagent une force inquiétante.
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Transparents : histoires de l'exil colombien
Javier De isusi
- Rackham
- Morgan
- 17 Mars 2023
- 9782878272536
Camilo, Olga, Luciano, Orlando, Maura, Bernardo, Iris et Ángela, les exilés dont les existences se croisent dans les pages de Transparents, naissent de l'imagination de Javier de Isusi mais leurs histoires sont le fruit des témoignages recueillis par la Commission pour la Vérité en Colombie, une des trois institutions qui composent le Système intégré pour la vérité, la justice, la réparation et la non-répétition mis en place par la Colombie dans le cadre de l'accord de paix de 2016, à l'issue d'un des conflits les plus longs que le monde a pu voir : depuis la fin des années 1940, la guerre civile colombienne a causé 300 000 morts, le déplacement de 6 000 000 personnes et l'exil de 550 000 autres qui ont obtenu asile politique en plus de 30 pays différents.
À l'heure où le pays semble sur le point de tourner enfin la page, Transparents évoque la nécessité de faire lumière sur le passé, de ne pas oublier les victimes et les souffrances des survivants ; souligne le besoin de mémoire, collective et individuelle, pour ne pas répéter les mêmes tragiques erreurs. Des récits mis en images par Javier de Isusi ressort, avant tout, une seule et profonde blessure que les huit protagonistes partagent avec tous ceux - exilés, réfugiés, migrants - que les guerres et la misère jettent sur les routes du monde entier. Un drame humain que l'un d'eux a évoqué par ces mots : « Après le deuil consécutif à la disparition d'un être cher et l'acceptation de notre propre mort, l'exil constitue peut-être la plus grande épreuve morale que puisse traverser un représentant du genre humain.?La perte du foyer et du pays, qu'elle soit imposée par les circonstances, choisie par l'individu ou le résultat de ces deux facteurs combinés, marque une rupture sans commune mesure, qui bouleverse l'existence de manière irréparable et change complètement la vision que l'individu exilé a de lui-même, du monde qui l'entoure et de son époque ». En donnant corps et voix à tous ceux qui ont perdu corps, voix et âme en quittant leurs chers et leurs maisons, Javier de Isusi nous interroge et nous rappelle que nous aussi - tout comme les protagonistes de Transparents - « nous pouvons changer ça » et nous avons notre rôle à jouer pour mettre fin à ces souffrances. -
« Mort Cinder est la mort qui jamais ne s'accomplit. Il y a un héros qui meurt et qui ressuscite. Il y a un tourment et une souffrance. C'est peut-être une réponse à un état d'âme particulier chez moi, mais l'essentiel de cette atmosphère vient de Breccia, qui est encore plus tourmenté que moi. Son dessin, avec sa quatrième dimension, avec sa force de suggestion, le distingue de la plupart des artistes que je connais. Et c'est cette force dont il use en permanence qui lui fournit toute sa valeur et qui provoque l'imagination des scénaristes. » Héctor Germán Oesterheld.
Plus de seize ans après sa dernière publication en France, les éditions Rackham offrent un nouvel écrin au chef d'oeuvre d'Oesterheld et de Breccia en proposant une version intégrale de cet album que d'aucuns considèrent comme l'un des plus importants de l'histoire de la bande dessinée argentine et mondiale. Le volume rassemble les dix épisodes que compte l'oeuvre, parus en Argentine à partir de 1962, auxquels s'ajoute le scénario inédit d'un onzième épisode jamais réalisé. À l'occasion de cette publication, la traduction a fait l'objet d'une révision complète et de nombreuses pages ont bénéficié d'une restauration fidèle aux planches originales de Breccia.
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L'éternaute : 1969
Hector Oesterheld, Alberto Breccia
- Rackham
- Jolly Joker
- 20 Janvier 2010
- 9782878271133
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« Tu poursuivras la bête et la transperceras de ta flèche. Tu couperas sa tête, mangeras son coeur et boiras son sang. Elle t'apprendra à voir le vrai visage du monde ».
Obéissant à l'oracle, l'homme se met à traquer l'animal, gibier capable de sustenter toute sa famille, toute sa tribu. S'enfonçant dans la forêt inhospitalière, nécrosée, le chasseur flaire sa pâture, perd sa trace puis la retrouve. La quête devient alors initiatique : la proie se fait guide, l'homme et l'animal, s'agrègent pour écrire, par-delà l'espace et le temps, leur tragédie commune.
Dans ses précédents travaux de bande dessinée (Psychonautes) et de cinéma d'animation (Psiconautas, los niños olvidados et Decorado), Alberto Vázquez dénonçait les ravages de la pollution massive et la déshumanisation croissante de notre modèle social. Autant de métaphores dystopiques qui lui ont permis de mettre en évidence l'échec de la modernité, que la science et le progrès, ces mythes, ne peuvent désormais plus enrayer.
Ces thèmes constituent de nouveau le coeur de La chasse, haletant récit de traque et de survie mêlant rites primitifs et initiatiques où Vázquez recompose le couple ancestral homme / animal, lui seul qui pourrait endiguer la destruction du vivant. Tissées d'échos à l'art pariétal, à la peinture classique chinoise ou encore à l'expressionnisme sombre de Lynd Ward et Frans Maaserel, les pages de La chasse sont de plus émaillées de lavis saisissants. Le tout est mis au service d'une allégorie puissante à la poésie déchirante, qui incite à la réflexion.
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Barcelone, 1943. Des lettres manuscrites fourmillant de problèmes intimes, conjugaux et familiaux, inondent les bureaux de l'une des émissions de radio les plus écoutées du pays. Provenant de femmes de tout âge qui subissent de plein fouet la politique régressive de l'Etat national-catholique, elles sont toutes adressées au Dr Elena Bosch, qui livre à l'antenne ses bons conseils. Eulalia Pilar est l'unique scénariste femme de l'émission ; une fois loin des ondes, la jeune trentenaire parcourt les rues à la recherche de son mari Alfonso, porté disparu, alors qu'elle doit accoucher dans quelques semaines et fait appel au detective Don Mauricio pour mener l'enquête.
Mais il se pourrait que, sous sa longue robe noire et ses traits angéliques, la jeune femme cache bien des secrets...
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Miguel Mármol naît en 1905 de mère célibataire, dans la petite ville d'Ilopango au Salvador. Enfant, il tente d'échapper à la misère en faisant le ménage dans une caserne où il se trouve confronté à la brutalité des soldats, puis devient cordonnier - métier qu'il exercera une grande partie de sa vie. Il mène en parallèle une activité syndicale intense qui le conduit à participer à la fondation du Parti Communiste Salvadorien (PCS) en 1930. S'ensuit un voyage en URSS où il affine ses connaissances idéologiques.
De retour au Salvador, il prend part au soulèvement contre le Général Martínez aux côtés du dirigeant du PCS, Farabundo Martí. Emprisonné et fusillé, il survit miraculeusement. Cet épisode est à l'image de ce que sera désormais toute sa vie : une vie passée à revendiquer la liberté et la justice sociale, faite de luttes contre dictateurs et propriétaires terriens entre menaces, réclusions et tortures. Dix autres fois Miguel Mármol s'est retrouvé face à face avec la mort, il en a échappé et a recommencé a se battre.
Les Douze Naissances de Miguel Mármol est le fruit de presque dix années de recherches autour du révolutionnaire salvadorien. Pour rendre compte de son destin mouvementé, Dani Fano s'est plongé dans les écrits d'Eduardo Galeano et les poèmes de Roque Dalton et s'est également rendu sur place. Un travail d'orfèvre qui lui permet de livrer un album sous forme d'hommage, à la fois poétique et passionné, évoquant à travers l'émancipation d'un homme les luttes des paysans indigènes, leurs légendes et croyances ancestrales ainsi que la beauté de leurs terres. Allégorie d'une vie qui fait un écho implacable à ce vers de Victor Hugo : « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent [...]. »
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Buddy Bradley Tome 2 ; en route pour le New Jersey
Bagge/Peter
- Rackham
- Morgan
- 15 Juin 2007
- 9782878271058
Grand format 25.40 €Indisponible
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Ville est un jeune auteur de bande dessinée plein d'ambition qui vient d'entamer une carrière prometteuse, avec déjà quelques livres à son actif et une discrète notoriété dans son pays. Il ne rêve que d'une chose : voir son travail publié en France, le pays de la bande dessinée, celui des auteurs qu'il admire et où bonheur et succès sont à la portée de tout artiste talentueux. Un jour, le rêve de Ville semble enfin sur le point de se réaliser : l'un des auteurs les plus populaires de France lui propose de collaborer à un album qui sera publié chez un grand éditeur français. Bonheur et succès semblent être à portée de main et Ville se précipite à Paris pour les saisir. Mais une fois sur place, les choses ne se passent pas exactement comme il l'avait imaginé et Ville se rend bientôt compte que tout ce qui brille n'est pas or...
Ironie, humour et une bonne dose d'auto-dérision émaillent les pages de ce récit aux fortes teintes autobiographiques où Ville Ranta met en scène, avec une remarquable franchise, les péripéties d'un artiste à la poursuite presque obsessionnelle de succès et fortune . En filigrane, l'auteur finlandais ne manque pas d'évoquer les relations difficiles, et parfois carrément impossibles, entre création et marché tout en brossant un portrait au vitriol du monde de l'édition et de la bande dessinée française. -
De nature inquiète mais l'esprit libre et indépendant, Katalin entend bien être seule maîtresse de son destin. La voici donc qui quitte le confort certes douillet mais ô combien austère de son pays natal, direction le Sud et la Ville Éternelle qui l'intrigue et la fascine depuis toujours. Sitôt arrivée, son enthousiasme et sa détermination se heurtent à une réalité loin d'être idyllique.
Confrontée aux problèmes ordinaires de tout immigré fraîchement débarqué - trouver une maison, un travail, nouer des liens, etc. -, Katalin doit surtout surmonter une autre difficulté : être une femme dans un monde où les hommes dominent sans partage. Harcelée à tout bout de champ, l'opiniâtre jeune femme résiste, jusqu'au jour où le pire arrive...
Avec l'humour caustique qu'on lui connaît et tout en pudeur et subtilité, Kati Kovács s'attaque dans Quo Vadis, Katalin au délicat sujet des violences sexistes. Mélange original de fiction et d'autobiographie, ce nouvel album est sans doute l'oeuvre la plus personnelle de la Finlandaise publiée à ce jour. -
Armando déteste le travail, les vendredis, et surtout les autres. Rien de plus normal, en somme. Cette existence vouée à la misanthropie bascule soudainement le jour où, à la supérette du coin, il tombe sur un homme en pleine transe catatonique, en train de psalmodier une unique et mystérieuse phrase. Ensorcelé par ces mots, Armando se lance dans la quête effrénée et bientôt obsessionnelle de leur signification.
Sur son chemin, des bizarreries : romans russes, hectolitres de bière, thèses conspirationnistes, doutes métaphysiques ou encore apparitions de totems à base de chewing-gum goût fraise. En fin de course, une révélation : l'important n'est pas de savoir ce qu'est " le sang des autres ", mais comment continuer à vivre après l'avoir découvert. Sergi Puyol, dans une ambiance digne de The Twilight Zone, livre un thriller aux multiples rebondissements, entre réalisme et fantastique.
L'occasion de mener une réflexion pertinente sur l'emprise hypnotique des mots et l'intensité de nos obsessions.
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En 1825, Mordecai Noah, un politicien new-yorkais et écrivain de théâtre amateur, est possédé d'une vision utopique : rassembler les tribus perdues d'Israël sur une île près de Buffalo dans l'espoir d'y établir un état juif. L'échec de son plan, une note de bas de page dans l'histoire du judaïsme américain, est le point de départ de la brillante épopée que Ben Katchor imagine dans les rues de New York quelques années plus tard. Un boucher kasher déchu, un importateur d'articles religieux et de lingerie féminine, un homme qui veut gazéïfier un lac, un pélerin qui vend du sable de la terre promise. Ce ne sont là que quelques-uns des personnages qui évoluent dans l'univers de Katchor, luttant pour s'établir à New York, emportés dans une frénésie financière qui pourrait tout autant les mener à la ruine que vers un futur meilleur.
Le Juif de New York est une comédie burlesque menée de main de maitre par un conteur hors-pair. On ne sait jamais où s'arrête la réalité et où commence la fiction dans ce carnaval de pélerins, de kabbalistes et d'entrepreneurs . L'ouvrage, édité en Italie, au Japon et prochainement en Espagne, a remporté aux Etats-Unis un vif succès tant auprès de la critique que du public.
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Conxita, la vingtaine, dernière représentante de toute une génération de Conxitas, navigue entre Madrid et Barcelone. Véritable « boule de nerfs » selon sa mère, elle affronte les événements du quotidien avec un grand courage. Ancienne étudiante des Beaux-Arts, elle dessine ses moindres péripéties, depuis son appartement qu'elle partage avec une fille qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, son ménage, son ordinateur, ses rêves d'ailleurs, ses évasions à la plage, ses conversations téléphoniques avec ses amis, jusqu'à ses rencontres plus ou moins heureuses. Dans ce récit autobiographique en dix-sept courts tableaux, Conxita Herrero bouscule les idées reçues sur le passage à la vie d'adulte. Dans un style minimaliste et rigoureux, elle se joue des antagonismes et mêle inertie et mouvement, cases muettes et dialogues intimistes et mystérieux, lignes dépouillées et couleurs pures. Elle use également de figures géométriques - cercles et carrés - à l'aide de plans audacieux qui défient les perspectives. S'affranchissant du « souci de vérité » propre à l'autobiographie, l'auteure évacue tout sentimentalisme et fournit à ses décors et à ses personnages aux traits ébauchés une dimension étrange et fascinante oscillant entre réel et onirisme.
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Dans une île bouleversée par un désastre écologique, l'oisillon Birdboy essaie en vain de voler et à chaque tentative ratée s'enfonce un peu plus dans son addiction aux psychotropes. Dinky, la souris, ne veut plus se lever du lit pour aller à l'école. Depuis la mort de son père, rien ne semble plus motiver la brillante élève qu'elle était. Dinky n'a qu'une idée en tête : partir ailleurs, laisser derrière elle les paysages desséchés de son île, traverser la mer stérile qui l'entoure, commencer une nouvelle vie avec Birdboy. Forts de leur amour naissant, réussiront-ils à atteindre enfin le monde meilleur dont ils rêvent ?
Alberto Vázquez nous livre une histoire intense et poétique, tout en portant un regard lucide et désenchanté sur le monde contemporain. Désindustrialisation, chômage, répression, nature violentée : la petite île de Dinky et Birdboy semble renfermer en elle tous les maux de notre société. Vázquez manie avec grâce son trait élégant et ses ambiances minimalistes en distil-lant en parties égales, tout au long de son récit, tendresse et cruauté ; un peu comme un Tim Burton qui aurait chaussé des gants de boxe.
En 2012, Alberto Vázquez, avec Pedro Rivero, a porté Psychonautes à l'écran dans un film d'animation intitulé Birdboy qui a obtenu le prix du meilleur court-métrage d'animation aux Goyas (les Césars espagnols). En 2015, Vázquez et Rivero ont réalisé une version long-métrage (80 minutes) qui reprend le titre du livre et qui a été présentée au festival de San Sebastián. La version française sera présentée à la prochaine édition du Festival international du film d'animation d'Annecy et distribuée sur le territoire national.
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Des dessins inédits, des bas-reliefs et une interview lèvent le voile sur l'univers graphique de C. Nine et sur les sources de son inspiration : la famille immigrée, le faubourg où il a grandi, la musique, etc.
Grand format 20.30 €Indisponible
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Dans un appartement cossu du centre ville, une jeune fille fume cigarette sur cigarette et essaye de chasser la tristesse qui l'envahit. Quelqu'un sonne à la porte. Masque et collants pas de doutes, c'est le fameux vengeur masqué dont toute la ville parle ! Des souvenirs qu'elle croyait enfouis à jamais refont alors surface : la tristesse disparaît, la vie - la vraie, celle faite d'émotions et de sentiments - commence à nouveau..
Particulièrement attiré par le "genre" super héros, qu'il considère comme le seul qui a été crée par et pour la bande dessinée, Rubín s'amuse à le démonter et en étudier le mode de fonctionnement. S'il a parfaitement intégré la leçon de Frank Miller, l'auteur remonte pourtant ce mécanisme en y ajoutant une touche poétique tout à fait personnelle.