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Odette a une méduse dans l'oeil, qu'elle seule peut voir.
Une méduse qui se multiplie.
Avec un petit appartement à elle seule, un emploi stable qui lui plaît et un béguin pour une cliente de sa librairie, on pourrait croire qu'Odette a tout pour être heureuse... mais une méduse apparaît dans son oeil et vient chambouler sa vie.
À la fois touchant et étouffant, La méduse est un récit qui témoigne de l'importance de prendre la main qui nous est tendue pour que les ténèbres de la maladie et du deuil se dissipent enfin. -
Dans Confessions d'une femme normale, l'autrice montréalaise remonte le fil de ses tribulations dans le but de terrasser la honte qui lui colle au corps depuis l'enfance dès qu'il est question de sexe. D'une remarquable franchise, ce premier livre est un plaidoyer pour une sexualité décomplexée et sans tabous.
Alors qu'elle regardait un film en famille, Éloïse, 11 ans, a éprouvé de nouvelles sensations devant une scène érotique. Elle s'est alors écriée avec beaucoup de candeur: «Maman!? Pourquoi j'ai des papillons dans le poupou!?» Saisie d'étonnement, sa mère n'a pas su quoi lui répondre. Ses parents n'ont jamais parlé de sexualité avec elle, et ce n'est pas à l'école catholique qu'elle a fréquentée qu'Éloïse a pu obtenir des réponses. Elle s'est donc tournée vers la pornographie, puis a commencé, à son rythme et non sans quelques faux pas, son éducation sexuelle. -
Est-ce un récit de science-fiction ? Une histoire d'amour ? Une bande dessinée expérimentale qui déconstruit les codes de la communication ? En fait, c'est un peu tout ça. Football-Fantaisie est le livre le plus inusité et le plus ambitieux de Zviane - ce qui n'est pas peu dire ! C'est l'histoire de deux petites filles, Frédérique et Annabelle (12 et 6 ans), qui s'enfuient du laboratoire d'un scientifique fou. Prêt à tout pour les rattraper, il lance à leurs trousses un robot tueur ! Piou piou piou!
Elles aboutissent à Football-Fantaisie, une petite ville insulaire d'un archipel situé un peu au nord de la Gaspésie. Mais l'affaire, c'est que les habitants de l'île parlent une langue incompréhensible ! Les fillettes n'y comprennent rien !! Réussirontelles à rentrer à la maison ? Histoire haletante portée par un découpage survolté, Football-Fantaisie foisonne de détails délirants et de détours imprévisibles. Mais entre deux «bing bang pof klapow», Zviane tisse un récit inventif dans lequel elle explore les souvenirs collectifs doux-amers de la grève étudiante de 2012, de l'émeute du Forum de 1955, de la crise d'Octobre, des guerres linguistiques et de la place des médias dans toutes ces tensions culturelles.
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Deux amants se rencontrent en secret dans une luxueuse maison isolée. Ils forment, en quelque sorte, un couple occasionnel. Chacun sait qu'il devra éventuellement retourner à sa vie normale, mais tente malgré tout de savourer chaque instant de ce rêve éphémère. Dépeignant avec moult détails les ébats amoureux et les temps morts de cette relation clandestine, Les Deuxièmes est un roman graphique atmosphérique où l'espace et la lumière tiennent un rôle de premier plan, au même titre que ses protagonistes qui tentent de composer avec les règles non-écrites de cette relation à la définition incertaine.
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L'Abitibi, c'est la frontière du nord. La petite Russie raconte la colonisation de cette région du Québec, de ces hommes et de ces femmes qui ont tout quitté pour aller défricher et cultiver la terre. C'est aussi l'histoire d'un petit village qui s'appelle Guyenne. Guyenne n'est pas une paroisse comme les autres. C'est une coopérative. Le bois que tu coupes là-bas ne t'appartient pas : la coop garde 50% de ton salaire pour financer le développement de la colonie.
Dans le coin, il y en a appellent ça " la petite Russie ". C'est là que Marcel et Antoinette vont vivre durant vingt ans. Inspiré par le récit de ses grands-parents, qui ont habité à Guyenne de 1948 à 1968, Francis Desharnais signe avec La petite Russie son sixième livre pour les Editions Pow Pow. Basé sur Guyenne, vingt ans de colonisation sous le régime coopératif... et après, un ouvrage publié par son grand-père en 1983, ce livre rend hommage à ces colons qui ont tenté l'expérience d'un autre modèle de société.
Mais c'est aussi, pour l'auteur une manière de se replonger dans l'histoire de sa propre famille.
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Le couple formé de Henri, écrivain misanthrope, et Laura, comédienne à l'aube du succès, commence à se désintégrer lorsque cette dernière a l'opportunité d'aller tourner un film sur les caribous à Whitehorse avec le détestable réalisateur prodige Sylvain Pastrami... L'amour saura-t-il survivre au cruel milieu du cinéma québécois?
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Par une journée d'automne tout ce qu'il y a de plus ordinaire, Martine accueille quelques femmes dans son bungalow de banlieue pour prendre le thé. Le cours tranquille de l'après-midi change subitement lorsque survient Rose, une amie qui avait pris ses distances depuis un moment. Elle n'est toutefois pas la seule invitée indésirable.
Cécile, la soeur de Martine, débarque après plusieurs années de silence radio. Avec elle, de mauvais souvenirs refont surface et la confusion s'installe. Lorsque Martine sort au jardin pour cueillir des herbes à infuser, la journée prend une tournure inattendue.
L'esthétique délibérément surannée et les touches psychédéliques instaurent dans Sarclage une ambiance étrange, voire inquiétante. -
Après un an sans donner de nouvelles, Nana déboule dans l'appartement de ses deux anciennes colocataires et amies.
Ses motivations semblent simples : elle veut réparer les pots cassés et regagner leur confiance. Ce sera un peu plus compliqué que prévu. Près de cinq ans après la sortie du quatrième tome de sa série Glorieux printemps, Sophie Bédard est de retour chez Pow Pow avec Les petits garçons - une comédie dramatique ancrée dans le quotidien d'un groupe d'amies catapultées dans une cohabitation inattendue. «J'ai voulu représenter une amitié forte mais dysfonctionnelle entre trois jeunes femmes dans la vingtaine.» Le récit se construit tout naturellement autour de cette solidarité féminine sincère mais difficile, de cette affection imparfaite unissant les trois amies et des tensions qui naissent de leur passage à l'âge adulte, de ces limites qu'elles apprennent à dresser et des relations qu'elles doivent apprendre à délaisser.
Grand format 19.00 €Indisponible
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Une mouche envahit la ville de Montréal, le maire fait appel au Mouchequetaire.
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C'est bien connu, l'espace rend fou.
Le journal intime de Marcus Pigeon est-il le plus grand témoignage de notre siècle sur cette pathologie, cette étrange dynamique qui s'installe inévitablement chez des humains forcés de vivre ensemble dans une boîte métallique dérivant dans le vide interstellaire, loin de tous leurs semblables, seuls face à leurs âmes noires et à leurs angoisses existentielles ?
Non.
Mais quand même.
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Whitehorse. Capitale du Yukon. C'est dans ce paradis nordique isolé que Sylvain Pastrami, nouvelle coqueluche du cinéma québécois, a décidé de tourner son prochain long métrage : un « double documensonge » sur une équipe de tournage filmant un documentaire sur les caribous homosexuels. C'est aussi là que notre héros, Henri, doit se rendre pour reconquérir le coeur de la belle Laura - qui l'a quitté pour aller tenir le rôle principal dans le film de Pastrami. Henri devra affronter ses propres démons, ainsi qu'une horde de pélicans géants survolant la ville en permanence, s'il désire renouer avec l'amour de sa vie.
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Laura est une jeune comédienne montréalaise à l'aube du succès. Elle s'apprête à tourner un film (ou plus précisément un faux documentaire sur un faux documentaire) à Whitehorse avec la nouvelle coqueluche du cinéma québécois, Sylvain Pastrami. Mais Henri, son étouffant copain, voit d'un mauvais oeil cette nouvelle. Misanthrope et maladivement jaloux, ce dernier ne reculera devant rien pour tenter de convaincre Laura de refuser cette opportunité - ce qui aura, évidemment, des conséquences désastreuses sur leur relation.
Les personnages névrosés de l'auteur sont à la fois exécrables et attachants, rappelant par moments ceux de Woody Allen ou de Ricky Gervais. Avec Whitehorse, il propose un portrait décapant du milieu jeune et branché du nouveau cinéma montréalais. Ses dialogues explosifs, pimentés de sacres typiquement québécois, font toute la couleur de cette « comédie romantique » atypique carburant aux malaises improbables qui trouvent toujours une manière inattendue de dégénérer encore plus.
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La Mort attend patiemment le prochain tome de sa série préférée. Mais l'auteur Titus Caropin souffre du syndrome de la page blanche et la parution de son septième roman a été remise aux calendes grecques. Lorsque même le karaoké n'arrive plus à raviver la flamme, c'est que l'heure est grave ! Mais la panne d'inspiration de Titus se transforme en angoisse existentielle lorsque la grande faucheuse vient lui demander une dédicace. Bande dessinée sans texte évoquant à la fois le travail de Fred et de Jim Woodring ainsi que les bons vieux Looney Tunes de Chuck Jones, l'élégant VII nous permet surtout de découvrir un jeune auteur des plus prometteurs.
Réflexion à la fois drôle et sincère sur la mort et la création, VII se démarque d'abord par la remarquable fluidité de son découpage. Mais une lecture plus attentive révèle la méticulosité avec laquelle Thom compose ses planches, truffées de détails poétiques et de subtils gags visuels. Si l'impeccable sens du rythme du jeune auteur montréalais rappelle par moments le dessin animé, sa maîtrise des codes du neuvième art nous rappelle que la bande dessinée muette est une façon pour lui d'explorer l'essence de ce médium.