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Bandes dessinées
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Joe Sacco ne pouvait être indifférent ni aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, ni aux conséquences tout aussi dramatiques sur Gaza. Même s'il n'aime pas dessiner dans l'immédiateté de l'actualité, Joe Sacco sait que sa voix sur la Palestine peut compter. Une voix morale. Il a donc décidé de prendre du temps en plus pour dessiner un pamphlet sur l'horreur de la guerre à Gaza. En une trentaine de pages corrosives, il aborde le thème de la guerre, du traitement politique de celle-ci par les États-Unis et Israël, par les médias. Un pamphlet qui mêle l'universel et l'intime.
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Gianni est scénariste à succès. Sa carrière est à son apogée lorsqu'une interview, en apparence anodine, se transforme en bombe sur les réseaux sociaux. Collègues et amis prennent leurs distances, son public lui tourne le dos. Toute sa vie est remise en question. En inventant l'histoire de Stacy, enlevée, droguée, chargée dans une fourgonnette et emportée dans le sous-sol d'un vieux bâtiment abandonné, Gianni n'avait vraiment pas idée du déluge d'ennuis qui allait lui tomber dessus. Alors, peu à peu, pour y faire face, «l'ancien» Gianni cède la place à un alter-ego maléfique de moins en moins tolérant, deux facettes d'un même homme au bord du précipice. Un livre acerbe, qui ose regarder en face les démons des réseaux sociaux et les ambiguïtés de notre société. Ce roman graphique alterne scènes dramatiques et hilarantes, avec un dessin d'une grande expressivité, au plus près des personnages. En une vingtaine d'années, Gipi s'est imposé comme un artiste de référence, en Italie comme en France. L'auteur de La Terre des fils, multiprimé, ou Notes pour une histoire de guerre continue d'innover à chaque nouveau livre.
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Point de départ : 1995. Le village de Pritschitanow, en Allemagne de l'Est, veut privatiser et vendre l'ancienne école communale où a vécu et enseigné la grand-mère de Kerstin. Kerstin y cherche un album-photos que lui avait promis sa grand-mère institutrice. Deux anciens camarades de classe de Kerstin, Torsten Greiff et Frank Sternemann, sont revenus au village de leur enfance avec de mauvaises intentions. Enfants, ils ont maltraité des fillettes et des animaux. Ils ne furent punis que le jour où ils s'en prirent à la gigantesque sculpture de V.I. Lénine, offerte au village de Pritschitanov par l'État soviétique comme symbole de fraternité. De retour au village en 1995, ils apprennent qui les a vraiment placés au foyer autrefois. Dans la forêt, qui n'est plus la propriété du peuple, Kerstin rencontre Rosi, la mère de sa meilleure amie de jadis, Effi, et le Vétéran qui vient juste d'arriver de l'Est très lointain. Effi n'est plus là mais, depuis son école monastique, elle écrit des lettres à Kerstin, qui ne parvient pas à déchiffrer le nom de l'expéditeur. Jochen, le frère de Kerstin, vit encore dans l'ancienne école et s'efforce de protéger son jardin contre toutes sortes d'attaques. C'est le chef d'oeuvre de l'une des illustratrices allemandes les plus reconnues en Allemagne et exposée dans le monde entier. Livre somme de 448 pages, elle a travaillé sur La Camarade coucou plus d'une décennie. C'est un récit à la fois fantastique et autobiographique qui s'étend de 1945 à 1995, dans le village de Pritschitanow, en Allemagne de l'Est, d'où vient l'autrice. À travers différentes époques, Anke Feuchtenberger tente de décrire la fertilité exubérante et menacée de la vie organique, métaphore de la vie compromise des villageois alors que l'Allemagne connaît de profondes mutations politiques.
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Une histoire d'Espagne vivante et incarnée : en 1934, Tristan Valdivia, journaliste sans journal et amant sans espoir, quitte la capitale pour retourner dans le nord, où l'attend son père, le marquis de Montecorvo. Le pays est plongé dans les soubresauts de la Seconde République et le vieil aristocrate tente de rester à la tête de son fief : la Northwest Mining Company. Une grande fresque en 4 volumes, best-seller en Espagne. Cette série fait revivre la vallée des Asturies alors que s'y affrontent ouvriers et patronat, militants républicains et extrême droite, sans oublier l'amour et la fraternité ! Débutée en 2015, Le Chant des Asturies est unanimement saluée comme l'oeuvre la plus ambitieuse d'Alfonso Zapico et l'incontournable roman graphique de la Guerre d'Espagne. Ce premier tome nous entraîne dans la région des Asturies durant l'une des grèves les plus marquantes de l'histoire de l'Espagne à travers l'histoire d'amour contrariée entre Tristan, journaliste à Madrid, de retour dans sa famille, fils du Marquis de Montecorvo, propriétaire de la mine de Santa Aurelia, et d'Isolina, l'employée de maison de son père, fille du mineur Apolonio. Dans ce roman graphique solidement documenté tout en noir, blanc et gris, reflet de la mine et des paysages dévastés, Alfonso Zapico retrace le parcours d'hommes et de femmes qui, s'ils n'ont pas tous une conscience politique, décident un jour de s'engager, lassés par les injustices et les humiliations. Pauvreté, alcoolisme, violence, exploitation des enfants, solidarité, doutes, colère, Le Chant des Asturies est une plongée dans un univers d'une grande noirceur. Pourtant, des personnages lumineux émergent de cette noirceur, et sous le bruit assourdissant des mines de charbon, se fait entendre le chuchotement d'une vieille chanson.
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La révolution asturienne a échoué. Les rebelles déchargent leurs dernières cartouches et s'enfuient, tandis que les troupes du général López Ochoa et les réguliers de Yague occupent les villes et villages. Coordonnée par Franco de Madrid, la répression commence ; Tristan Valdivia, le fils du marquis, propriétaire des mines, tué dans l'épisode précédent, unit ici son destin aux perdants de l'Histoire, et il s'enfuit vers les montagnes, à la recherche de son destin. Ce troisième volume du Chant des Asturies confirme que nous sommes face à des incontournables romans graphiques espagnols. Avec cette oeuvre ambitieuse, Alfonso Zapico regarde le collectif et voit l'individuel. Il fait exploser des obus, et dynamite la médiocrité guerrière, pour ouvrir la voie à la philosophie et à la littérature. Il croit en l'être humain, quel que soit l'uniforme qu'il porte, comme source de vertu et d'espoir. Le reste est conflit, confrontation, abstraction.
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Une histoire d'Espagne vivante et incarnée : en 1934, Tristan Valdivia, journaliste sans journal et amant sans espoir, quitte la capitale pour retourner dans le nord, où l'attend son père, le marquis de Montecorvo. Le pays est plongé dans les soubresauts de la Seconde République et le vieil aristocrate tente de rester à la tête de son fief : la Northwest Mining Company. Une grande fresque en 4 volumes, best-seller en Espagne. Cette série fait revivre la vallée des Asturies alors que s'y affrontent ouvriers et patronat, militants républicains et extrême droite, sans oublier l'amour et la fraternité ! Débutée en 2015, Le Chant des Asturies est unanimement saluée comme l'oeuvre la plus ambitieuse d'Alfonso Zapico et l'incontournable roman graphique de la Guerre d'Espagne. Oviedo, 1934. Une grève générale révolutionnaire éclate dans la nuit du 5 octobre et plonge le pays tout entier dans un profond chaos. Tristan Valdivia, journaliste madrilène, qui était retourné dans la maison de son père, le propriétaire minier, marquis de Montecorvo, pense son amour pour Isolina, une jeune domestique, vain. Et ne sait quel camp choisir. Les insurgés avancent, détruisant tout sur leur passage. La ville reste silencieuse, jusqu'à ce que soudain un bruit se fasse entendre au loin. C'est la dynamite des mineurs... L'affrontement va commencer. Ce deuxième volume du Chant des Asturies confirme que nous sommes face à un roman graphique espagnol incontournable. Avec cette oeuvre ambitieuse, Alfonso Zapico place l'individu au centre du collectif. Il dynamite la médiocrité guerrière, pour ouvrir la voie à la philosophie et à la littérature. Il croit en l'être humain, quel que soit l'uniforme qu'il porte, comme source de vertu et d'espoir. Le reste est conflit, confrontation, abstraction.
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Décédé en février 2017, Jirô Taniguchi, le plus francophile des mangakas japonais, laisse une oeuvre immense. En mai 2013, il avait passé un mois à arpenter le musée du Louvre. Il était retourné au Japon avec l'idée d'un récit tout en délicatesse et en couleur. Pour lui rendre hommage, voici l'édition originale en noir et blanc, telle qu'elle a été publiée initialement au Japon. Les amateurs du maître y découvriront 8 planches inédites.
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Alors que Liam vient de perdre son épouse, ce père de famille va devoir affronter un monde en chute libre secoué par une crise économique, sociale, politique et sanitaire sans précédent.
Comment vivre et même survivre dans un pays au bord de l'effondrement ?
À travers cette série d'anticipation très actuelle, Jared Muralt s'interroge aussi sur les raisons qui ont amenés les hommes à cette apocalypse...
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Étrange destin que celui du premier volume de La Chute. L'ouvrage d'anticipation mettait en scène notre univers paralysé par une étrange pandémie. Il est malheureusement devenu d'actualité en paraissant quelques jours avant que la France ne soit entièrement confinée. Ce tome 2 nous permet de découvrir comment les gens s'organisent dans ce monde où tous les fonctionnements sociaux se délient.
Coincés en quarantaine sans vivres ni chauffage, Liam décide de quitter la ville avec ses deux enfants pour rejoindre ses beaux-parents, malgré l'interdiction des autorités. Au moment de partir, Sophia, intriguée par d'étranges petits cris, retourne dans l'immeuble. Elle en ressort avec un bébé abandonné. La fuite de la ville est mouvementée, entre attaque de chiens errants et couvre-feu militaire. Tombé en panne d'essence, nos personnages devront poursuivre leur route à pieds.
Hors de la ville, la vie s'organise, par village ou par clans. Toute personne venant de l'extérieur est perçue comme dangereuse, potentiellement porteuse du virus tueur. Blessé, Liam, ses enfants et le bébé affamé se réfugient dans un village de vacances malgré l'hostilité des habitants...
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À la suite de la mort de sa femme, Liam décide de fuir Berne en compagnie de ses deux enfants, Max et Sophia. Et un bébé abandonné. Ils espèrent trouver du réconfort à la montagne. Là, de nouveaux dangers les guettent. Différentes fractions se combattent. À la faveur d'une attaque, le père et ses enfants sont séparés. Que devient Liam ? Restée avec un groupe de rebelles, Sophia est mise au courant d'un nouveau péril : des fantômes. Mais qu'en est-il vraiment ? Les enfants parlent même d'un dinosaure. L'isolement tournerait-il à la folie ?Toujours aussi proche de notre actualité, Jared Muralt réussi à utiliser cette fiction pour nous inviter à la réflexion sur de réels problèmes de société, de santé, de politique et d'économie.
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Alors que tout le monde se prépare à fêter Noël, Ebenezer Scrooge refuse les invitations. Pour ce vieux grincheux que tout le monde préfère éviter, Noël se résume à un simple mot : «baliverne !» Mais ce soir-là, les esprits de Noël en décident autrement. Le vieil avare reçoit la visite de trois fantômes, passé, présent et futur, qui lui donnent une leçon de vie. Classique de la littérature paru en 1843, Un chant de Noël est considéré comme l'«oeuvre la plus parfaite» de Dickens : c'est son premier et plus célèbre conte. Adapté au cinéma, à la télévision, en dessin animé, en bande dessinée, il a même inspiré le personnage de l'Oncle Picsou ! Il retrouve dans cette édition une nouvelle jeunesse, par sa nouvelle traduction d'Alain Gnaedig et les illustrations de l'immense Manuele Fior. C'est le troisième classique de la littérature que Manuele Fior illustre chez Futuropolis, après La vie devant soi d'Emile Ajar et L'ami retrouvé de Fred Uhlman.
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The big guy and Rusty the boy robot
Frank Miller, Geof Darrow, Dave Stewart
- Futuropolis
- 21 Juin 2023
- 9782754835732
Dessins de Geof Darrow. Couleurs de Dave Stewart
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Rohan Kishibe est un jeune mangaka. Pendant ses vacances, il fait la connaissance d'une jeune femme, Nanasé, qui loue une chambre chez sa grand-mère. Le voyant dessiner, elle lui parle d'un tableau, certainement le tableau le plus étrange au monde : celui de Nizaémon Yamamura, peint avec la couleur la plus noire jamais créée, dont la matière aurait été extraite d'un grand arbre, vieux de plus de 1 000 ans. Un tableau maudit, car le peintre fut condamné à mort par son Seigneur pour avoir abattu cet arbre vénérable. Le tableau échappa de peu à la destruction et fut acheté par un conservateur du Louvre, deux cents ans auparavant. À la fin de l'été, Rohan rentre chez ses parents et oublie cette histoire. Dix ans plus tard, devenu un professionnel reconnu, Rohan entend parler à nouveau de ce fameux tableau noir. Profitant d'un séjour à Paris, il décide alors d'aller le voir au musée du Louvre. Las, le tableau, s'il apparaît bien dans les répertoires du musée, semble avoir disparu...
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L'attente : une famille coréenne brisée par la partition du pays
Keum suk Gendry-kim
- Futuropolis
- Albums
- 5 Mai 2021
- 9782754830492
Soixante-dix ans se sont écoulés depuis le déclenchement de la guerre de Corée. Depuis 1953, la Corée est divisée en deux pays distincts, la Corée du Sud et la République populaire démocratique. Des familles entières ont été séparées. La mère de la narratrice n'a jamais revu son premier mari et son fils. Aujourd'hui encore, des démarches sont entreprises pour retrouver des proches disparus. Saisie par un sentiment d'urgence alors que la génération qui a connu la guerre s'éteint et la nouvelle oublie le passé, Keum Suk Gendry-Kim a interrogé sa mère pour qu'elle lui raconte ces blessures traumatisantes de la guerre et de la séparation. Séoul, de nos jours. Guja a 92 ans. Sa vie de retraitée est bousculée le jour où, parlant avec une amie, elle découvre le programme gouvernemental permettant à des familles coréennes séparées par la guerre en 1950 de se retrouver. Lui revient alors son passé, sa jeunesse, son premier mariage, ses deux premiers enfants. Et surtout, cet exode qui va la séparer de son mari et de son premier fils alors qu'elle reste seule avec son nourrisson. Jamais plus elle ne les reverra. Au crépuscule de sa vie, elle raconte à sa fille Jina, dessinatrice pour la jeunesse, cette vie brisée, ces moments de désespoir, sa vie d'après. Après Les Mauvaises Herbes, Keum Suk Gendry-Kim s'attaque à un autre pan dramatique de l'histoire de la Corée.
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Landi est un humoriste, adepte du «stand-up». Sa mère est en train de mourir. Il essaie de concilier ses visites, la journée, à la clinique où est hospitalisée sa mère et ses prestations sur scène le soir. À sa mère mourante il ne sait trop quoi dire, à son public il raconte sa mère en train de mourir... C'est l'histoire d'un fils, habitué à faire rire son public avec ses monologues sarcastiques, qui se retrouve au chevet de sa mère, le coeur sec et ne sachant trop quoi lui dire. C'est l'histoire d'un groupe de cosmonautes, voyageant depuis des millénaires d'une planète à l'autre, qui se sont immanquablement perdus dans une immensité sombre et sans issue. C'est l'histoire d'un homme des cavernes, dont le cri, primal et inconsolable, résonne dans les oreilles et demande à être déchiffré. Les lignes narratives s'entrecroisent et les plans temporels se superposent, dans un crescendo d'émotions de plus en plus prégnantes au fil des pages. Gipi s'abreuve à cette zone obscure où se cachent les images qu'on croyait à jamais perdues, ces fragments de mémoire qu'il inscrit au coeur de son récit. Un compte-rendu en quelque sorte, limpide et captivant, corrosif et comique, d'une honnêteté impitoyable. Moments extraordinaires sous faux applaudissements est sans doute, à ce jour, l'oeuvre de Gipi la plus intense, la plus complexe, et graphiquement la plus bouleversante.
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Les cahiers japonais Tome 1 ; un voyage dans l'empire des signes
Igort
- Futuropolis
- 8 Octobre 2015
- 9782754811996
«Le Japon était devenu pour moi l'écrin des désirs et surtout le paradis des dessinateurs. Enivré par les anciennes estampes japonaises, je m'étais avancé dans ce monde de signes, simples en apparence, qui dissimulaient un savoir mystérieux. Je m'étais convaincu et j'avais convaincu mes éditeurs nippons que dans ma vie antérieure j'avais été japonais. Eux, cérémonieux, m'avaient accueilli par une révérence : "Nous, Japonais, sommes heureux de travailler avec vous, qui également, dans une vie précédente, avez été japonais." J'adorais ces gens ironiques et légers, mais dévoués à leur travail avec une rigueur sous les traits d'une douce mélancolie. La beauté antique de telle ou telle maison en bois et en papier de riz que j'apercevais de temps en temps dans mon quartier, m'attristait. Elle évoquait une période révolue.»
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Trois cousins juifs, Andrea, Martino et Cati, sont persécutés par les lois raciales de Mussolini à l'aube de la seconde guerre mondiale. Forcé de quitter Trieste pour New York, Andrea essaiera de retrouver une vie normale, hanté par les fantômes du passé. À travers le destin d'Andrea Goldstein, jeune homme juif, Andrea Serio nous fait percevoir avec douceur et empathie, l'intensité, la violence, la bêtise crasse et innommable de cette sombre époque, comme les prémisses mortifères de ce qu'à nos portes, certains de nos contemporains vivent aujourd'hui. «À dater du jour du 15 octobre 1938, Victor Emmanuel III, par la grâce de Dieu et par la volonté de la nation, roi d'Italie, empereur d'Éthiopie, ayant entendu le Conseil des ministres, décrète que tous les enseignants de race juive seront suspendus de leur service, et ne pourront être inscrits les élèves de race juive. Sont considérées comme de race juive les personnes nées de parents tous deux de race juive, quand bien même elles professeraient une autre religion que la religion juive...» L'immigration et le racisme sont au coeur de ce récit subtil et contemplatif. Rhapsodie en bleu est un authentique choc esthétique. Andrea Serio retrace toutes les nuances des émotions qui nous portent à la lecture du livre par la grâce et la variété de ses couleurs pastel qui rappellent celles de Lorenzo Mattotti. Rhapsodie en bleu est l'adaptation libre du roman de Silvia Cuttin, inédit en France, (Ci sarebbe bastato) qui s'est inspirée de l'histoire douloureuse de sa famille pour écrire ce récit.
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Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais. Le Japon le fascine et, à travers ses livres, il nous fait découvrir les facettes moins connues Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais. Le Japon le fascine et, à travers ses livres, il nous fait découvrir les facettes moins connues du pays du Soleil Levant. Avec ce troisième ouvrage, Igort revient sur des artistes ou mouvements artistiques. Les Moga (Modern girls) Mobo (Modern boys) et les monstres qui peuplent des récits... ou les écrivent.
Ce Japon qui défie les tabous peut être glauque et fascinant, voire excessif. Et si, de prime abord, on en est déconcerté, c'est peut-être parce que ses codes sont conditionnés par des règles bien particulières, qui ne sont valables que sous ces latitudes. Mais si nous voulons interroger la complexité de cet archipel de passions, il faudra se lancer dans un parcours tout sauf conventionnel.
L'une des étapes fondamentales est, après des siècles d'isolement volontaire, l'ouverture du pays au monde occident et de son Modernisme. En vingt-cinq ans (1912-1937), le visage du Japon en fût profondément changé.
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Alors qu'il se trouve à Moscou pour visiter l'appartement d'Anna Polilkovksaïa, Igort apprend l'assassinat le jour même de son avocat et d'un autre journaliste de la Novaïa Gazeta. C'est donc sur les traces de la célèbre journaliste russe, militante des droits de l'homme, assassinée en 2006 que nous conduit Igort. Après avoir dressé le portrait de ces personnes et expliqué les raisons de la guerre en Tchétchenie, nous découvrons l'histoire de Musa, torturé dans un camp de filtration. L'ouvrage fait la part belle aux témoignages des victimes de la guerre en Tchétchenie, mais aussi aux militaires russes, accablés par le poids de la culpabilité.
Igort rencontre également la meilleure amie, éditrice et traductrice d'Anna Polikovskaïa.
Grâce aux recueils de ses articles, la journaliste est connue du monde entier. Une notoriété qui lui a peut-être valu d'être exécuté par des inconnus.
L'ouvrage nous entraîne également à Londres, où l'on découvrira les liens qui unissaient Anna Polikovskaïa et Alexande Vitvinenko, ancien agent secret russe empoisonné au polonium 22.
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«Pendant des années j'étais retourné au Japon, un lieu qui désormais me semblait être comme un chez moi. Et pourtant cette fois-là fut la première où je m'abandonnai à un voyage sans but. Aucun rendez-vous ni rencontre, je voyageais pour le simple goût de me perdre. Et sans doute, commençai-je à comprendre, que se perdre dans des lieux inconnus permettait de pénétrer dans les pièces secrètes d'un soi plus profond. Je me préparai à accueillir ce que le voyage allait m'apporter, comme Miyamoto Musashi, le plus grand rônin de tous les temps préparait ses duels. Avec la précision qui laisse la porte ouverte au hasard, pour souhaiter la bienvenue à l'inimaginable. Le Livre des cinq anneaux m'accompagnerait.»
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Perdu au fin fond des États-Unis, le Grass Kingdom est un royaume de mobile Homes gouverné par trois frères. Ici sont venus vivre des désespérés et des paumés en quête d'une terre promise. Robert, le cadet de la fratrie, est en deuil depuis la disparition de sa fille, des années auparavant. Lorsqu'une mystérieuse jeune femme en fuite vient s'abriter dans leur communauté, il lui offre l'hospitalité. Mais quand il découvre de qui il s'agit, il doit décider si ses chances de rédemption valent la peine de mettre en péril le royaume tout entier...
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La rencontre de deux géants du comics:Frank Miller (Batman, Sin City, 300...) et Geof Darrow (Shaolin Cowboy, Big Guy...).Une histoire cyberpunk déjantée, publiée il y a 30 ans. Elle a notamment inspiré Matrix:en lisant Hard Boiled, les Wachowski ont choisi Geof Darrow pour créer l'univers visuel de la trilogie. Pour fêter dignement cet anniversaire, Futuropolis propose une édition à la hauteur de ce chef d'oeuvre de la pop culture:grand format, nouvelle mise en couleur et nouvelle traduction!
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Grass Kingdom est une petite communauté de marginaux vivant au fin fond des USA. Un bien étrange royaume dominé par trois frères, Bruce, le shérif au passé tumultueux, Ashur, le plus jeune et surtout Robert. Robert est devenu alcoolique à la suite de la disparition de sa fille des années auparavant. L'arrivée de la femme en fuite d'Humbert Jr, le shérif du comté voisin, a ravivé les tensions. Robert a vu en elle sa fille devenue adulte. Mais pour beaucoup, elle a été victime d'un tueur en série, peut-être un membre de la communauté. Cest ce que voudrait démontrer Humbert Jr. Alors que la paranoïa s'installe, Bruce et Ashur doivent décider si leur frère est encore apte à diriger... Ce nouveau chapitre de la vie des trois frères ne naît pas dans un vagissement, mais dans une explosion.
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Perramus ; la ville et l'oubli
Alberto Breccia, Juan Sasturain
- Futuropolis
- 25 Novembre 2020
- 9782754829502
Il a fallu huit ans à Alberto Breccia et Juan Sasturain pour réaliser Perramus. Dans cette grande fresque de plus de 460 pages, les auteurs ont transposé toute l'histoire (avec un grand H), les symboles et les mythes de l'Amérique Latine : la dictature militaire et ses disparitions (Breccia rend hommage à son scénariste Hector OEsterheld, disparu durant cette période), le tango avec Carlos Gardel, la passion du football, l'influence des Etats-Unis avec Henry Kissinger et Frank Sinatra et, bien sûr, la littérature, avec des versions fantasmées de Jorge Luis Borges et Gabriel Garcia Marquez.
En 1982, la dictature militaire est au pouvoir en Argentine. C'est dans ce contexte particulièrement difficile que Perramus voit le jour. Sur les deux premiers livres sur les quatre qui composent cette oeuvre, le récit prend pour toile de fond cauchemardesque un état totalitaire fantasmagorique. Perramus est un homme qui a laissé mourir ses compagnons de révolte pour fuir et qui, incapable de faire face à cette réalité, s'abandonne à l'oubli.
Devenu l'homme sans mémoire, il va parcourir le monde en quête d'identité et de rédemption avec pour compagnons de fortune Canelones, l'Ennemi et Jorge Luis Borges. Par sa genèse, son contexte politique, le talent de ses créateurs, le style toujours novateur d'Alberto Breccia, Perramus est un roman graphique incontournable.