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Metailie
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Un formidable road-trip à travers les routes les plus inhospitalières et sidérantes du sud du monde où rien ni personne n'est ce qu'il semble être.
Un merveilleux premier roman.
Au volant de son camion, un énigmatique saxophoniste parcourt la géographie folle des routes secondaires de la Patagonie et subit les caprices des vents omniprésents.
Perdu dans l'immensité du paysage, il se trouve confronté à des situations aussi étonnantes et hostiles que le paysage qui l'entoure. Saline du Désespoir, La Pourrie, Mule Morte, Indien Méchant et autres lieux favorisent les rencontres improbables avec des personnages peu aimables et extravagants : un journaliste qui conduit une voiture sans freins et cherche des sous-marins nazis, des trinitaires anthropophages qui renoncent à la viande, des jumeaux évangéliques boliviens gardiens d'un Train fantôme, un garagiste irascible et un mari jaloux...
Au milieu de ces routes où tout le monde semble agir avec une logique digne d'Alice au pays des merveilles, Parker tombe amoureux de la caissière d'une fête foraine. Mais comment peut-on suivre à la trace quelqu'un dans un monde où quand on demande son chemin on vous répond : « Vous continuez tout droit, le jeudi vous tournez à gauche et à la tombée de la nuit tournez encore à gauche, tôt ou tard vous allez arriver à la mer » ?
Ce fabuleux premier roman est un vrai voyage à travers un mouvement perpétuel de populations dans un paysage dévorant, auquel le lecteur ne peut résister.
Présentation du livre par Eduardo Fernando Varela réalisée par la Librairie Mollat à l'occasion des Correspondances de Manosque.
Prix Casa de las Americas - 2019.
Prix de l'Université Inter-Ages du Dauphiné - 2021.
Prix du Premier roman : sélection catégorie romans étrangers - 2020.
Prix Expression 2020 : sélection (prix de la librairie Expression à Châteauneuf de Grasse) - 2020.
Prix Femina étranger : finaliste - 2020.
Prix LDB 2020-2021 : sélection (prix de la librairie des bauges à Albertville) - 2020.
Prix Transfuge du Meilleur roman hispanophone - 2020.
Sélection rentrée littéraire Fnac - 2020. -
Théorie générale de l'oubli
José Eduardo Agualusa
- Metailie
- Suites Litterature
- 3 Mai 2018
- 9791022607889
Luanda, 1975. À la veille de l'Indépendance, Ludovica, agoraphobe et terrorisée par l'évolution des événements, se retranche dans son appartement en construisant un mur qui en dissimule la porte et la met à l'abri du reste du monde. Ayant transformé sa terrasse en potager elle va vivre là presque trente ans, coupée de tout, avec son chien Fantôme et un cadavre.
Ludo a vraiment existé et mené la vie que raconte le roman. En entrelaçant cette histoire avec les aventures tumultueuses des autres personnages, voisins ou entraperçus dans la rue, tous plus ou moins impliqués dans le marasme de la guerre civile, Agualusa souligne avec une ironie subtile les extraordinaires coïncidences de la vie et crée un roman brillant et enchanteur.
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La haine que nous voyons se déchaîner sur les réseaux sociaux n'a rien de neuf, elle utilise juste de nouveaux canaux techniques. Ce court roman nous amène à distinguer ses invariants à travers la puissance de la littérature. Au XIXe siècle, dans les rues de Londres plongées dans le brouillard et la misère, se promène un fabricant de cannes aigri, ne trouvant aucune reconnaissance sociale, qui va s'enfoncer de plus en plus dans les bas-fonds de la ville.
Au début du XXIe siècle, dans la banlieue parisienne, nous assistons à la transformation d'un jeune homme frustré et incapable d'affronter les autres autrement que par la colère et la violence. La mise en miroir de ces personnages révèle l'image des démons de la haine de l'autre à travers deux époques, les tire de l'anonymat, et montre les traces de leurs chemins cachés et mortifères parmi nous. L'auteur se livre à un exorcisme littéraire de notre époque.
Un texte fort, pertinent et original.
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Mon nom est Jamaïca
José Manuel Fajardo
- Metailie
- Bibliotheque Hispanique
- 2 Septembre 2010
- 9782864247340
Au cours d'un congrès d'hispanistes à Tel Aviv, Santiago se met à parler une langue disparue et affirme s'appeler Jamaïca, nom mystérieux dont son amie Dane trouvera l'origine dans un texte du xvie siècle. Pourquoi Santiago est-il devenu fou ? Quel rapport entretiennent cette folie et ce document ? De Paris à Grenade et Israël un voyage bouleversant et halluciné au coeur de l'histoire des diasporas juives hispaniques. Des personnages soumis à la violence, à la perte, au deuil, et une plongée passionnante dans un épisode oublié de la conquête de l'Amérique dont le héros incarne l'histoire d'un peuple persécuté, d'une famille marquée par la tragédie et celle d'une folie lucide. L'auteur réalise la prouesse de recréer un passé ignoré tout en écrivant un roman d'aventures très contemporain, de donner la parole à la folie pour analyser les relations familiales et amicales et aller au plus profond de la création littéraire. Ce roman révèle les liens étroits qu'un auteur tisse au fil du temps avec ses personnages à travers une oeuvre.
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Par un soir de grand vent, un inconnu franchit le seuil d'une milonga, ces boîtes à tango de Buenos Aires. C'est là que va commencer la carrière d'Enrique Pracánico, mythique joueur de bandonéon désormais «disparu» comme tant d'autres. Le péronisme triomphe, les «trains culturels» sillonnent la pampa. Bientôt, les coups d'Etats vont se succéder jusqu'à l'effroyable guerre de tous contre tous qui marquera au fer rouge l'Argentine des généraux.
Lorsque Pracánico invite à quelques pas de danse la sublime Elba Eva, l'épouse d'un des représentants les plus éminents de l'oligarchie, il ne sait pas comment tournera cette histoire.
Mais qui donc nous raconte cet amour où se mêlent le génie musical des faubourgs populaires, une organisation d'extrême droite et une chambre reconstituée dans un hôtel particulier rongé par l'oubli ?
Ce roman graphique avait été publié en 1988 chez Flammarion.
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L'objet de ce livre est instable, comme celui de la musique. Il vise à faire une sociologie de la passion musicale qui en respecte les médiations propres, qui n'écrase pas sous les instruments de l'analyse la réalité analysée. Il tente aussi l'inverse, une théorie de la médiation formulée depuis la leçon que donne la musique. Cet art de la présence déconcerte en effet l'analyse sociologique. La musique n'a pas d'objet à montrer, elle n'est qu'accumulation de médiateurs (instruments, langages, partitions, interprètes, scènes, médias). Pour comprendre comment les musiciens installent la musique au milieu d'eux, A. Hennion part du mouvement de réinterprétation de la musique baroque, qui, en mêlant médias modernes et traités anciens, a créé un objet inouï, l'écoute moderne d'une musique ancienne. Restituant ainsi la diversité des intermédiaires, humains ou matériels, par lesquels passe la relation entre musiques et publics, l'auteur analyse des dispositifs musicaux concrets, de la classe de solfège à la grande scène rock ou au concert classique. La musique est un bon modèle pour un tel repeuplement du monde de l'art : on y parle moins d'objet que de performance, d'oeuvres que de versions, d'"être" que de jeu. Non pas la musique d'un côté, le public de l'autre, et entre eux des moyens asservis : tout se joue chaque fois au milieu, dans la réussite d'un passage.
En montrant une réalité collective remplie d'instruments, de corps, d'objets, la musique introduit à une sociologie de la médiation comme double dépassement, d'une pensée critique qui réduit les objets au social et d'une pensée naturelle qui n'accepte d'objets que si elle les arrache au social.
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La suite des aventures des femmes d'aujourd'hui avec en particulier «les copines», les enfants, les relations de vacances, la mode, le contenu des sacs à main et toujours, toujours l'amour et le mariage. Un regard corrosif et tendre et un dessin ravageur.