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Une famille n'est jamais autant une famille qu'en vacances. En vacances on voit sa peau.Durant leur congé estival à Royan, les Legendre sont très performants:la mère excelle en communication de crise, la petite en piano, et le père en running. Sa montre GPS compte ses pas. Chaque jour davantage de pas. Cette famille de la bourgeoisie parisienne est en croissance.Seul le petit dernier tarde à performer. Tarde à apprendre à lire. Ou refuse d'apprendre. Il fait peut-être de la résistance passive. Sur une plage, il creuse un trou pour l'évasion.
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Ne rien dire, ne pas s'envoler dans le commentaire, rester à la confluence du savoir et de l'ignorance, au pied du mur. Montrer comment c'est, comment ça se passe, comment ça marche, comment ça ne marche pas. Diviser les discours par des faits, les idées par des gestes. Juste documenter la quotidienneté laborieuse.
Entre les murs s'inspire de l'ordinaire tragi-comique d'un professeur de français. Dans ce roman écrit au plus près du réel, François Bégaudeau révèle et investit l'état brut d'une langue vivante, la nôtre, dont le collège est la plus fidèle chambre d'échos.
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«De la masse qu'on formait autour de lui, avec lui pour ainsi dire, une main aurait pu s'extraire sans que personne, ensuite, ne soit en mesure de dire qui était au bout, quel bras et quel visage, et elle l'aurait frappé, lui, et ç'aurait été le déclencheur d'autres coups de poing, la curée, le truc pour se vider sur une victime, le bouc émissaire - que nos blessures et nos misères elles changent de camp.» Des châteaux qui brûlent raconte la séquestration d'un secrétaire d'État par les salariés d'un abattoir placé en liquidation judiciaire. Arno Bertina y fait résonner la parole singulière de toutes les forces en présence - comment elles s'affrontent et libèrent des puissances insoupçonnées. Dans le huis clos de l'usine occupée, chacun se découvre du souffle. Ce roman dit les heurts et bonheurs d'une insurrection aujourd'hui.
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«Ton grand-père est communiste. Un vrai, te dit-on plusieurs fois et tu comprends qu'il y en a aussi des faux. C'est comme avec les Barbie et les baskets Nike, qu'on peut trouver en vrai uniquement si on possède des relations de très haut niveau. Les tiennes sont fausses...» Ce premier roman a trouvé le ton elliptique et malicieux pour conjuguer l'univers intérieur de l'enfance avec les bouleversements de la grande Histoire. Grâce à la naïveté fantasque de sa jeune héroïne, Les cosmonautes ne font que passer donne à voir comment le politique pénètre la vie des individus, détermine leurs valeurs, imprègne leurs rêves, et de quelle manière y résister.
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«Ceci n'est pas un essai sur le Congo. Cinq longs séjours, à l'invitation d'une ONG, ne permettent pas d'écrire sur un pays. Ce n'est pas non plus un récit de voyage. Alors quoi ? C'est assurément un livre sur les filles des rues que j'ai rencontrées à Pointe-Noire et Brazzaville, dont j'ai voulu décrire la force et les blessures. Mineures n'ayant pas d'autres ressources que la prostitution, souvent orphelines et déjà mères, elles se métamorphosent dès la nuit tombée pour faire la vie. Mais peut-être est-ce aussi un livre sur ce monde qui est le leur, avec sa misère et ses mystères, et sur ce qu'il a déplacé en moi...» Arno Bertina.
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Opérée suite à une lésion oculaire, L. cherche dans son passé enfoui l'origine de cette blessure. Ressurgissent alors par brèves séquences les dix-sept premières années de Louvette, née dans un petit pays d'Amérique centrale. Prédestinée à bien des secousses telluriques, cette jeune fille amoureuse des animaux et des livres va apprendre à voir les choses, les nommer - puis à se taire. Entre manuel de survie en temps de guerre civile et portrait cruel d'une famille, ce premier roman mêle insolence et gravité, fausse naïveté et débordements érotiques, à travers les yeux d'une enfant sauvage jamais domestiquée. Au fil de cette remémoration à éclipses, laquelle des deux invente l'autre ? Est-ce L. qui ravive la petite louve qu'elle a été ou cette gamine qui s'imagine la femme qu'elle finira par devenir ?
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«Je voudrais interroger l'ahurissant mystère de ne pas avoir d'enfant comme on interroge l'ahurissant mystère d'en avoir.»
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«Je ne sais pas si Istanbul garde toujours les traces de ce qui s'est passé, je ne sais pas si je peux apprendre d'autres choses sur mon père. Ou peut-être le sais-je, mais je fais comme si je pouvais encore faire durer son histoire, je me mets à sa place et je suis toutes les pistes, même les fausses».
Le 7 novembre 1995, alors qu'elle a onze ans, Aliona apprend que son père a disparu lors du naufrage d'un voilier au large de la Turquie. Contre-enquête initiatique menée à partir des lambeaux de souvenirs de la petite fille devenue adulte, ce roman ausculte l'impalpable attente, tout en inventant un destin à cet homme absent.
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Né en 1966, Alph'Art du meilleur album à Angoulême pour Léon-la-Came (Casterman), grand prix de l'École de l'Image en 2001 , il est l'auteur de Prosopopus (Dupuis, 2003), du Bibendum céleste (Humanoïdes Assocciés), de Monsieur Fruit (Seuil), etc. Il prépare un long-métrage d'animation.
À ceux qui ne connaissent pas le travail de Nicolas de Crécy, il suffira de s'asseoir à un café et d'ouvrir le livre.
Des cafés, des intérieurs, des terrasses, des univers baroques et décadents en noir et blanc où vous croiserez des dragueurs minables aux métaphores hasardeuses, des escrocs, des déesses de l'amour, des jet-setteurs en mal de vivre, où vous verrez, l'alcool aidant, des chiens fumer des cigares et un Superman dépressif faire la plonge. Et vous finirez au Café de Flore, celui où les derniers ivrognes déclament leurs envolées lyriques décidément impubliables.
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Construite sur le principe des Lettres persanes, la nouvelle de Pierre Senges se compose des notes d'un Bédouin découvrant la ville notes à l'attention d'un ami avec qui il a le projet de bâtir une cité dans le désert.
Il cherche des explications aux culs-de-sac, s'étonne de la présence des pigeons, ébauche une science des foules Killoffer superpose dans ses planches en noir et blanc des mouvements de foule, des visages statiques et citadins. Le dessin se fait peinture par la richesse de la texture et le foisonnement des détails. Des visions « expressionnistes » d'une certaine géométrie dans la ville.
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Pères et mères, du haut de leur autorité parentale nous ont tous asséné de ces conneries à fendre l'âme : remarque désobligeante, conseil déplacé, allusion salace, vilenie sirupeuse, compliment venimeux, sentence mortifiante, prophétie de malheur, lapsus homicide, réplique bête et méchante.
Autant de petites phrases faussement anodines sur le moment, assassines vingt ans après. C'est en s'inspirant de ces " brèves de mémoire ", collectées avec sa complice Véronique Ozanne, que Florence Cestac a conçu chaque dessin. Au fil des pages, on rira, parfois jaune, face à cette chronique toute en tendre dérision des petits et grands traumatismes familiaux. Chacun pourra se reconnaître dans cette galerie de portraits tragi-comiques : ex-enfants ou déjà parents.