Le commissaire s'est déplacé en Normandie pour les besoins d'une enquête. Il profite d'être sur place pour aller saluer un vieil oncle dans une maison de retraite. Surprise : celui-ci a déserté l'institution et repris sa liberté. Sa disparition semblant pour le moins curieuse, Raffini tente de remonter la trace de ce vieux parent. Mais il ne le retrouvera jamais, ni lui, ni ses affaires, ni l'argent restant sur ses comptes.
C'est ainsi que Raffini va se retrouver sur la piste d'un très curieux sérial killer : en l'occurrence un charmant et distingué vieux monsieur, courtois et élégant, cultivé et plein de sollicitude pour ses victimes.
Mais ce mot « victime » est bien désagréable et mal approprié. Car ce bon Monsieur Théo déteste toute violence , toute agression et la vue du sang le rend malade. Lui, il ne connaît que les tisanes et les plantes. Ses motivations ont toujours été philanthropiques : assister les vieux, les aider à passer ce moment si difficile qu'on appelle trépas...
Pour ce faire, il les aide avec amitié et compassion. Il se charge ensuite de tout nettoyer, tout faire disparaître, et même de leur trouver une sépulture. Ensuite il endosse leur identité et va tous les trimestres à la poste ou à la perception, percevoir leurs retraites ou leurs rentes. Bien sûr il a fait en sorte de choisir ses compagnons parmi des solitaires, des gens dont plus personne ne se soucie...
Si drame aujourd'hui il y a, c'est que Théo avait oublié un détail : ce vieux tonton Raffini qu'il vient juste de faire disparaitre, avait un neveu, un certain Louis-Armand, et vraiment pas de bol pour lui, ce Louis Armand Raffini est commissaire à la PJ !